"Lincoln" de spielberg
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"Lincoln" de spielberg
Le sujet est intéressant et l'on apprend beaucoup sur la politique de l'époque. Dans ce domaine si subtil, il faut être très adroit d'autant que ce changement est de taille "Abolir d'esclavage".Les derniers mois tumultueux du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l'esclavage. Cet homme doté d'une détermination et d'un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir
Il lui fallait aussi arrêter la guerre et ce n'était pas évident d'allier les deux Néanmoins la politique n'est pas du tout ma tournure d'esprit et j'ai trouvé le film très compliqué Je n'ai pas le sentiment qu'il mérite autant d'oscars
Invité- Invité
"Lincoln" de Steven Spielberg
J'ai bien apprécié ce film historique, qui m'a permis de revoir cette partie si importante de l'histoire des Etats-Unis : Lincoln veut la fin de la guerre de Sécession et veut faire passer le 13ème amendement de la Constitution : interdiction de l'esclavage (voir en fin d'article). On voit les politiciens employer toutes les stratégies pour essayer de gagner des voix. On voit aussi le dilemme de cet homme, Lincoln, pour agir conformément à ses convictions profondes, alors qu'il est conscient d'un échec possible et des conséquences.
"1865 Les jeunes Etats-Unis d’Amérique sont ravagés par la guerre de Sécession opposant le Nord, unioniste et abolitionniste, aux Confédérés du Sud esclavagistes. Réélu à la Présidence, le Républicain Abraham Lincoln souhaite sceller la paix et surtout inscrire dans la constitution un 13e amendement abolissant l’esclavage. Or, pour le faire adopter, il lui faut une majorité à la Chambre des représentants dont il ne dispose pas. Le Secrétaire d’Etat à la Guerre, William Seward, dépêche alors officieusement trois émissaires pour convaincre ou “acheter” les précieuses voix démocrates. Pendant ce temps, le stratège Lincoln qui sent que le Sud n’est pas loin de capituler, continue de galvaniser ses troupes, tente d’empêcher son fils de s’engager ; d’incarner enfin l’inébranlable (re)père pour cette Nation semblant traverser une douloureuse crise d’adolescence... Et si Steven Spielberg, après avoir régné sur le cinéma de divertissement des années soixante-dix à quatre-vingt, n’était-il plus bon qu’à faire des films de guerre – ou dont l’histoire s’articule autour d’une situation de conflit armé ?
Voyons ses récentes productions “pop-corn” : elles balancent entre le faisandé et la niaiserie confite (Le Terminal, Indiana Jones, Tintin), tandis que ses œuvres “sérieuses” marquent un surcroît d’ambition dramatique (Munich, Cheval de guerre) ; comme si à chaque film le réalisateur cherchait davantage à se dissocier de son image d’amuseur et à renforcer la stature acquise avec"La Liste de Schindler" et "Il faut sauver le soldat Ryan". A la fois portrait et mémorial, hommage et objet d’histoire, Lincoln ressemble à ces toiles classiques immortalisant les grands événements. Car ici, pour accomplir son acte de dévotion humaniste et restituer cet épisode fondateur de la nation américaine, Spielberg s’est fait peintre. Certains tableaux éblouissent autant qu’ils surprennent – telle la mort du Président, grandiose et sobre."
13th Amendment :
"Neither slavery nor involuntary servitude... shall exist within the United States, or any place subject to their jurisdiction"
Dans le film, j'ai noté un argument qui m'a fait sourire, et qui montre bien à quel point les choses ont évolué, avec l'élection d'Obama.
Un porte-parole des opposants à l'abolition a dit : "Congress must not declare equal those that God created unequal".
"1865 Les jeunes Etats-Unis d’Amérique sont ravagés par la guerre de Sécession opposant le Nord, unioniste et abolitionniste, aux Confédérés du Sud esclavagistes. Réélu à la Présidence, le Républicain Abraham Lincoln souhaite sceller la paix et surtout inscrire dans la constitution un 13e amendement abolissant l’esclavage. Or, pour le faire adopter, il lui faut une majorité à la Chambre des représentants dont il ne dispose pas. Le Secrétaire d’Etat à la Guerre, William Seward, dépêche alors officieusement trois émissaires pour convaincre ou “acheter” les précieuses voix démocrates. Pendant ce temps, le stratège Lincoln qui sent que le Sud n’est pas loin de capituler, continue de galvaniser ses troupes, tente d’empêcher son fils de s’engager ; d’incarner enfin l’inébranlable (re)père pour cette Nation semblant traverser une douloureuse crise d’adolescence... Et si Steven Spielberg, après avoir régné sur le cinéma de divertissement des années soixante-dix à quatre-vingt, n’était-il plus bon qu’à faire des films de guerre – ou dont l’histoire s’articule autour d’une situation de conflit armé ?
Voyons ses récentes productions “pop-corn” : elles balancent entre le faisandé et la niaiserie confite (Le Terminal, Indiana Jones, Tintin), tandis que ses œuvres “sérieuses” marquent un surcroît d’ambition dramatique (Munich, Cheval de guerre) ; comme si à chaque film le réalisateur cherchait davantage à se dissocier de son image d’amuseur et à renforcer la stature acquise avec"La Liste de Schindler" et "Il faut sauver le soldat Ryan". A la fois portrait et mémorial, hommage et objet d’histoire, Lincoln ressemble à ces toiles classiques immortalisant les grands événements. Car ici, pour accomplir son acte de dévotion humaniste et restituer cet épisode fondateur de la nation américaine, Spielberg s’est fait peintre. Certains tableaux éblouissent autant qu’ils surprennent – telle la mort du Président, grandiose et sobre."
13th Amendment :
"Neither slavery nor involuntary servitude... shall exist within the United States, or any place subject to their jurisdiction"
Dans le film, j'ai noté un argument qui m'a fait sourire, et qui montre bien à quel point les choses ont évolué, avec l'élection d'Obama.
Un porte-parole des opposants à l'abolition a dit : "Congress must not declare equal those that God created unequal".
Dernière édition par Guilaine le Jeu 7 Fév - 17:17, édité 1 fois
Guilaine- Messages : 1122
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Re: "Lincoln" de spielberg
Merci beaucoup Guilaine pour ces très intéressantes explications. Quand j'étais à la fac j'ai adoré le cours de "civilisation Américaine" car j'admire l'énergie de ce peuple. En allant visiter "Ellis Island" j'ai partagé l'émotion des visiteurs car tous ceux qui entraient dans ce pays avaient la rage de vivre et pourtant les conditions étaient horribles !
Ce film permet de se remémorer une partie si importante de leur histoire.
Ce film permet de se remémorer une partie si importante de leur histoire.
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