Réussir son entretien pour obtenir un contrat

Bonsoir à tous,

Je vous transmets quelques conseils trouvés dans un article de "20 Minutes", sur le sujet de l'alternance, emplois clés dans les cités.

Comment réussir son entretien pour obtenir un contrat -
D'abord, il faut rendre le CV "professionnel", explique Marie-Hélène Agard, directrice dans le cabinet de recrutement Page Personnel : "Afin de le rendre clair et précis, il est nécessaire d'en retirer les détails inutiles, les fioritures graphiques pour mettre en avant les compétences acquises."
La préparation en amont est déterminante : "Il peut être utile de s'entraîner, par des jeux de rôle entre amis, à se présenter et à justifier son projet professionnel tout en repérant ses tics de langage", conseille la spécialiste. Surtout, il faut se renseigner sur l'entreprise et ses métiers avant de se présenter. "Toutes les occasions sont bonnes : salons, forums, visites, demandes d'informations, de contacts... Cet intérêt démontre la motivation et la maturité d'un candidat, quels que soient son âge ou son origine sociale".

A mon humble avis, pour réussir un entretien, il faut d'abord être motivé. Ce qui veut dire avoir un projet personnel, bien connaître l'entreprise et avoir envie d'y rentrer. Il faut aussi que la culture de l'entreprise corresponde à sa personnalité.
Si l'on est motivé, on fait ce qu'il faut en général, même si tout n'est pas parfait. On peut ne pas avoir toutes les compétences requises, mais si l'on montre qu'on pourra s'en sortir... l'essentiel c'est d'en vouloir.

Remy,

Merci pour ta réponse mais il me semble que tu indiques là ce qui va faire le plus.
Tout d'abord, pour ne pas être jeté d'entrée, il faut que le CV doit dans la norme : lisible (et lu) par le recruteur.
(ces conseils étaient adressés à des personnes de zones "désavantagées" -zut, je ne trouve pas le terme- pour décrocher un contrat d'alternance).

Bien d'accord avec toi, vu le nombre de candidats, pour se distinguer, il faut -au minimum-, ensuite, montrer de la motivation, de l'intérêt pour la société.

... combien ai-je vu de "comédiens" capable de "motivation" lors de l'examen de recrutement et présenter une autre face quelques mois après, la période d'essai passée !
S'ils sont de très bons comédiens, ils poursuivent d'ailleurs pour immédiatement, être affectés à des postes de responsabilité pour le dynamisme démontré...

Gérard,

effectivement, on peut rencontrer des comédiens.
Je me souviens d'une conversation avec une chef de salle dans un restaurant. Elle cherchait une serveuse. Elle me confiait qu'avec la moitié de main échangée avec la candidate, elle savait déjà d'entrée à qui elle avait affaire...
Je connais une personne, formée à l'hôtellerie-restauration, qui ne souhaitait pas vraiment travailler. Après avoir élevé ses enfants jusqu'à l'âge de raison, elle a repris une formation d'aide-soignante, qu'elle a réussi. Aujourd'hui, elle est heureuse dans son travail.

Je pense que dans la vie, il faut faire ce que l'on aime, et le faire bien. Ne pas choisir un métier uniquement parce qu'il y a de nombreux débouchés ou parce que c'est très bien payé, ou parce que l'environnement, les profs disent que... Si l'on fait ce que l'on aime, on réussit, et le reste suit de toute façon, dans la mesure de ses capacités bien évidemment. La première qualité, c'est la volonté de travailler. Un métier, ça s'apprend aussi sur le terrain. Mais il faut en vouloir. Et pour en vouloir, il faut aimer.

Pour en revenir aux CV, je crois qu'il doit être aéré, dire clairement qui on est et ce que l'on peut apporter. La lettre de motivation doit montrer l'adéquation entre son profil et les besoins de l'entreprise. Elle sert aussi à l'étude graphologique.
Pour postuler en entreprise, il faut savoir se conduire en société, avoir certaines valeurs, respecter les autres...et se faire respecter aussi, bien sûr. Il faut vouloir travailler et fermer sa g...Au-delà des qualités professionnelles, c'est peut-être là que le bât blesse parfois. Les problèmes sont davantage psychologiques que techniques.

Je crois aussi que la société est en train de changer. La moitié des jeunes français sont prêts à s'expatrier, à voir si l'herbe est plus verte ailleurs. D'ailleurs, effectivement, elle l'est. Si l'on ne mangeait pas aussi bien en France, il n'y aurait plus grand monde dans ce pays...

Pour les gars en difficulté, il faut savoir que les jobs d'ouvrier en entreprise ne pleuvent pas. En même temps, des entreprises du CAC 40, par chez nous, n'arrivent à embaucher des ouvriers qualifiés, faute de main d'œuvre. Avec 20% de chômage. Il y a comme un problème...

Pour les manuels, aujourd'hui, c'est surtout dans le bâtiment, les travaux publics, l'artisanat, la restauration, les services à la personne. Et puis il y a l'international, qui permet de gagner plus. Ouvrir une boulangerie dans un pays anglo-saxon, c'est le jackpot assuré...Pour les jeunes des banlieues d'origine maghrébine, ouvrir une boulangerie ou un resto français au Qatar, aux Emirats, à Dubaï, c'est mieux qu'un bon plan...ils le savent bien d'ailleurs. Reste les problèmes administratifs et financiers. Se mettre à son compte n'est pas à la portée de tout le monde...

Bonsoir Remy,

Comme à l'ordinaire, tes mots sont d'excellent conseils.

Je relève toutefois : "Je pense que dans la vie, il faut faire ce que l'on aime, et le faire bien. Ne pas choisir un métier uniquement parce qu'...".
Je suis bien d'accord et toute ma vie -un peu moins vrai après l'an 2000- j'ai fait dans mon travail, ce que j'aimais ou peut-être aussi que j'ai aimé ce que je faisais (dans les 2 sens). C'est une question de caractère, je suis très souple, facile à vivre et je m'adapte.

Je ne suis pas sûr que ceux qui recherchent du travail actuellement, aient des conditions aussi faciles que celles que j'ai eues.

Pour aller dans ton sens, je voudrais prendre l'exemple du propriétaire du RCT- Rugby Club Toulonnais Mourad Boudjellal. Je ne sais pas ce qu'a été sa vie avant d'acheter le club... je connais un peu Toulon, mon ex beau-père a joué au RCT il y a des décennies.
Le RCT revient de très loin, il n'était rien il y a une décennie.
La réussite du RCT cette saison est indubitable.
Ce Mourad Boudjellal a apporté bien plus que de l'argent, il aime le rugby, il aime Toulon, il aime les gens... il mène très bien son affaire (je ne donnais pas cher de son investissement il y a qq années mais : chapeau !!!)

Faire un métier qu'on aime / Aimer le métier qu'on fait.

Je ne sais plus qui a dit : "rien de grand ne se fait sans enthousiasme". J'ai le sentiment que c'est vrai. Quand on a une grande idée, un grand projet, souvent on est le seul à y croire. Ce qui fait que, si on ne le porte pas, il ne verra jamais le jour. Et si on le fait, il faudra se battre pour vaincre tous les obstacles, ce qui n'est possible qu'avec un enthousiasme, une détermination sans faille. Mais si on y croit, on le fait.
J'aime beaucoup une phrase inscrite au bar du Channel, la Scène nationale de Calais. Elle dit : "Les rêveurs ne savaient pas que c'était impossible; alors, ils l'ont fait".

Pour des projets plus modestes, mais ô combien important pour les personnes concernées, celui de trouver un travail, je crois qu'aujourd'hui, contrairement aux périodes fastes, la société est plus difficile pour les les gens en difficulté. Bien sûr, ils sont assistés, mais ce n'est pas une solution épanouissante. De nos jours, pour trouver un job, il faut être bon. En période de forte croissance, n'importe qui trouvait un boulot facilement. Les patrons rivalisaient même d'amabilité pour trouver la main d'œuvre. Dans un pays avancé comme le nôtre, les métiers d'ouvrier agricole, d'ouvriers lamda, les petits boulots ont presque disparu. Il faut s'accrocher. Nous sommes dans une société de la connaissance, de la matière grise.
En même temps, les gens ne se contentent plus d'un petit salaire, les hommes en particulier. Comme les deux époux travaillent, c'est plus difficile de déménager pour retrouver du boulot...
Evidemment, on nous dira que l'Etat providence est trop généreux, qu'en Allemagne des mesures ont été prises voilà dix ans, qui portent leurs fruits. Est-ce que les Allemands sont plus heureux pour autant ? Alors que l'immobilier n'a pas connu de flambée depuis vingt ans, peu d'Allemands sont propriétaires de leur logement, ce qui fait que les germains sont moins fortunés que les français, les italiens ou les espagnols.
Peut-on accepter de vivre dans un pays, la France, où certains jobs sont payés 400€ par mois, comme en Allemagne ?

Il suffirait que les jobs vacants, plus ceux qui ne sont pas créés faute de main d'œuvre, en France, trouvent preneur pour retrouver l'équilibre budgétaire, sans autre mesure...ne peut-on trouver une solution ?

Merci Gérard et Rémy pour ce très intéressant échange. Nous revenons du Massif central où nous avons écheté avec un groupe d'amis une vieille maison en 1974 (A cette époque il suffisait qu'un groupe d'amis travaille 2 étés pour pouvoir se l'offrir en grande partie). Nous sommes toujours attristés par les conditions de vie des petits fermiers comme notre voisin. Nous le connaissons depuis qu'il a 14 ans quand ses parents vivaient encore. Il s'occupe seul de la ferme qui comprend une vingtaines de vaches. Cependant le lait ne lui permet pas de vivre (quotas laitiers) et il est obligé de faire du bucheronnage. Malgré ses problèmes de santé il ne peut pas s'arrêter. Il faudrait permettre aux agriculteurs d'avoir de l'aide pour que leur métier soit moins fatigant. Si des personnes pouvaient l'aider et travailler dans les bois ou auprès des vaches ne serait ce que quelques heures ? cela pourrait être un plus pour leur entretien d'embauche s'ils sont demandeurs d'emploi car travailler ainsi montre que l'on est courageux.
J'ai remarqué que certaines personnes réussissaient leur entretien d'embauche par les activités extérieures qu'elles faisaient. Par exemple un de mes amis à été sélectionné parmi d'autres médecins du travail car il jouait de l'orgue.

Bonsoir Muriel, Remy, tous,

> "Les rêveurs ne savaient pas que c'était impossible; alors, ils l'ont fait".
J'ai lu cette phrase quelque part.
Il me semble que c'était en Américain et dans les formations que j'ai suivies chez Dale Carnegie.

Je me souviendrai longtemps de ma surprise, la première fois que je suis allé dans un supermarché Américain : en bout du tapis de la caisse, quelqu'un vous met les produits dans un sac (en papier).
Je ne sais pas combien c'est payé, sans doute pas beaucoup, mais je me suis dit qu'ils donnaient ainsi du travail à "tout le monde" et que c'était leur moyen d'être "sociaux"... c'est vrai qu'il est possible de supprimer cette tache et donc d'économiser de l'argent pour le magasin.
Ma prof d'Américain me racontait que sa mère était venue lui rendre visite à Paris et qu'elle était outragée que personne ne mette les produits en sac !
C'est dans la culture Américaine : est-ce bien ou pas ? Est-ce une bonne action lorsque quelqu'un met les produits en sac ?

Muriel,

MurielB a écrit:... J'ai remarqué que certaines personnes réussissaient leur entretien d'embauche par les activités extérieures qu'elles faisaient. Par exemple un de mes amis à été sélectionné parmi d'autres médecins du travail car il jouait de l'orgue.

Je confirme : il est absolument nécessaire de mettre dans le CV, une rubrique parlant des associations dont on est membres, des activités, en particulier bénévoles, auxquelles on participe.
Sport, forum polyglotte, responsable de classe, etc. le recruteur peut avoir une idée des possibilités d'engagement du candidat, sa volonté...

La situation faite aux petits agriculteurs est pathétique. Ils ont été sacrifiés au profit des grandes exploitations de taille industrielle, qui brassent pesticides, fongicides, engrais et autres humanicides.
Désormais, on ne meurt plus de faim, mais du cancer. C'est plus chic.