Voyage - chili pour retrouver une famille biologique 2010"
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Voyage - chili pour retrouver une famille biologique 2010"
voyage au Chili
du 14 Juin au 19 Juillet 2010 (récit de Ruth Despagne)
Pourquoi ? Mon fils Carlos adopté à l’âge de 8 ans s’est finalement décidé à l’âge de 36 ans de faire des recherches de sa mère et de sa famille biologiques au Chili.
Il a commencé par contacter le consulat chilien pour avoir l’adresse de sa mère. Une fois au Chili il fallait contacter la police spécialisée dans les rencontres familiales.
14 Juin 2010 : départ de Paris Charles de Gaulle à 23h20.
15 Juin : Arrivé après 14heures de vol à 7h20 à l’aéroport de Santiago Arturo Merino Benitez. Nous prenons un minibus qui nous a conduit directement devant notre hostel a la plaza de Armas, la place principale de Santiago datant de 1541. C’est ici que Pedro Valdivia fonda la ville de Santiago.
L’hostal se trouve au 6ième étage de l’un des immeubles formant la place avec une vue spectaculaire sur la place, une partie de la ville et les montagnes.
Après trois jours de repos dans une chambre double nous rejoignons la chambre à 8 personnes afin de réduire le prix par nuit et par personne à 10 E. Nous essayons de trouver une chambre chez le particulier, mais en vain.
16 Juin : Dès tôt le matin la télé marche pour transmettre la coupe du football de l’Afrique du Sud, car aujourd’hui c’est le Chili qui a joué et a gagné. Sur la place en bas il y a la fête et toute la journée des bandes scandant et chantant, agitant les fanons passent dans les rues. Beaucoup de gens se mettent en costume Guignol.
L’information touristique située sur la plaza de Armas en face nous renseigne sur l’adresse de la casa del niño et nous explique aussi que pour notre cas, ce sera la police des rencontres familiales qui interviendra pour nous. C’est elle qui nous dira si la mère biologique de Carlos, dont nous connaissons une adresse par l’ambassade est en vie ou non.
Pour réaliser un souhait de Carlos (je lui avais fait visiter ce symbole de Santiago juste avant son départ en Août 1982) nous montons l’après-midi par le funiculaire sur le mont San Cristobal, jadis appelé mont des dieux par les peuples d’origines. Jadis surmonté d’une croix, c’est la vierge de l’immaculée conception qui surplomb le mont depuis 1904. Elle a été érigée pour fêter le 50ème anniversaire du dogme de l’immaculée conception.
17 Juin : Encore le foot. C’est la France contre le Mexique, la fête continue car il y a un français à l’hostel. Notre histoire faisant grand écho à l’hostel, les employés cherchent à nous être utiles, mais n’arrivent pas à leur fin. Par conséquent nous allons nous même voir la police spécialisée pour les rencontres familiales, affaires courantes au Chili. Le policier prend nos coordonnées et nous promet de faire des recherches sur place, mais nous déconseille d’aller nous-mêmes dans la banlieue à l’adresse indiquée de sa mère. Il nous rappellera.
18 Juin : Attente de l’appel du Sergente Hector Riquelme Navarete pour nous enseigner sur la famille de Carlos. Finalement, il nous appelle l’après-midi pour nous dire que sa mère n’habite plus á l’adresse indiqué, mais qu’il nous donne feu vert pour le lendemain pour rendre visite à Monsieur German Riveros Calderen, le mari de Flora Garib décédée, famille d’accueil de Carlos avant 1983. Pas facile de retrouver la rue sur le plan (il y a un doute sur l’appellation) et l’arrêt de bus le plus près. Finalement nous décidons d’y aller en taxi.
L’après-midi nous allons voir le palais de la Moneda et visiter son centre culturel qui se trouve au sous-sol lumineux et spacieux pour voir une exposition sur les masques de l’Equateur ainsi qu’une exposition photos des différents vues et rencontres de nuit à Santiago.
19 Juin : Départ en taxi pour rendre visite à Monsieur German Riveros, veuf de Flora Garib. Nous arrivons devant une grille fermée, s’ouvrant sur un petit jardin délaissé abritant au fond une baraque en bois genre favelas ou bidon ville, usé, sale, triste. Je reconnais bien le jardin et la maison, j’y suis venu chercher Carlos en 1983 à la même époque de l’année.
du 14 Juin au 19 Juillet 2010 (récit de Ruth Despagne)
Pourquoi ? Mon fils Carlos adopté à l’âge de 8 ans s’est finalement décidé à l’âge de 36 ans de faire des recherches de sa mère et de sa famille biologiques au Chili.
Il a commencé par contacter le consulat chilien pour avoir l’adresse de sa mère. Une fois au Chili il fallait contacter la police spécialisée dans les rencontres familiales.
14 Juin 2010 : départ de Paris Charles de Gaulle à 23h20.
15 Juin : Arrivé après 14heures de vol à 7h20 à l’aéroport de Santiago Arturo Merino Benitez. Nous prenons un minibus qui nous a conduit directement devant notre hostel a la plaza de Armas, la place principale de Santiago datant de 1541. C’est ici que Pedro Valdivia fonda la ville de Santiago.
L’hostal se trouve au 6ième étage de l’un des immeubles formant la place avec une vue spectaculaire sur la place, une partie de la ville et les montagnes.
Après trois jours de repos dans une chambre double nous rejoignons la chambre à 8 personnes afin de réduire le prix par nuit et par personne à 10 E. Nous essayons de trouver une chambre chez le particulier, mais en vain.
16 Juin : Dès tôt le matin la télé marche pour transmettre la coupe du football de l’Afrique du Sud, car aujourd’hui c’est le Chili qui a joué et a gagné. Sur la place en bas il y a la fête et toute la journée des bandes scandant et chantant, agitant les fanons passent dans les rues. Beaucoup de gens se mettent en costume Guignol.
L’information touristique située sur la plaza de Armas en face nous renseigne sur l’adresse de la casa del niño et nous explique aussi que pour notre cas, ce sera la police des rencontres familiales qui interviendra pour nous. C’est elle qui nous dira si la mère biologique de Carlos, dont nous connaissons une adresse par l’ambassade est en vie ou non.
Pour réaliser un souhait de Carlos (je lui avais fait visiter ce symbole de Santiago juste avant son départ en Août 1982) nous montons l’après-midi par le funiculaire sur le mont San Cristobal, jadis appelé mont des dieux par les peuples d’origines. Jadis surmonté d’une croix, c’est la vierge de l’immaculée conception qui surplomb le mont depuis 1904. Elle a été érigée pour fêter le 50ème anniversaire du dogme de l’immaculée conception.
17 Juin : Encore le foot. C’est la France contre le Mexique, la fête continue car il y a un français à l’hostel. Notre histoire faisant grand écho à l’hostel, les employés cherchent à nous être utiles, mais n’arrivent pas à leur fin. Par conséquent nous allons nous même voir la police spécialisée pour les rencontres familiales, affaires courantes au Chili. Le policier prend nos coordonnées et nous promet de faire des recherches sur place, mais nous déconseille d’aller nous-mêmes dans la banlieue à l’adresse indiquée de sa mère. Il nous rappellera.
18 Juin : Attente de l’appel du Sergente Hector Riquelme Navarete pour nous enseigner sur la famille de Carlos. Finalement, il nous appelle l’après-midi pour nous dire que sa mère n’habite plus á l’adresse indiqué, mais qu’il nous donne feu vert pour le lendemain pour rendre visite à Monsieur German Riveros Calderen, le mari de Flora Garib décédée, famille d’accueil de Carlos avant 1983. Pas facile de retrouver la rue sur le plan (il y a un doute sur l’appellation) et l’arrêt de bus le plus près. Finalement nous décidons d’y aller en taxi.
L’après-midi nous allons voir le palais de la Moneda et visiter son centre culturel qui se trouve au sous-sol lumineux et spacieux pour voir une exposition sur les masques de l’Equateur ainsi qu’une exposition photos des différents vues et rencontres de nuit à Santiago.
19 Juin : Départ en taxi pour rendre visite à Monsieur German Riveros, veuf de Flora Garib. Nous arrivons devant une grille fermée, s’ouvrant sur un petit jardin délaissé abritant au fond une baraque en bois genre favelas ou bidon ville, usé, sale, triste. Je reconnais bien le jardin et la maison, j’y suis venu chercher Carlos en 1983 à la même époque de l’année.
ruthD- Messages : 12
Lieu : Berlin
Langues : Allemande (Langue maternelle), Es, Fr
suite voyage chili pages 3 et 4
On y rencontre deux jeunes femmes, qui s’occupent avec leur famille du vieux Monsieur de 83 ans tout en étant ses locataires des 3 petites pièces où les 8 enfants de German et Flora et les 5 enfants accueillis ont logés à l’époque. Carlos fut l’un de ces 5 enfants en accueil. Comme German est content de revoir Carlos et vice versa, nous décidons de fêter la fête de père le lendemain avec lui (ses propres enfants ne s’occupent pas de lui).
20 Juin : Nous rendons donc encore visite à German Riveros. Les deux jeunes femmes nous ont préparé un bon repas, viande, riz et salade de tomate aux oignons. Carlos est épaté de la salade de tomates et demande la recette. Nous apportons le gâteau chilien, un grand gâteau à la crème, le café, le thé, le coca-cola, une eau de Cologne et un after-shave pour German, ce qu’il avait souhaité. L’après-midi nous faisons une petite promenade pour monter sur une colline.
22 Juin : En dépit de la réponse du carabiniero du 21 Juin qu’il faut attendre, je me rends encore chez lui pour trouver l’adresse des autres enfants accueillis chez Flora Garib au temps de Carlos. German n’en a pas de souvenir. Carlos, déjà étant dégouté et sans espoir, ne m’accompagne pas. Mais en vain, le policier me renseigne qu’il faut connaitre le nom de famille du père et de la mère pour pouvoir trouver une personne.
Afin de me contenter, le carabinier me montre ses recherches sur le site concerné du gouvernement. Voilà ce qui en sort : La maman de Carlos ainsi que son mari (celui qui d’après les papiers a maltraité Carlos comme enfant) sont recherchés par la justice pour agressions et vol voir presque homicide. Ils paraissent encore sur l’adresse connue, mais ne semblent plus y vivre. Sur le site il apparaît une photo du mari de la maman de Carlos, mais pas d’elle.
Je demande pour le père de Carlos, s’il était un disparu au temps de Pinochet, mais il n’apparaît même pas comme décédé. Résultat : La police de rencontre familiale va attendre que la mère de Carlos soit retrouvée par la justice.
C’est la raison pour laquelle nous décidons de voyager. J’achète le ticket bus pour San Pedro de Atacama dans le désert de l’Atacama, le désert le plus sec du monde au Nord du Chili.
23 Juin : Départ á 15h30. Les bus sont équipés de sièges agréables pour dormir.
24 Juin : Arrivé à San Pedro di Atacama après 22 h de route et un changement de bus pour problème de moteur. Quelqu’un de l’hostal déjà réservé par mes soins viens nous chercher à l’arrêt. Nous voilà encore dans une pièce à 6 lits. Les maisons de ce village sont faites d’adobe, mur en paille et en terre. L’hostal est propre. C’est un village touristique, où l’on trouve uniquement des agences de voyages pour voir le désert, des restaurants, des hostals et hôtels, des commerces, de l’artisanat. On se trouve à 2400 m d’altitude.
Parallèle à la côte s’étend la cordillère de Domeyko, large en moyenne de 50 km, ensuite vers l’est la dépression andine d’environ 1000 m et plus d’altitude. On y trouve de nombreux lacs (salares) avec l’une des plus grandes concentrations de sel au monde et aussi des oasis, comme San Pedro. Puis vient la Cordillère des Andes qui monte progressivement jusqu’à 4000 m, le haut plateau (l’altiplano) parsemé de volcans et de sommets de 6000 m.
La cordillère des Andes occupe toute la côte est de l’Amérique du Sud, étant de moins en moins élevée vers le sud. Il y a 35 millions d’années que 2 plaques terrestres se sont rencontrées pour former ces montagnes, les plus jeunes du monde.
25 Juin : Malheureusement, j’ai toujours des problèmes avec ma tension. Ne me sentant pas bien, je vais à l’hôpital pour prendre ma tension. On me soigne. J’y irai tous les jours.
L’après-midi nous faisons une ballade en minibus pour la vallée de la lune, la vallée de la muerte et pour voir la pleine lune. De loin on voit les lumières du camp de base du projet ALMA (une association Europe-USA-Japon). A 5000 m d’altitude on construit le plus grand observatoire radio astronomique du monde avec 66 radiotélescopes devant être près en 2012.
26 Juin : L’après-midi excursion dans le salar de Atacama, voir quelques lagunes. De loin, quelques flamants roses. Au regret de Carlos, ils ne viennent pas tout près en hiver. Dans une des lagunes l’eau est chaude au sol et froide à la surface. On peut s’y baigner.
27 Juin : Ce dimanche, lundi et mardi les 28 et 29 Juin, c’est la grande fête patronale avec des danses des différentes communautés consacrées à Saint Pierre. Très étrange. La procession finale a lieu mardi.
L’église de San Pedro date du 17ième siècle.
20 Juin : Nous rendons donc encore visite à German Riveros. Les deux jeunes femmes nous ont préparé un bon repas, viande, riz et salade de tomate aux oignons. Carlos est épaté de la salade de tomates et demande la recette. Nous apportons le gâteau chilien, un grand gâteau à la crème, le café, le thé, le coca-cola, une eau de Cologne et un after-shave pour German, ce qu’il avait souhaité. L’après-midi nous faisons une petite promenade pour monter sur une colline.
22 Juin : En dépit de la réponse du carabiniero du 21 Juin qu’il faut attendre, je me rends encore chez lui pour trouver l’adresse des autres enfants accueillis chez Flora Garib au temps de Carlos. German n’en a pas de souvenir. Carlos, déjà étant dégouté et sans espoir, ne m’accompagne pas. Mais en vain, le policier me renseigne qu’il faut connaitre le nom de famille du père et de la mère pour pouvoir trouver une personne.
Afin de me contenter, le carabinier me montre ses recherches sur le site concerné du gouvernement. Voilà ce qui en sort : La maman de Carlos ainsi que son mari (celui qui d’après les papiers a maltraité Carlos comme enfant) sont recherchés par la justice pour agressions et vol voir presque homicide. Ils paraissent encore sur l’adresse connue, mais ne semblent plus y vivre. Sur le site il apparaît une photo du mari de la maman de Carlos, mais pas d’elle.
Je demande pour le père de Carlos, s’il était un disparu au temps de Pinochet, mais il n’apparaît même pas comme décédé. Résultat : La police de rencontre familiale va attendre que la mère de Carlos soit retrouvée par la justice.
C’est la raison pour laquelle nous décidons de voyager. J’achète le ticket bus pour San Pedro de Atacama dans le désert de l’Atacama, le désert le plus sec du monde au Nord du Chili.
23 Juin : Départ á 15h30. Les bus sont équipés de sièges agréables pour dormir.
24 Juin : Arrivé à San Pedro di Atacama après 22 h de route et un changement de bus pour problème de moteur. Quelqu’un de l’hostal déjà réservé par mes soins viens nous chercher à l’arrêt. Nous voilà encore dans une pièce à 6 lits. Les maisons de ce village sont faites d’adobe, mur en paille et en terre. L’hostal est propre. C’est un village touristique, où l’on trouve uniquement des agences de voyages pour voir le désert, des restaurants, des hostals et hôtels, des commerces, de l’artisanat. On se trouve à 2400 m d’altitude.
Parallèle à la côte s’étend la cordillère de Domeyko, large en moyenne de 50 km, ensuite vers l’est la dépression andine d’environ 1000 m et plus d’altitude. On y trouve de nombreux lacs (salares) avec l’une des plus grandes concentrations de sel au monde et aussi des oasis, comme San Pedro. Puis vient la Cordillère des Andes qui monte progressivement jusqu’à 4000 m, le haut plateau (l’altiplano) parsemé de volcans et de sommets de 6000 m.
La cordillère des Andes occupe toute la côte est de l’Amérique du Sud, étant de moins en moins élevée vers le sud. Il y a 35 millions d’années que 2 plaques terrestres se sont rencontrées pour former ces montagnes, les plus jeunes du monde.
25 Juin : Malheureusement, j’ai toujours des problèmes avec ma tension. Ne me sentant pas bien, je vais à l’hôpital pour prendre ma tension. On me soigne. J’y irai tous les jours.
L’après-midi nous faisons une ballade en minibus pour la vallée de la lune, la vallée de la muerte et pour voir la pleine lune. De loin on voit les lumières du camp de base du projet ALMA (une association Europe-USA-Japon). A 5000 m d’altitude on construit le plus grand observatoire radio astronomique du monde avec 66 radiotélescopes devant être près en 2012.
26 Juin : L’après-midi excursion dans le salar de Atacama, voir quelques lagunes. De loin, quelques flamants roses. Au regret de Carlos, ils ne viennent pas tout près en hiver. Dans une des lagunes l’eau est chaude au sol et froide à la surface. On peut s’y baigner.
27 Juin : Ce dimanche, lundi et mardi les 28 et 29 Juin, c’est la grande fête patronale avec des danses des différentes communautés consacrées à Saint Pierre. Très étrange. La procession finale a lieu mardi.
L’église de San Pedro date du 17ième siècle.
ruthD- Messages : 12
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voyage au chili pour retrouver la famille biologique page 5 et 6 à suivre
Ses mur sont en adobe, le toit en caroubier (algorrobo, Johannisbrotbaum), la charpente est construite de cactus, en guise de clous on a pris des lanières de la peau de lama, recouverte de terre et de paille. San Pedro étant également le Saint des pécheurs, il y a aussi la fête dans les villes portières.
28 Juin : Carlos fait le tour des lagunes de l’altiplano et du salar d’Atacama. Le salar est une immense dépression saline, de plus de 100 km de long au sud de San Pedro. C’est le plus grand salar du Chili. Il est constitué de désert salé entrecoupé de lagunes (lacs salés) entourées de croûtes de sel, vaguelettes rugueuses comme pétrifiées. Ce relief unique, sous l’effet du vent de sable, prend des couleurs ocre, roses, beiges. C’est aussi la réserve nationale des flamants roses. Une partie se trouve à 4350 m d’altitude.
Pour le moment ayant peur de l’altitude à cause de la tension élevée, je prends le tour préhistorique : A quelques kms de San Pedro se trouve une ancienne forteresse, le Pukara de Quitor, Pukara = forteresse. Elle a été construite au 12ième siècle sur la cime d’un mont avec un village sur le flanc. Lors des guerres entre les différentes ethnies, elle a servie comme défense contre les Incas et en 1540 elle fut lieu de la bataille décisive contre le conquistador Franciso Aguirre qui y marqua sa victoire. Beaucoup d’Indiens, des familles entières furent égorgés. Puis un peu plus loin, dans la pleine on voit un habitât (Aldea de Tulor, 800 av. JC á 500 après JC.) avec des maisons circulaires en adobe (une a été reconstruite) enfouillés dans le sable. A quelques endroits on peut apercevoir les murs sortant du sable. Les Incas pratiquaient la médecine. Après la mort d’une personne ils l’ont disséquée pour apprendre de quoi elle était morte. Pour pouvoir comparer les différentes maladies, on a transporté ces morts en haut du volcan Licancabur (5900 m) afin de les congeler et ainsi pouvoir comparer.
29 Juin : De 11h à 13h la messe devant l’église de San Pedro, célébrée par une haute dignité de l’église catholique. Ce prêtre parlant d’une voix lente et claire, je comprends tout et cette voix me donne la sensation d’une beauté de la langue espagnole. Dans cet air frais et sous un soleil qui réchauffe les os, entouré de ce peuple d’Atacameños, cette messe fait un évènement attachant. La messe est suivie d’une procession avec les statues et des différents groupes de danseurs faisant un tour du village et s’arrêtant plusieurs fois devant des hôtels.
L’après-midi je visite le musée préhistorique de San Pedro. On peut y admirer l’évolution des ethnies ayant vécu dans cette dépression andine depuis 2000 ans av. JC. Les Atacumeños, eux y vivent depuis 800 av. J.C.
Carlos, lui il participe à un tour aux geysers à 5000 m d’altitude, où il fait entre moins10 à -15 °. Il part à 4h30 du matin pour voir le lever du soleil. Il voit aussi une vallée de cactus géants.
Le soir je participe à une explication du ciel. Dans 10 télescopes nous pouvons observer Saturne avec son anneau, des différentes nébuleuses, et d’autres astres. Nous avons des explications sur le zodiaque, notre et d’autres systèmes solaires etc. par un français et sa femme chilienne installés en plein désert. Dans cette nuit super froide, nous nous installons pour une partie de l’explication dans la grande pièce ronde de leur maison qui une ouverture dans le toit pour voir les étoiles. Tout autour de cette grande pièce ronde on aperçoit des pièces de toute beauté.
30 Juin : Journée tranquille. L’agence nous restitue l’argent pour les tours non faits. Nous nous baladons à travers le village. A midi, nous nous offrons un poulet aux frites. Normalement nous faisons la popote nous-mêmes.
A 19h départ en bus pour Chañaral.
1er Juillet : à 5h du matin, arrivée á Chañaral, une petite ville à la mer, faisant encore partie de la 3ème région, c’est à dire du désert d’Atacama. Taxi pour l’hostal, que j’avais réservé par téléphone le jour précédent. L’hostal est tenu par un vieux monsieur qui nous accueille avec une super-gentillesse à 6h du matin. Nous pouvons encore dormir. Il nous fait le petit dèj et également la cuisine pour midi. Balade dans la ville et au quai. L’après-midi je visite le petit musée contenant des photos intéressantes sur le tremblement de terre et le tsunami de 1922, des insectes, des coquillages, des pièrres semi-précieuses et ... une momie conservé dans ce désert.
Un appel téléphonique nous apprend qu’il n’y a pas de nouvelles de la police, mais Sergente Hector veut se renseigner sur la famille de Carlos. Je dois encore le rappeler.
Pour ma santé je suis super-contente : descendu près de la mer, ma tension a baissée, elle est redevenue quasi normale.
2 et 3 Juillet : à 7h du matin départ pour le parc « Pan de Azucar » avec un monsieur, dont les services taxi sont son 3ième emploi (il travaille à la mairie et parle à la radio), ce qui lui permet de vivre avec plus de commodités. Nous partageons les frais du voyage et de la nuitée dans un bungalow avec un jeune couple francais.
Il s’agit d’un parc désertique auprès de la mer avec une faune et une flore adaptée à la mer et au désert.
Carlos reste près de la mer, fait la cueillette de coquillages, d’étoiles de mer, d’oursons de mer... puis il observe les oiseaux marins comme les
28 Juin : Carlos fait le tour des lagunes de l’altiplano et du salar d’Atacama. Le salar est une immense dépression saline, de plus de 100 km de long au sud de San Pedro. C’est le plus grand salar du Chili. Il est constitué de désert salé entrecoupé de lagunes (lacs salés) entourées de croûtes de sel, vaguelettes rugueuses comme pétrifiées. Ce relief unique, sous l’effet du vent de sable, prend des couleurs ocre, roses, beiges. C’est aussi la réserve nationale des flamants roses. Une partie se trouve à 4350 m d’altitude.
Pour le moment ayant peur de l’altitude à cause de la tension élevée, je prends le tour préhistorique : A quelques kms de San Pedro se trouve une ancienne forteresse, le Pukara de Quitor, Pukara = forteresse. Elle a été construite au 12ième siècle sur la cime d’un mont avec un village sur le flanc. Lors des guerres entre les différentes ethnies, elle a servie comme défense contre les Incas et en 1540 elle fut lieu de la bataille décisive contre le conquistador Franciso Aguirre qui y marqua sa victoire. Beaucoup d’Indiens, des familles entières furent égorgés. Puis un peu plus loin, dans la pleine on voit un habitât (Aldea de Tulor, 800 av. JC á 500 après JC.) avec des maisons circulaires en adobe (une a été reconstruite) enfouillés dans le sable. A quelques endroits on peut apercevoir les murs sortant du sable. Les Incas pratiquaient la médecine. Après la mort d’une personne ils l’ont disséquée pour apprendre de quoi elle était morte. Pour pouvoir comparer les différentes maladies, on a transporté ces morts en haut du volcan Licancabur (5900 m) afin de les congeler et ainsi pouvoir comparer.
29 Juin : De 11h à 13h la messe devant l’église de San Pedro, célébrée par une haute dignité de l’église catholique. Ce prêtre parlant d’une voix lente et claire, je comprends tout et cette voix me donne la sensation d’une beauté de la langue espagnole. Dans cet air frais et sous un soleil qui réchauffe les os, entouré de ce peuple d’Atacameños, cette messe fait un évènement attachant. La messe est suivie d’une procession avec les statues et des différents groupes de danseurs faisant un tour du village et s’arrêtant plusieurs fois devant des hôtels.
L’après-midi je visite le musée préhistorique de San Pedro. On peut y admirer l’évolution des ethnies ayant vécu dans cette dépression andine depuis 2000 ans av. JC. Les Atacumeños, eux y vivent depuis 800 av. J.C.
Carlos, lui il participe à un tour aux geysers à 5000 m d’altitude, où il fait entre moins10 à -15 °. Il part à 4h30 du matin pour voir le lever du soleil. Il voit aussi une vallée de cactus géants.
Le soir je participe à une explication du ciel. Dans 10 télescopes nous pouvons observer Saturne avec son anneau, des différentes nébuleuses, et d’autres astres. Nous avons des explications sur le zodiaque, notre et d’autres systèmes solaires etc. par un français et sa femme chilienne installés en plein désert. Dans cette nuit super froide, nous nous installons pour une partie de l’explication dans la grande pièce ronde de leur maison qui une ouverture dans le toit pour voir les étoiles. Tout autour de cette grande pièce ronde on aperçoit des pièces de toute beauté.
30 Juin : Journée tranquille. L’agence nous restitue l’argent pour les tours non faits. Nous nous baladons à travers le village. A midi, nous nous offrons un poulet aux frites. Normalement nous faisons la popote nous-mêmes.
A 19h départ en bus pour Chañaral.
1er Juillet : à 5h du matin, arrivée á Chañaral, une petite ville à la mer, faisant encore partie de la 3ème région, c’est à dire du désert d’Atacama. Taxi pour l’hostal, que j’avais réservé par téléphone le jour précédent. L’hostal est tenu par un vieux monsieur qui nous accueille avec une super-gentillesse à 6h du matin. Nous pouvons encore dormir. Il nous fait le petit dèj et également la cuisine pour midi. Balade dans la ville et au quai. L’après-midi je visite le petit musée contenant des photos intéressantes sur le tremblement de terre et le tsunami de 1922, des insectes, des coquillages, des pièrres semi-précieuses et ... une momie conservé dans ce désert.
Un appel téléphonique nous apprend qu’il n’y a pas de nouvelles de la police, mais Sergente Hector veut se renseigner sur la famille de Carlos. Je dois encore le rappeler.
Pour ma santé je suis super-contente : descendu près de la mer, ma tension a baissée, elle est redevenue quasi normale.
2 et 3 Juillet : à 7h du matin départ pour le parc « Pan de Azucar » avec un monsieur, dont les services taxi sont son 3ième emploi (il travaille à la mairie et parle à la radio), ce qui lui permet de vivre avec plus de commodités. Nous partageons les frais du voyage et de la nuitée dans un bungalow avec un jeune couple francais.
Il s’agit d’un parc désertique auprès de la mer avec une faune et une flore adaptée à la mer et au désert.
Carlos reste près de la mer, fait la cueillette de coquillages, d’étoiles de mer, d’oursons de mer... puis il observe les oiseaux marins comme les
ruthD- Messages : 12
Lieu : Berlin
Langues : Allemande (Langue maternelle), Es, Fr
Re: Voyage - chili pour retrouver une famille biologique 2010"
Bonjour Ruth
Ce petit mail pour te dire que je lis toujours avec beaucoup d'attention ton périple passionnant et les photos sont magnifiques
Muriel
Ce petit mail pour te dire que je lis toujours avec beaucoup d'attention ton périple passionnant et les photos sont magnifiques
Muriel
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La langue c'est Le Lien,
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La Lengua es el Nexo de unión,
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MurielB- Admin
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voyage au chili pour retrouver la famille biologique page 7 et 8 à suivre
pélicans et autres, voit entrer les pêcheurs avec leur cargaison de poissons, voit des gros lèzards dans les rochers. Il en est très heureux.
Les français et moi, nous faisons une rando de 20 km jusqu’au Mirador, retour à travers des montagnes à l’aspect lunaire, à une végétation prèsque abondante de différents cactus et d’autres plantes dont des cactus à une hauteur de plus de 2 à 3 m.
En 1830 le pionnier des mines chiliennes Diego de Almeyda fonda le port de Chañaral et lutta pour l’indépendance du Chili. Il fut accompagné par le naturaliste allemand Rudolfo Amado Philippi explorant le désert de l’Atacama de 1853 á 1860 en classifiant 97 types de faune et 419 espèces de flore régionales ainsi que les richesses minières du désert. En 1850 et 1860 découvertes de la mine de cuivre de Carrizalillo entraînant un grand développement du port de Pan de Azucar. 20 ans plus tard, cela fut déjà le déclin à cause des coûts élevés et des lois défavorables. 1890 fermetures de la douane de Pan de Azucar. En 1914 les belles maisons furent détruites, le bois cher emporté en bateau pour le réemployer ailleurs. En 1929 les quelques maisons restantes furent détruites par le feu.
Le soir nous préparons nous-même du poisson pêché le matin par les pêcheurs. Le lendemain je me joins à Carlos. Le soir, pour le retour, notre couple francais n’est pas au RV, nous nous faisons des soucis pour eux, plus tard à Chañaral, je les retrouve sains et saufs. Nuit encore à Chañaral.
4 Juillet : 9h départ pour Serena, 7 heures de bus. Tout au long du trajet, des montagnes désertiques. Au fur et à mesure d’arriver à Serena le paysage se rempli de cactus et le sol autour des caillasses devient de plus en plus vert.
, cette année, il s’agit du phénomène El Niño, un courant atmosphérique qui se manifeste tous les 5 à 10 ans environ, et qui apporte de la pluie. Grâce à ce courant nous pouvons assister au phénomène du désert fleuri. Les plantes poussent et le désert va fleurir d’ici quelques semaines.
En haut du parc de Pan de Azucar par contre, c’est la brume matinale, la chamanchaca, qui fait pousser la végétation. A cet endroit on a installé des attrape-brume, utilisant la brume comme source d’eau.
Vers 16h, nous voilà à Serena, une petite ville coloniale très agréable. Quelques vieux bâtiments. Carlos est content de pouvoir prendre en photo les super-grands camions américains.
La Papaye, c’est un fruit que l’on mange avec la peau, on enlève les pépins et on le sucre. On s’en sert en médecine pour faire dissoudre les cailloux rénaux. Le Chili en exporte la moitié de sa production en Allemagne pour des fins
pharmaceutiques.
5 Juillet : Nous voilà partis pour un tour à l’île de Damas pour voir les phoques, les dauphins et les pingouins. Après 2 heures de route vers le nord à travers le désert vert pleins de hauts cactus d’un âge de 500 à 600 ans aux fleurs rouges se relevant comme parasite, en passant des mines de cuivre et d’anciennes mines de fer, nous arrivons dans un petit port de pêche.
C’est ici d’ailleurs que les miniers chiliens étaient emprisonnés au fond de la mine fin 2010.
Après discussion de prix, nous embarquons sur un bateau de pêcheur à moteur pour finalement voir beaucoup de phoques, 2 lions de mer prenant le soleil sur les rochers d’une île, des dauphins jouant dans l’eau, des loutres de mer, des pélicans, petits vautours, canards, mouettes et d’autres espèces d’oiseaux. Voilà Carlos dans son élément et heureux. La mer n’atteint jamais plus que 11 à 15 degrés, l’eau froide étant due au courant maritime froid Humboldt, une côté de son ellipse jouxtant la côte chilienne.
6 Juillet : Trajet en bus pour Pisco Elqui dans la vallée d’Elqui. Le soir, je visite la distillerie de Pisco, une sorte de Cognac ou Armagnac, fait à partir de vin de raisins très sucrés grâce au soleil de la vallée, importés par les espagnols. On fabrique le Pisco « tres Erres » (les noms des trois inventeurs commençant par un R) et depuis peu le pisco Mistral, dédié à la célèbre poétesse Gabriéla Mistral, née et morte dans cette vallée. On le boit avec du citron ou de la papaye comme long drink. D’ailleurs, l’Argentine et le Chili se dispute l’invention du Pisco. Nous habitons dans un hostal (au nom de San Pedro) dont le gardien est un chilien ayant vécu longtemps en France. Le soir, comme il fait assez frisquet, nous allons au resto, une terrasse avec une cheminée. Dans l’intention de nous réchauffer nous mangeons beaucoup.
nous mangeons beaucoup.
7 Juillet : Carlos reste auprès de l’auberge prenant le soleil, discutant avec le gardien, se promenant dans le village. C’est cet aubergiste qui convainc Carlos de se rendre directement chez sa mer sans tenir compte des avertissements de la police. C’est ce que nous allons faire. Moi, je fais une longue ballade jusqu’au fond de la vallée en stop et a pied, rencontrant un village artisanal. Des bus entiers y arrivent les WE et pendant les vacances !
8 Juillet : Départ pour Santiago. Nous traversons pendant 6 heures le semi-désert, des monts couverts de cactus à taille d’homme et plus hauts et le sol couvert d’un tapis vert grâce à la pluie exceptionnelle de cette année, de temps en temps quelques arbres dans les vallées. On aperçoit même un parc d’éoliennes auprès de la mer et une petite installation de plaques
Les français et moi, nous faisons une rando de 20 km jusqu’au Mirador, retour à travers des montagnes à l’aspect lunaire, à une végétation prèsque abondante de différents cactus et d’autres plantes dont des cactus à une hauteur de plus de 2 à 3 m.
En 1830 le pionnier des mines chiliennes Diego de Almeyda fonda le port de Chañaral et lutta pour l’indépendance du Chili. Il fut accompagné par le naturaliste allemand Rudolfo Amado Philippi explorant le désert de l’Atacama de 1853 á 1860 en classifiant 97 types de faune et 419 espèces de flore régionales ainsi que les richesses minières du désert. En 1850 et 1860 découvertes de la mine de cuivre de Carrizalillo entraînant un grand développement du port de Pan de Azucar. 20 ans plus tard, cela fut déjà le déclin à cause des coûts élevés et des lois défavorables. 1890 fermetures de la douane de Pan de Azucar. En 1914 les belles maisons furent détruites, le bois cher emporté en bateau pour le réemployer ailleurs. En 1929 les quelques maisons restantes furent détruites par le feu.
Le soir nous préparons nous-même du poisson pêché le matin par les pêcheurs. Le lendemain je me joins à Carlos. Le soir, pour le retour, notre couple francais n’est pas au RV, nous nous faisons des soucis pour eux, plus tard à Chañaral, je les retrouve sains et saufs. Nuit encore à Chañaral.
4 Juillet : 9h départ pour Serena, 7 heures de bus. Tout au long du trajet, des montagnes désertiques. Au fur et à mesure d’arriver à Serena le paysage se rempli de cactus et le sol autour des caillasses devient de plus en plus vert.
, cette année, il s’agit du phénomène El Niño, un courant atmosphérique qui se manifeste tous les 5 à 10 ans environ, et qui apporte de la pluie. Grâce à ce courant nous pouvons assister au phénomène du désert fleuri. Les plantes poussent et le désert va fleurir d’ici quelques semaines.
En haut du parc de Pan de Azucar par contre, c’est la brume matinale, la chamanchaca, qui fait pousser la végétation. A cet endroit on a installé des attrape-brume, utilisant la brume comme source d’eau.
Vers 16h, nous voilà à Serena, une petite ville coloniale très agréable. Quelques vieux bâtiments. Carlos est content de pouvoir prendre en photo les super-grands camions américains.
La Papaye, c’est un fruit que l’on mange avec la peau, on enlève les pépins et on le sucre. On s’en sert en médecine pour faire dissoudre les cailloux rénaux. Le Chili en exporte la moitié de sa production en Allemagne pour des fins
pharmaceutiques.
5 Juillet : Nous voilà partis pour un tour à l’île de Damas pour voir les phoques, les dauphins et les pingouins. Après 2 heures de route vers le nord à travers le désert vert pleins de hauts cactus d’un âge de 500 à 600 ans aux fleurs rouges se relevant comme parasite, en passant des mines de cuivre et d’anciennes mines de fer, nous arrivons dans un petit port de pêche.
C’est ici d’ailleurs que les miniers chiliens étaient emprisonnés au fond de la mine fin 2010.
Après discussion de prix, nous embarquons sur un bateau de pêcheur à moteur pour finalement voir beaucoup de phoques, 2 lions de mer prenant le soleil sur les rochers d’une île, des dauphins jouant dans l’eau, des loutres de mer, des pélicans, petits vautours, canards, mouettes et d’autres espèces d’oiseaux. Voilà Carlos dans son élément et heureux. La mer n’atteint jamais plus que 11 à 15 degrés, l’eau froide étant due au courant maritime froid Humboldt, une côté de son ellipse jouxtant la côte chilienne.
6 Juillet : Trajet en bus pour Pisco Elqui dans la vallée d’Elqui. Le soir, je visite la distillerie de Pisco, une sorte de Cognac ou Armagnac, fait à partir de vin de raisins très sucrés grâce au soleil de la vallée, importés par les espagnols. On fabrique le Pisco « tres Erres » (les noms des trois inventeurs commençant par un R) et depuis peu le pisco Mistral, dédié à la célèbre poétesse Gabriéla Mistral, née et morte dans cette vallée. On le boit avec du citron ou de la papaye comme long drink. D’ailleurs, l’Argentine et le Chili se dispute l’invention du Pisco. Nous habitons dans un hostal (au nom de San Pedro) dont le gardien est un chilien ayant vécu longtemps en France. Le soir, comme il fait assez frisquet, nous allons au resto, une terrasse avec une cheminée. Dans l’intention de nous réchauffer nous mangeons beaucoup.
nous mangeons beaucoup.
7 Juillet : Carlos reste auprès de l’auberge prenant le soleil, discutant avec le gardien, se promenant dans le village. C’est cet aubergiste qui convainc Carlos de se rendre directement chez sa mer sans tenir compte des avertissements de la police. C’est ce que nous allons faire. Moi, je fais une longue ballade jusqu’au fond de la vallée en stop et a pied, rencontrant un village artisanal. Des bus entiers y arrivent les WE et pendant les vacances !
8 Juillet : Départ pour Santiago. Nous traversons pendant 6 heures le semi-désert, des monts couverts de cactus à taille d’homme et plus hauts et le sol couvert d’un tapis vert grâce à la pluie exceptionnelle de cette année, de temps en temps quelques arbres dans les vallées. On aperçoit même un parc d’éoliennes auprès de la mer et une petite installation de plaques
ruthD- Messages : 12
Lieu : Berlin
Langues : Allemande (Langue maternelle), Es, Fr
Re: Voyage - chili pour retrouver une famille biologique 2010"
Nous attendons avec impatience la suite de votre voyage au Chili, et des nouvelles de Carlos pour savoir s'il a peut-être eu des nouvelles de sa famille, avant son adoption.
Récit très intéressant et photos magnifiques !!
Récit très intéressant et photos magnifiques !!
Guilaine- Messages : 1122
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Gb, De, Es,It
voyage au chili pour retrouver la famille biologique page 9 à 11 (fin)
solaires. En approchant Santiago, les hautes collines cèdent la place à la vue de hautes montagnes enneigées.
Diverses compagnies de bus nationales et régionales se font concurrence. A commodité semblable, les prix diffèrent suivant la compagnie et suivant le jour. Le leader « Tur Bus » fait la publicité pour les achats à l’avance semblables aux chemins de fer en Europe.
A mi-chemin on aurait pu arrêter dans une ville thermale (termes de Socos) ou bien dans un parc national (Jorge Fray) à la forêt humide et luxuriante grâce à la Chamancaca ou à la vallée del Encanto avec des pétroglyphes.
Depuis décembre dernier on assiste à un boom de vente de voitures en Chili (la vente est doublée) !
L’après-midi on devait aller voir le carabinier Sergente Hector, il nous dit de venir le lendemain.
9 Juillet : Au lieu de rencontrer le Sergente Hector, nous essayons encore d’avoir des renseignements auprès du registre civil concernant la famille biologique de Carlos. On nous fait aller á la « corporacion judicial » un renseignement judiciaire gratuit. Une gentille avocate nous promet d’essayer une autre voix que les carabiniers, grâce à une amie au registre civil, pour retrouver des traces de la famille biologique de Carlos. Elle nous explique aussi le système de l’enregistrement civil chilien. A son conseil, de retour auprès du registre civil, nous essayons d’obtenir le certificat de décès du père de Carlos et l’extrait de naissance de son frère, mais en vain, faut de connaissance de lieu de naissance et de décès. De retour chez elle, notre gentille avocate nous fait comprendre que les employés du registre civil ne se donnent pas la peine de faire des recherches pour nous. Peut-être y arrivera-t-elle ? Un jour plus tard, la donne étant changée et le jour précédant notre départ étant férié, malheureusement je n’aurai plus l’occasion ni de voir où elle était arrivée ni de la remercier de ses services. Je ne connais pas son nom et je ne me souviens pas de l’adresse de la « corporacion judicial ».
Carlos souhaitant vivement aller á l’île de Pâques, je fais maintes recherches sur l’Internet pour trouver une place d’avion, finalement nous réussissons d’acheter un voyage de 3 jours auprès d’une agence LAN, la seule compagnie allant à l’île de Pâques. Moi, je réussis à y réserver un hostal. La cause de la pénurie de places d’avion est l’éclipse solaire totale du 11 Juillet sur l’île de Pâques. Elle peut être visible à Santiago à 48%, mais le ciel sera couvert, nous on ne la verra pas. Les scientifiques vont sur l’île de Pâques pour étudier les flammes solaires, un phénomène existant toujours mais pouvant se voir uniquement lors d’une éclipse. Il s’agit de champs magnétiques et de langues de gaz sur la surface solaire
Un romancier chilien célèbre : Francisco Coloane né en 1910, décédé en 2002 originaire de la Patagonie. Il a écrit plusieurs romans sur la Patagonie, comme terre de feu, Cap Horn, El guanaco (le lama), le dernier mousse, le golf de peine, le sillage de la Baleine.
L’écrivain anglais Bruce Chatwin, mort en 1989, a également décrit la Patagonie (En Patagonie, Qu’est-ce que je fais là).
Moi-même, j’ai visité le musée préhistorique de Santiago : il y a 50 000 ans, les hommes arrivent de l’Asie par l’étroit de Béring. De 15 á 8 000 ans a. JC nous parlons de la période paléo-indio, de 8 000 á 0 a. JC de la période archaïque. Vers 7 000 ans a. JC les conditions climatiques deviennent pareilles aux nôtres. Avant l’arrivée des espagnols on rencontre 14 différents langues de peuples à diverses caractéristiques et aux divers développements. Vers 1500, c’est les Incas qui arrivent, en même temps, en 1492 Cristobal Colón arrive au San Salvador. Après avoir fait 3 autres voyages il va mourir sans savoir qu’il a découvert un nouveau continent. Entre 1590 et 1634 Hernando de Magellan découvre l’étroit de Magellan. En 1463, c’est Diego de Almagro qui découvre le Chili.
10 Juillet : La mère de Carlos, se cache-t-elle peut-être devant la police ? C’est la raison pour laquelle nous allons lui rendre visite par nos propres moyens et sans demander l’accord de la police. L’artiste de l’hostal nous accompagne. Arrivés sur place nous voyons effectivement une maison barrée et nous posons des questions aux voisines se trouvant sur la rue. Soudain, au coin, nous apercevons une petite veille femme : la maman
de Carlos.
Nous voilà au bout de nos recherches : La maman de Carlos tombe dans les bras de son fils et pleure !
Elle nous invite dans sa maison se trouvant derrière celle à l’adresse connue, juste après le coin. Quel taudis ! Nous lui proposons d’aller manger au resto du coin, elle refuse. Finalement nous mangeons avec elle ce qu’elle avait préparé pour elle-même : une très bonne soupe au poulet bien chilienne du nom de Cazuela. Nous ne manquons pas de rester cois. Quelle différence entre le taudis et le repas opulente ! C’est justement cette soupe que Carlos adore.
Quelques heures écoulées, nous la quittons en se donnant RV pour le lendemain matin pour rendre visite à Alberto, son autre fils, frère ainé de Carlos qu’elle a retrouvé, il y a 4 ans par l’intermédiaire des carabiniers et de la Télé.
11 Juillet : Visite chez la maman de Carlos à Renca. Elle est super heureuse, elle a rangé et nettoyée sa maison. Elle s’est fait belle, s’est maquillèe. Elle nous fait encore une bonne cazuela à la viande de bœuf et aux vermicelles. Son mari doit arriver pour 13 heures pour conduire chez Alberto. Ne le voyant pas arriver, je rentre à l’hostal pour me reposer pour ce soir, nuit d’avion pour l’île de Pâques. Carlos reste encore.
A Renca, dès l’arrivé du mari, celui-ci emmène les deux chez Alberto qui habite dans un petit village au sud-est de Santiago. Le soir vers 10 h, juste avant de partir pour l’île de pâques ils arrivent ensemble à l’hostal. Nous avons juste le temps de faire connaissance et bavarder un peu. Puis Alberto va chez sa mère où il est restera jusqu’à notre retour le 16 juillet faute de pouvoir payer les frais de voyage pour le retour.
L’alcool mélangé aux émotions fait de Carlos un vrai paquet de nerfs que j’emmène à l’aéroport au taxi et dans l’avion pour l’île de Pâques
12 Juillet : Arrivé le matin à l’île de Pâques avec 4 h de décalage. Après discussion notre logeur nous invite au café au village, nous fait faire les achats et nous fait un prix pour la visite de l’île le lendemain. L’après midi repos.
13 Juillet : Visite de l’île pendant toute la journée. Elle est composée
de 3 volcans principaux et de plein de petits volcans. Nous en visitons un avec au bord des sculptures aux rochers de l’homme oiseau, puis nous visitons des grottes, les statues Mohai et nous apprenons l’histoire de l’île de Pâques.
14 Juillet : Départ le matin avec un retard de 4 h et arrivé à midi à Santiago.
15 Juillet : repos
16 Juillet : Nous allons chez la maman de Carlos pour ramener tout le monde chez le frère. Toute sa famille, Alberto, sa femme et ses 3 enfants, 2 petits fils et une fille de 20 ans avec son fils de 3 ans nous reçoivent avec un énorme Barbecue dont un lapin grillé chassé eux-mêmes.
Carlos et sa mère dorment chez Alberto. Moi, je rentre par un train plein à craquer et cahotant énormément. J’ai peur d’être coincée dans la porte mais je ne risque pas de tomber.
17 Juillet : Après avoir passé une journée chez Alberto, Carlos et sa maman rentrent le soir en train et en taxi.
18 Juillet : Achat de cadeaux.
19 Juillet : Départ en avion.
20 Juillet : Arrivé à Paris.
Diverses compagnies de bus nationales et régionales se font concurrence. A commodité semblable, les prix diffèrent suivant la compagnie et suivant le jour. Le leader « Tur Bus » fait la publicité pour les achats à l’avance semblables aux chemins de fer en Europe.
A mi-chemin on aurait pu arrêter dans une ville thermale (termes de Socos) ou bien dans un parc national (Jorge Fray) à la forêt humide et luxuriante grâce à la Chamancaca ou à la vallée del Encanto avec des pétroglyphes.
Depuis décembre dernier on assiste à un boom de vente de voitures en Chili (la vente est doublée) !
L’après-midi on devait aller voir le carabinier Sergente Hector, il nous dit de venir le lendemain.
9 Juillet : Au lieu de rencontrer le Sergente Hector, nous essayons encore d’avoir des renseignements auprès du registre civil concernant la famille biologique de Carlos. On nous fait aller á la « corporacion judicial » un renseignement judiciaire gratuit. Une gentille avocate nous promet d’essayer une autre voix que les carabiniers, grâce à une amie au registre civil, pour retrouver des traces de la famille biologique de Carlos. Elle nous explique aussi le système de l’enregistrement civil chilien. A son conseil, de retour auprès du registre civil, nous essayons d’obtenir le certificat de décès du père de Carlos et l’extrait de naissance de son frère, mais en vain, faut de connaissance de lieu de naissance et de décès. De retour chez elle, notre gentille avocate nous fait comprendre que les employés du registre civil ne se donnent pas la peine de faire des recherches pour nous. Peut-être y arrivera-t-elle ? Un jour plus tard, la donne étant changée et le jour précédant notre départ étant férié, malheureusement je n’aurai plus l’occasion ni de voir où elle était arrivée ni de la remercier de ses services. Je ne connais pas son nom et je ne me souviens pas de l’adresse de la « corporacion judicial ».
Carlos souhaitant vivement aller á l’île de Pâques, je fais maintes recherches sur l’Internet pour trouver une place d’avion, finalement nous réussissons d’acheter un voyage de 3 jours auprès d’une agence LAN, la seule compagnie allant à l’île de Pâques. Moi, je réussis à y réserver un hostal. La cause de la pénurie de places d’avion est l’éclipse solaire totale du 11 Juillet sur l’île de Pâques. Elle peut être visible à Santiago à 48%, mais le ciel sera couvert, nous on ne la verra pas. Les scientifiques vont sur l’île de Pâques pour étudier les flammes solaires, un phénomène existant toujours mais pouvant se voir uniquement lors d’une éclipse. Il s’agit de champs magnétiques et de langues de gaz sur la surface solaire
Un romancier chilien célèbre : Francisco Coloane né en 1910, décédé en 2002 originaire de la Patagonie. Il a écrit plusieurs romans sur la Patagonie, comme terre de feu, Cap Horn, El guanaco (le lama), le dernier mousse, le golf de peine, le sillage de la Baleine.
L’écrivain anglais Bruce Chatwin, mort en 1989, a également décrit la Patagonie (En Patagonie, Qu’est-ce que je fais là).
Moi-même, j’ai visité le musée préhistorique de Santiago : il y a 50 000 ans, les hommes arrivent de l’Asie par l’étroit de Béring. De 15 á 8 000 ans a. JC nous parlons de la période paléo-indio, de 8 000 á 0 a. JC de la période archaïque. Vers 7 000 ans a. JC les conditions climatiques deviennent pareilles aux nôtres. Avant l’arrivée des espagnols on rencontre 14 différents langues de peuples à diverses caractéristiques et aux divers développements. Vers 1500, c’est les Incas qui arrivent, en même temps, en 1492 Cristobal Colón arrive au San Salvador. Après avoir fait 3 autres voyages il va mourir sans savoir qu’il a découvert un nouveau continent. Entre 1590 et 1634 Hernando de Magellan découvre l’étroit de Magellan. En 1463, c’est Diego de Almagro qui découvre le Chili.
10 Juillet : La mère de Carlos, se cache-t-elle peut-être devant la police ? C’est la raison pour laquelle nous allons lui rendre visite par nos propres moyens et sans demander l’accord de la police. L’artiste de l’hostal nous accompagne. Arrivés sur place nous voyons effectivement une maison barrée et nous posons des questions aux voisines se trouvant sur la rue. Soudain, au coin, nous apercevons une petite veille femme : la maman
de Carlos.
Nous voilà au bout de nos recherches : La maman de Carlos tombe dans les bras de son fils et pleure !
Elle nous invite dans sa maison se trouvant derrière celle à l’adresse connue, juste après le coin. Quel taudis ! Nous lui proposons d’aller manger au resto du coin, elle refuse. Finalement nous mangeons avec elle ce qu’elle avait préparé pour elle-même : une très bonne soupe au poulet bien chilienne du nom de Cazuela. Nous ne manquons pas de rester cois. Quelle différence entre le taudis et le repas opulente ! C’est justement cette soupe que Carlos adore.
Quelques heures écoulées, nous la quittons en se donnant RV pour le lendemain matin pour rendre visite à Alberto, son autre fils, frère ainé de Carlos qu’elle a retrouvé, il y a 4 ans par l’intermédiaire des carabiniers et de la Télé.
11 Juillet : Visite chez la maman de Carlos à Renca. Elle est super heureuse, elle a rangé et nettoyée sa maison. Elle s’est fait belle, s’est maquillèe. Elle nous fait encore une bonne cazuela à la viande de bœuf et aux vermicelles. Son mari doit arriver pour 13 heures pour conduire chez Alberto. Ne le voyant pas arriver, je rentre à l’hostal pour me reposer pour ce soir, nuit d’avion pour l’île de Pâques. Carlos reste encore.
A Renca, dès l’arrivé du mari, celui-ci emmène les deux chez Alberto qui habite dans un petit village au sud-est de Santiago. Le soir vers 10 h, juste avant de partir pour l’île de pâques ils arrivent ensemble à l’hostal. Nous avons juste le temps de faire connaissance et bavarder un peu. Puis Alberto va chez sa mère où il est restera jusqu’à notre retour le 16 juillet faute de pouvoir payer les frais de voyage pour le retour.
L’alcool mélangé aux émotions fait de Carlos un vrai paquet de nerfs que j’emmène à l’aéroport au taxi et dans l’avion pour l’île de Pâques
12 Juillet : Arrivé le matin à l’île de Pâques avec 4 h de décalage. Après discussion notre logeur nous invite au café au village, nous fait faire les achats et nous fait un prix pour la visite de l’île le lendemain. L’après midi repos.
13 Juillet : Visite de l’île pendant toute la journée. Elle est composée
de 3 volcans principaux et de plein de petits volcans. Nous en visitons un avec au bord des sculptures aux rochers de l’homme oiseau, puis nous visitons des grottes, les statues Mohai et nous apprenons l’histoire de l’île de Pâques.
14 Juillet : Départ le matin avec un retard de 4 h et arrivé à midi à Santiago.
15 Juillet : repos
16 Juillet : Nous allons chez la maman de Carlos pour ramener tout le monde chez le frère. Toute sa famille, Alberto, sa femme et ses 3 enfants, 2 petits fils et une fille de 20 ans avec son fils de 3 ans nous reçoivent avec un énorme Barbecue dont un lapin grillé chassé eux-mêmes.
Carlos et sa mère dorment chez Alberto. Moi, je rentre par un train plein à craquer et cahotant énormément. J’ai peur d’être coincée dans la porte mais je ne risque pas de tomber.
17 Juillet : Après avoir passé une journée chez Alberto, Carlos et sa maman rentrent le soir en train et en taxi.
18 Juillet : Achat de cadeaux.
19 Juillet : Départ en avion.
20 Juillet : Arrivé à Paris.
ruthD- Messages : 12
Lieu : Berlin
Langues : Allemande (Langue maternelle), Es, Fr
Re: Voyage - chili pour retrouver une famille biologique 2010"
C'est une très émouvante histoire; le fait qu'elle soit sur des pages séparées, c'est volontaire
https://www.cafe-polyglotte.com/t1360-voyage-au-chili-pour-retrouver-la-famille-biologique-page-1-et-2-a-suivre
https://www.cafe-polyglotte.com/t1362-suite-voyage-chili-pages-3-et-4
https://www.cafe-polyglotte.com/t1364-voyage-au-chili-pour-retrouver-la-famille-biologique-page-5-et-6-a-suivre
https://www.cafe-polyglotte.com/t1368-voyage-au-chili-pour-retrouver-la-famille-biologique-page-7-et-8-a-suivre
Il est tout à fait possible d'écrire plusieurs contributions sur un même sujet
https://www.cafe-polyglotte.com/t1360-voyage-au-chili-pour-retrouver-la-famille-biologique-page-1-et-2-a-suivre
https://www.cafe-polyglotte.com/t1362-suite-voyage-chili-pages-3-et-4
https://www.cafe-polyglotte.com/t1364-voyage-au-chili-pour-retrouver-la-famille-biologique-page-5-et-6-a-suivre
https://www.cafe-polyglotte.com/t1368-voyage-au-chili-pour-retrouver-la-famille-biologique-page-7-et-8-a-suivre
Il est tout à fait possible d'écrire plusieurs contributions sur un même sujet
Re: Voyage - chili pour retrouver une famille biologique 2010"
Très émouvante histoire. On imagine tout ce qui a dû se passer dans la tête de Carlos lors de cette recherche, le suspense, l'attente et enfin les retrouvailles. Bravo aux parents adoptifs aussi, le fait d'avoir voulu faire ce voyage est une grande preuve d'amour.
Merci de nous avoir fait connaître votre histoire.
Merci de nous avoir fait connaître votre histoire.
Guilaine- Messages : 1122
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Gb, De, Es,It
Re: Voyage - chili pour retrouver une famille biologique 2010"
Merci beaucoup encore Ruth pour cette merveilleuse histoire et ces belles photos. J'espère que tu resteras encore sur le forum pour écrire en allemand ou en Espagnol d'autres témoignages et d'autres aventures.
_________________
La langue c'est Le Lien,
Language is The Link,
La Lengua es el Nexo de unión,
Sprache ist die Verbindung,
Il Linguaggio è Il Legame,
La Lingvo estas La Ligilo etc.
MurielB- Admin
- Messages : 18799
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Espéranto, Gb, De, It, Es, chinois
Re: Voyage - chili pour retrouver une famille biologique 2010"
C'est effectivement une très belle histoire? Puis-je me permettre d'être courieux et d'en demander plus sur les conditions d'arrivée de Carlos en France? En particulier pourquoi il a quitté le Chili (puisqu'il avait une famille d'accueil la bas)? J'imagine que ça a été un déracinement pour un gosse de 8 ans.
_________________
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