La conquête

Bonjour à tous,

je suis allé voir le film "La conquête" hier.
Il retrace la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en y incluant de nombreux flash-backs vers le quinquennat de Chirac.

Cette oeuvre captivante montre les coulisses de la politique, en particulier les combats qu'a dû mener l'actuel Président pour s'imposer au sein de son parti.
On y voit également ses démêlés conjugaux, ainsi que la façon dont l'ump l'a emporté en 2007.

Ce film met sans doute en valeur l'ancien maire de Neuilly, alors qu'il donne à voir le côté sombre de la politique.

A ne pas manquer pour les amateurs de politique, de peoples, et simplement pour tout citoyen.

PS (sans jeu de mots) : à la vue de ce film, les conjectures de machination à l'encontre de DSK ne semblent pas forcément chimériques.

Merci beaucoup Rémy pour nous parler de ce film qui tombe à à point nommé dans le contexte actuel où l'affaire DSK nous montre la face sombre de la politique.

Je suis allée voir "La Conquête". Cela n'a fait que confirmer l'idée que les politiciens sont prêts à tout pour recueillir un maximum de voix de tous bords, et ainsi obtenir le pouvoir pour le bien des malheureux Français et "sauver la France" qui, sans eux, risque de tomber dans le désastre des opposants. Beaucoup de spectacle, de coups de douce. Mais tout cela est bien connu. Je ne vois pas très bien la motivation de Denis Podalydès pour la réalisation de ce film.
L'histoire de Cécilia au moment des élections n'avait été divulguée qu'en partie, et j'ai été très choquée de son comportement. Jusqu'où peut-on aller (ou plutôt ne pas aller) par amour...

Ce film raconte les turpitudes de la droite, mais montrer la campagne de Ségolène Royal n'aurait pas été triste non plus. On voit en ce moment comment Ségolène se réjouit de rejoindre Martine Aubry pour faire échec à son ex-mari...

Bonjour Ghislaine,

tout cela est bien connu de toi et de moi, mais pas de tout le monde. J'ai rencontré plusieurs personnes qui ont bien aimé ce film.
Personnellement, je ne jetterai pas la pierre à Cécilia : elle n'aimait pas son mari, elle l'a quitté...

Au moins tu es direct, Remy, en ce qui concerne Cécilia. Il est vrai que le sens du devoir n'est plus beaucoup d'actualité ! "Tu dis "elle n'aimait pas son mari, elle l'a quitté" ", mais elle l'a bien aimé un jour et même longtemps, elle a eu Louis, puis, hop je ne t'aime pas, je m'en vais avec un autre, même si c'est pas le meilleur moment pour toi, j'en ai rien à f...
Pardon, même je voulais t'expliquer pourquoi ce comportement m'avait choquée, mais je suis d'une autre génération...

Il est vrai qu'aujourd'hui, on divorce comme on change de chemise. C'est un fait de société, à l'impact immense, pour les enfants, pour le logement...
C'est sûrement regrettable...
Pourquoi a-t-elle épousé Nicolas Sarkozy ? Bonne question...

Si l'on en croit le film, Cécilia a quitté N. Sarkozy au début de la campagne, car elle ne supportait plus la pression médiatique. Elle est revenue quand-même, peu après, le temps de finir la campagne, afin de sauver les apparences.
Il fallait que le Président soit fort pour tenir le coup comme il l'a fait. D'un autre côté, il n'a pas dû avoir trop de mal à trouver des remplaçantes, d'après le film, ce qui paraît logique.

Nous sommes en conversation presque directe, c'est amusant. Nous sommes combien en ligne ?

eh oui, il semblerait que ce ne soit pas convenable d'être un homme seul à la tête du gouvernement. Il lui fallait absolument quelqu'un, il n'a pas eu trop de mal et espérons que ce ne soit pas que pour quelque temps, surtout qu'un bébé est en route. Ca l'occupera s'il n'est pas réélu. Encore un garçon ??

Je suis allé au Furet du Nord cet après-midi. Je suis tombé sur un livre relatant des conversations "off" entre les auteurs du livre - des journalistes - et Nicolas Sarkozy.
Dans un extrait du bouquin, le futur président les invite chez lui, à Neuilly, et leur explique qu'il a emménagé dans ce quartier bobo (l'île de la Jatte) parce qu'il n'avait pas les moyens d'acheter au coeur de la ville, dans les quartiers très bourgeois.
Il confie à la dérobée qu'il peut faire autre chose que de la politique et que s'il n'est pas réélu, il se remettra au business, "pour faire du fric" (sic). "S'il a une vision pour la France, la politique n'est pas tout pour lui".

Quand on voit l'argent que gagne les anciens présidents, aux USA, en Angleterre ou en Allemagne (de gauche, entre parenthèses), il est vrai que ça peut rapporter gros, un passage au pouvoir...