Union différenciante : un modèle d'union ?

Union différenciante : un modèle d’union ?

Ne voyez dans cet essai pas plus qu’un exercice d’écriture. Toute ressemblance avec des événements ou des personnes ne serait que purement fortuite…

En ces jour où, tout du moins dans notre contrée, la guerre refait son apparition et où la menace planétaire d’un changement climatique se fait chaque jour plus préoccupante seule l’union paraît être la seule issue « raisonnable ».
Il importe de définir ce qu’est une « bonne union ».

Chacun sait qu’en cas de conflit guerrier l’union fait la force, chacun sait aussi que cette voie conduit inévitablement à long terme à des changements de force et à la répétition des conflits. Et que les seuls profits sont économiques peu partagés et les catastrophes sont humaines tant dans les corps que dans les esprits. Donc une union pour une plus grande force n’aboutit qu’à une catastrophe humaine (en dehors du désastre écologique) pour un profit économique non partagé et un « coût humain » considérable. Ce n’est pas la solution.

Le « souci climatique » ne sera résolu que par l’union également. Non pas une union des forces mais une union des intelligences et des volontés. Cela nécessitera un « élan vital » ou le partage est au cœur de la solution. Chaque jour nous le montre nous ne pouvons consommer pour « engranger » et gaspiller ; car l’eau stagnante croupit et devient impropre à la consommation ; la nourriture en excès nous détruit ou les excédents pourrissent. Bref c’est déraisonnable ce moi qui prédomine sur le nous.

Comment donc faire une « bonne union »

Il semble que les « écueils » les conditions d’une bonne union doivent avoir comme préalable la tolérance et le rejet du « narcissisme de la petite différence ».

La tolérance : « D’après les définitions du dictionnaire, la tolérance c’est accepter que d’autres personnes soient différentes de soi, qu’elles pensent et vivent de manière différente des siennes. » je vous renvoie à cet excellent lien sur internet sur la tolérance.
 https://journalessentiel.be/cahiers/Juste-des-jours-meilleurs/Vivre-ensemble-avec-nos-differences

Le Narcissisme des petites différences : « Le narcissisme des petites différences est un concept utilisé par Sigmund Freud pour expliquer les oppositions qui surgissent entre des individus ou des groupes que les tiers considèrent comme identiques ou similaires. Il sert notamment en géopolitiques pour traiter des tensions qui naissent entre des États frontaliers culturellement proches. » ici aussi je vous renvoie sur internet sur Wikipédia.
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Narcissisme_des_petites_différences

Ces préalables étant exprimés permettez de vous « exposer » tel que je le comprends le concept intéressant de « l’union différenciante ».

L’« Union différenciante » est une notion qui peut s’expliquer ainsi : chaque fois que deux ou plusieurs entités cherchent à s’unir véritablement, chacun des « protagonistes » ou mieux « participants » donne le meilleur de lui-même et l’ensemble formé est plus grand que la somme de ses partis.

Donner le meilleur de soi-même c à d : se rapprocher de son soi (Jung) un concept développé par Jung.
Plus explicitement développer le soi : « le soi qui est une totalité de l’ensemble conscient-inconscient de la psyché, totalité illimité, transcendant la conscience et nos possibilités de cognition ». (À propos du soi Jung précise : « une partie de mon propre être, de grandeur inconnue, y est certes incluse, mais il ne peut pas, puisqu’elle est l’inconscient, en préciser les limites et l’extension. C’est pourquoi le Soi est un concept limite dont les processus psychiques n’épuisent le contenu, à beaucoup prés.) »

En clair : l’union « idéale » permet à chacun d’être davantage soi-même ce qui fait que cette union n’est pas une réduction à un ensemble de « normes » communes mais une simplement une normalisation de « quelques outils » permettant une meilleure communication, une meilleure entraide. Grosso modo : renforcer les liens non pas pour enchaîner mais pour paradoxalement nous libérer en augmentant notre liberté de pensée par apport de nos différences et en augmentant notre capacité d’agir en augmentant nos moyens par la coopération plus que par la compétition.
Cela présuppose un apprentissage de la mise en veilleuse de « notre égo » et le développement de « notre compréhension ».
Moins d’instinctuel et plus de conceptuel, moins d’individualisme et plus de collectif. L’idéal étant de faire « coïncider » ce qui est « bon pour moi » avec « ce qui est bon pour le collectif » tout en préservant « mon identité » et « celle de l’autre », tout cela avec plus de gratification ressentie. Atteindre un niveau de conscience où le soi (l’être) est en harmonie avec le tout.
(Exemple pour un individu : un peu comme celui du bonheur fœtal où tout concourt à son développement pour qu’après il puisse lui-même transmettre la vie. Vaste problème car tout cela sans détruire ce qui vous nourrit. Vaste principe de la vie : depuis le petit virus jusqu’à l’organisme plus complexe connu actuellement : nous. À moins que nous fassions partie d’un plus grand tout dont nous ne serions pas conscients mais que certains, inconsciemment, perçoivent ou que certains scientifiques entrevoient grâce à leurs calculs (théorie quantique) ou aux incohérences reconnues de leurs explications.)

(Exemple pour l’Europe : où les pays gardent leur identité propre (avec la limite de l’identité nationale : ex qu’est-ce qu’être Français ?) mais concourent tous ensemble à résoudre les problèmes qui touchent le collectif sans « tirer la couverture à soi » cherchant à en « gagner plus que le voisin »