La manifestation des paysans Français:crise structurelle ou conjoncturelle ? Comment s'en sortir ?
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La manifestation des paysans Français:crise structurelle ou conjoncturelle ? Comment s'en sortir ?
La manifestation des paysans Français : crise structurelle ou conjoncturelle ?
Les deux mon Capitaine ! La crise structurelle c’est le monde paysan face à la mondialisation représentant le feu qui couve au milieu de plein de matière à revendications qui ne demandent qu’à s’enflammer et la crise conjoncturelle c’est le vent du renchérissement de l’énergie qui souffle sur les braises…
La crise structurelle : le feu qui couve. Les paysans, la mondialisation, et leur appauvrissement. La mondialisation a permis de mettre sur le marché des produits de moins bonne qualité voire même toxique à long terme, cultivés ou élevés à bas coût. Les paysans Français eux sont habitués à une agriculture de qualité voire en reconversion bio. De même les éleveurs sont eux aussi habitués à des méthodes d’élevage traditionnel non intensif avec un certain respect de l’animal, voire même tournés vers des élevages avec un bien-être animal et une alimentation bio.
D’où une concurrence déloyale avec des prix tirés vers le bas et une rentabilité du métier d’agriculteur ou d’éleveur minime voire nulle ou pire négative. (D’où les faillites et suicides).
Tout cela pour le capital, la financiarisation des denrées alimentaires, la spéculation. Et des gouvernements ne prenant pas la mesure du malaise puisqu’issus des villes avec de moins en moins de représentants issus du monde rural. (avec 70 heures de travail par semaine pour essayer de survivre où trouver le temps de faire de la politique).
La crise conjoncturelle : le feu qui souffle sur les braises. Très dépendant de l’énergie de par leur travail : mécanisation, renchérissement des fournitures nécessaires : alimentation, engrais… La bascule s’est faite avec la suppression de la détaxation des carburants pour les travaux fermiers. Comme pour les gilets jaunes la bascule des comptes s’est déséquilibrée mettant leurs comptes dans le rouge et provoquant leur colère.
C’est un phénomène européen, touchant moins les producteurs italiens ou espagnols et encore.
Comment peut-on imaginer pouvoir avoir des produits de qualité, sains pour l’alimentation, de circuit court sans permettre à ceux qui les produisent une vie décente et une vision sur l’avenir.
Soit on taxe les produits d’importation mais c’est une mauvaise chose car cela conduira comme toujours à produire toujours à moindre cout dans des pays de main d’œuvre servile et de toute façon pour consommer des produits nuisibles à notre santé.
Soit «on salarie les agriculteurs et éleveurs » pour le travail de qualité qu’ils font ce qui permet de ne pas relever trop les prix de leur production et bien sûr on abandonne de les imposer sur leur énergie vitale pour leur travail.
C’est la même chose pour les personnes à bas salaires (qui ont été des gilets jaunes), on leur verse un salaire et on arrête de les taxer sur leur moyen de transport…
Nos gouvernements doivent revenir à une économie de marché mais avec une plus grande taxation des profits et un salaire universel pour tous (imposé pour tous selon le barème actuel). Ce qui permettra une production industrielle sans surcoût pour les entreprises ne devant pas augmenter les salaires et permettra aux moins bien rémunérés de vivre décemment. Ce qui permettra aussi une production agricole sans surcoût pour les acheteurs et permettra au moins bien rémunérés de pouvoir vivre décemment de leur travail.
Mais cela suppose que l’Europe se préoccupe plus de sa population que de son efficience économique pour les plus riches.
De toute façon si nous consommons moins de produits importés souvent inutiles nous retrouverons du temps pour la convivialité de proximité beaucoup moins coûteuse et nettement plus harmonieuse et source de bonheur.
Le champ des possibles foisonne d’initiatives et d’idées pour mieux vivre ensemble, mieux consommer pour une meilleure santé, et surtout vivre en harmonie avec notre planète.
Nous n’avons pas besoin des guerres pour faire « marcher le complexe militaro-industriel », réduire la population, polluer encore plus pour la reconstruction. Fini le monde de croissance compétitif, vive le monde de coopération harmonieuse entre les peuples. Pourquoi ne pourrait-on pas rêver et réaliser nos rêves.
Les deux mon Capitaine ! La crise structurelle c’est le monde paysan face à la mondialisation représentant le feu qui couve au milieu de plein de matière à revendications qui ne demandent qu’à s’enflammer et la crise conjoncturelle c’est le vent du renchérissement de l’énergie qui souffle sur les braises…
La crise structurelle : le feu qui couve. Les paysans, la mondialisation, et leur appauvrissement. La mondialisation a permis de mettre sur le marché des produits de moins bonne qualité voire même toxique à long terme, cultivés ou élevés à bas coût. Les paysans Français eux sont habitués à une agriculture de qualité voire en reconversion bio. De même les éleveurs sont eux aussi habitués à des méthodes d’élevage traditionnel non intensif avec un certain respect de l’animal, voire même tournés vers des élevages avec un bien-être animal et une alimentation bio.
D’où une concurrence déloyale avec des prix tirés vers le bas et une rentabilité du métier d’agriculteur ou d’éleveur minime voire nulle ou pire négative. (D’où les faillites et suicides).
Tout cela pour le capital, la financiarisation des denrées alimentaires, la spéculation. Et des gouvernements ne prenant pas la mesure du malaise puisqu’issus des villes avec de moins en moins de représentants issus du monde rural. (avec 70 heures de travail par semaine pour essayer de survivre où trouver le temps de faire de la politique).
La crise conjoncturelle : le feu qui souffle sur les braises. Très dépendant de l’énergie de par leur travail : mécanisation, renchérissement des fournitures nécessaires : alimentation, engrais… La bascule s’est faite avec la suppression de la détaxation des carburants pour les travaux fermiers. Comme pour les gilets jaunes la bascule des comptes s’est déséquilibrée mettant leurs comptes dans le rouge et provoquant leur colère.
C’est un phénomène européen, touchant moins les producteurs italiens ou espagnols et encore.
Comment peut-on imaginer pouvoir avoir des produits de qualité, sains pour l’alimentation, de circuit court sans permettre à ceux qui les produisent une vie décente et une vision sur l’avenir.
Soit on taxe les produits d’importation mais c’est une mauvaise chose car cela conduira comme toujours à produire toujours à moindre cout dans des pays de main d’œuvre servile et de toute façon pour consommer des produits nuisibles à notre santé.
Soit «on salarie les agriculteurs et éleveurs » pour le travail de qualité qu’ils font ce qui permet de ne pas relever trop les prix de leur production et bien sûr on abandonne de les imposer sur leur énergie vitale pour leur travail.
C’est la même chose pour les personnes à bas salaires (qui ont été des gilets jaunes), on leur verse un salaire et on arrête de les taxer sur leur moyen de transport…
Nos gouvernements doivent revenir à une économie de marché mais avec une plus grande taxation des profits et un salaire universel pour tous (imposé pour tous selon le barème actuel). Ce qui permettra une production industrielle sans surcoût pour les entreprises ne devant pas augmenter les salaires et permettra aux moins bien rémunérés de vivre décemment. Ce qui permettra aussi une production agricole sans surcoût pour les acheteurs et permettra au moins bien rémunérés de pouvoir vivre décemment de leur travail.
Mais cela suppose que l’Europe se préoccupe plus de sa population que de son efficience économique pour les plus riches.
De toute façon si nous consommons moins de produits importés souvent inutiles nous retrouverons du temps pour la convivialité de proximité beaucoup moins coûteuse et nettement plus harmonieuse et source de bonheur.
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