Infos économiques
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Guilaine
gerardM
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Re: Infos économiques
Les experts semblent s'accorder sur le consensus suivant. L'économie américaine en a fini avec les années de forte croissance (phase de remontée); elle devrait désormais continuer à croître, mais plus doucement. La Fed augmentera sans doute très progressivement les taux directeurs. C'est délicat pour elle : il faut intervenir ni trop tôt, ni trop tard, et agir en douceur.
L'Europe a son cycle de reprise décalé par rapport aux USA, du fait de la crise des dettes souveraines de 2011, ce qui a donné une courbe en W. Elle est maintenant en phase de reprise. La BCE va sans doute baisser encore les taux et augmenter le QE, de façon à éviter l'impact sur l'Europe de la hausse des taux US. Cette zone devrait sur-performer les autres zones en 2016, sauf si l'économie US était très décevante, ce qui se répercuterait alors sur l'économie européenne.
Pour les pays émergents, c'est moins net. Leur situation est très liée à la politique américaine.
En Ethiopie, on construit des quartiers de grand luxe, pour loger les nouvelles fortunes d'un pays qui a connu une croissance de 10% ces dernières années.
Alstom, délesté de sa branche énergie, doit faire face, dans les transports, à la concurrence de deux entreprises chinoises. Elle pourrait se rapprocher du canadien Bombardier, en difficulté. Alstom et Bombardier possèdent chacun une grande usine de fabrication de wagons près de Valenciennes, dans le département du Nord. Alstom doit aussi compter avec les concurrents européens que sont l'Allemand Siemens et l'Helvético-suédois ABB.
On parle d'une CIA européenne, qui regrouperait les services de renseignement des membres de l'UE...
L'Europe a son cycle de reprise décalé par rapport aux USA, du fait de la crise des dettes souveraines de 2011, ce qui a donné une courbe en W. Elle est maintenant en phase de reprise. La BCE va sans doute baisser encore les taux et augmenter le QE, de façon à éviter l'impact sur l'Europe de la hausse des taux US. Cette zone devrait sur-performer les autres zones en 2016, sauf si l'économie US était très décevante, ce qui se répercuterait alors sur l'économie européenne.
Pour les pays émergents, c'est moins net. Leur situation est très liée à la politique américaine.
En Ethiopie, on construit des quartiers de grand luxe, pour loger les nouvelles fortunes d'un pays qui a connu une croissance de 10% ces dernières années.
Alstom, délesté de sa branche énergie, doit faire face, dans les transports, à la concurrence de deux entreprises chinoises. Elle pourrait se rapprocher du canadien Bombardier, en difficulté. Alstom et Bombardier possèdent chacun une grande usine de fabrication de wagons près de Valenciennes, dans le département du Nord. Alstom doit aussi compter avec les concurrents européens que sont l'Allemand Siemens et l'Helvético-suédois ABB.
On parle d'une CIA européenne, qui regrouperait les services de renseignement des membres de l'UE...
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Remy si c'est une lutte contre le terrorisme efficace, on est prêts à tout !On parle d'une CIA européenne,
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MurielB- Admin
- Messages : 18799
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Re: Infos économiques
La BCE (banque centrale européenne) baisse très légèrement son taux de dépôt à -0.30%. En revanche, le programme d'achat d'obligations reste à 60 milliards € par mois. Il est prévu qu'il soit prolongé jusqu'en mars 2017. La BCE , de toute façon, fera ce qu'il est nécessaire pour remplir son contrat (sic).
Elle prévoit une croissance, pour la zone euro, de 1.7% en 2016 et 1.9% en 2017. En ce qui concerne l'inflation, elle prévoyait 1% en 2015, mais finalement ce sera de l'ordre de 0.1%. La BCE prévoit une inflation de 1% en 2016 et 1.6% en 2017. Cependant, l'inflation totale dépend en partie du prix des matières premières. Or il est difficile actuellement de faire des prévisions en ce domaine. La BCE s'intéresse donc essentiellement à l'inflation sous-jacente, c-à-d hors matières premières.
La Cour d'appel a condamné Bernard Tapie à rendre les 285 millions d'euros accordés en premier jugement, augmentés des intérêts, soit au total 400 millions € (??).
Comme Tapie a déjà tout dépensé, à ma connaissance...
Une fusillade a fait au moins 14 morts aux USA, plus de nombreux blessés. Un couple de musulmans en est l'auteur. Il a été abattu. On ne sait pas actuellement si cela est en lien avec Daech.
Elle prévoit une croissance, pour la zone euro, de 1.7% en 2016 et 1.9% en 2017. En ce qui concerne l'inflation, elle prévoyait 1% en 2015, mais finalement ce sera de l'ordre de 0.1%. La BCE prévoit une inflation de 1% en 2016 et 1.6% en 2017. Cependant, l'inflation totale dépend en partie du prix des matières premières. Or il est difficile actuellement de faire des prévisions en ce domaine. La BCE s'intéresse donc essentiellement à l'inflation sous-jacente, c-à-d hors matières premières.
La Cour d'appel a condamné Bernard Tapie à rendre les 285 millions d'euros accordés en premier jugement, augmentés des intérêts, soit au total 400 millions € (??).
Comme Tapie a déjà tout dépensé, à ma connaissance...
Une fusillade a fait au moins 14 morts aux USA, plus de nombreux blessés. Un couple de musulmans en est l'auteur. Il a été abattu. On ne sait pas actuellement si cela est en lien avec Daech.
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
La société de chimie verte Carbios annonce une avancée majeure dans le développement de son procédé de dépolymérisation enzymatique du PET.
Ce procédé, dont la société est propriétaire, a permis de démontrer pour la première fois la dépolymérisation de 100% de produits commerciaux à base de PET amorphe.
Cette dépolymérisation sélective appliquée au PET permet la régénération de monomères. Après séparation et purification, ces monomères pourront être réutilisés pour la synthèse de PET vierge.
Selon Carbios, cette innovation appliquée au PET ouvre la voie au recyclage à l'infini du PET.
Ce succès dans le cadre du projet Thanaplast est le fruit de l'étroite collaboration menée avec les équipes toulousaines de l'INRA, de TWB et du laboratoire LISPB de l'INSA de Toulouse.
Le marché des PET représente une production mondiale de 21 millions de tonnes en 2014, et pourrait atteindre plus de 26 millions de tonnes en 2020.
Ce procédé, dont la société est propriétaire, a permis de démontrer pour la première fois la dépolymérisation de 100% de produits commerciaux à base de PET amorphe.
Cette dépolymérisation sélective appliquée au PET permet la régénération de monomères. Après séparation et purification, ces monomères pourront être réutilisés pour la synthèse de PET vierge.
Selon Carbios, cette innovation appliquée au PET ouvre la voie au recyclage à l'infini du PET.
Ce succès dans le cadre du projet Thanaplast est le fruit de l'étroite collaboration menée avec les équipes toulousaines de l'INRA, de TWB et du laboratoire LISPB de l'INSA de Toulouse.
Le marché des PET représente une production mondiale de 21 millions de tonnes en 2014, et pourrait atteindre plus de 26 millions de tonnes en 2020.
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Selon le magazine 60 millions de consommateurs, la plupart des médicaments accessibles en automédication, donc sans ordonnance, dans les pharmacies sont inutiles, voire dans certains cas nocifs.
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Les médecins sont donc utiles alors !
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MurielB- Admin
- Messages : 18799
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Re: Infos économiques
Certainement. En revanche, les pharmaciens font leur beurre avec ces produits. Mais il ne tient qu'à eux de choisir les produits réellement bénéfiques pour la santé.
suite page 2
suite page 2
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Triomphe du Front national aux élections régionales. Les scores les plus élevés correspondent peu ou prou aux zones où le chômage est le plus élevé. Les politiques hésitent à agir, de peur d'être battu aux élections. Ce qui est idiot puisque, s'ils ne font rien, ils sont battus, de toute façon...Il y a sans doute aussi d'autres raisons, comme le laxisme endémique vis-à-vis du terrorisme, des vagues d'immigration, les trop grandes inégalités...
Il serait temps probablement que la France prenne de vraies mesures et que l'Europe soit vraiment unie.
En tout cas, la région Nord Pas de Calais, autrefois rouge-rosée, est devenue FN. Pour les électeurs de gauche qui veulent éviter la venue du FN au pouvoir, une "solution" est de voter à droite. Pour l'instant.
D'un autre côté, si le Front national gagne une région, les gens pourront juger sa politique, ce qui pourrait le desservir en vue des présidentielles.
La réunion de l'OPEP, vendredi passé, a débouché sur une sorte de statu quo en terme de quota de production, à 31.5 millions de barils par jour. Les prévisions du prix du pétrole pour 2016 sont, selon la Société générale de 60$ le baril à fin 2016, pour le PDG de Total le statu quo à 40$ et pour la banque Goldman Sachs de 20$ le baril ! Faites vos jeux...
Il serait temps probablement que la France prenne de vraies mesures et que l'Europe soit vraiment unie.
En tout cas, la région Nord Pas de Calais, autrefois rouge-rosée, est devenue FN. Pour les électeurs de gauche qui veulent éviter la venue du FN au pouvoir, une "solution" est de voter à droite. Pour l'instant.
D'un autre côté, si le Front national gagne une région, les gens pourront juger sa politique, ce qui pourrait le desservir en vue des présidentielles.
La réunion de l'OPEP, vendredi passé, a débouché sur une sorte de statu quo en terme de quota de production, à 31.5 millions de barils par jour. Les prévisions du prix du pétrole pour 2016 sont, selon la Société générale de 60$ le baril à fin 2016, pour le PDG de Total le statu quo à 40$ et pour la banque Goldman Sachs de 20$ le baril ! Faites vos jeux...
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Merci Rémy pour tes commentaires. je n'ai qu'une seule chose à ajouter. Nous sommes en démocratie . Laissons la démocratie s'exprimer et jugeons le résultat !
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MurielB- Admin
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Re: Infos économiques
Schneider electric est une société française de taille mondiale, spécialisée dans la distribution basse et moyenne tension, ainsi que les automatismes. Elle est très impliquée dans le smart grid ainsi que la maison intelligente.
Jean-Pascal Tricoire, son PDG, très actif à la COP21, estime que son entreprise sera neutre en carbone à horizon 2030. Rappelons qu'il s'agit de 250 usines Schneider de par le monde et des dizaines de milliers de fournisseurs.
Devenir vert implique des investissements de départ, mais au bout de trois ans, vous gagnez de l'argent, en économisant plus que vous ne remboursez.
Pour une entreprise, devenir vert va devenir incontournable, car les les investisseurs, les clients, ainsi que les salariés l'exigent.
Un gros effort doit être fait dans le bâtiment existant. Isolation, production économe et verte ainsi que la gestion intelligente de l'énergie doivent faire travailler énormément de salariés du secteur du bâtiment.
Les Etats ont leur rôle à jouer : en créant un prix du carbone, par grande région géographique, et en stoppant les subventions aux énergies polluantes. En effet, les subventions aux énergies fossiles sont de 600 milliards de dollars, alors que celles pour les énergies renouvelables ne sont que de 100 milliards. De plus, les coûts en soins et en défauts de travail consécutifs à la pollution sont énormes. Sans compter les aléas climatiques, ouragans, inondations, sécheresses...
Verdir ne coûte rien, bien au contraire, et c'est bon pour la santé.
En Chine ou en Inde, on ne voit parfois pas à plus de 100 mètres, à cause de la pollution.
Jean-Pascal Tricoire, son PDG, très actif à la COP21, estime que son entreprise sera neutre en carbone à horizon 2030. Rappelons qu'il s'agit de 250 usines Schneider de par le monde et des dizaines de milliers de fournisseurs.
Devenir vert implique des investissements de départ, mais au bout de trois ans, vous gagnez de l'argent, en économisant plus que vous ne remboursez.
Pour une entreprise, devenir vert va devenir incontournable, car les les investisseurs, les clients, ainsi que les salariés l'exigent.
Un gros effort doit être fait dans le bâtiment existant. Isolation, production économe et verte ainsi que la gestion intelligente de l'énergie doivent faire travailler énormément de salariés du secteur du bâtiment.
Les Etats ont leur rôle à jouer : en créant un prix du carbone, par grande région géographique, et en stoppant les subventions aux énergies polluantes. En effet, les subventions aux énergies fossiles sont de 600 milliards de dollars, alors que celles pour les énergies renouvelables ne sont que de 100 milliards. De plus, les coûts en soins et en défauts de travail consécutifs à la pollution sont énormes. Sans compter les aléas climatiques, ouragans, inondations, sécheresses...
Verdir ne coûte rien, bien au contraire, et c'est bon pour la santé.
En Chine ou en Inde, on ne voit parfois pas à plus de 100 mètres, à cause de la pollution.
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Remy motiver les gens à gagner de l'argent ou avoir des déductions fiscales pour "être vert" est vraiment ce qu'il faut faire. En ce sens on a tous envie de verdir et comme tu le dis, rester par la même occasion en bonne santé.Devenir vert implique des investissements de départ, mais au bout de trois ans, vous gagnez de l'argent, en économisant plus que vous ne remboursez.
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MurielB- Admin
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Re: Infos économiques
Larévolution
numérique,
jusqu’où ?
Propos recueillis par
Daniel Fortin
et Dominique Seux
Vous êtes, pour l’un, prix Nobel
et, pour l’autre, créateurd’entreprise.
L’économie
connaît-elleune transformation
dignedes précédentes révolutions
industrielles ou sommesnous
victimesd’un effet de
mode ?
JEANTIROLE :Mêmesitouterévolution
technologique fait l’objet de battage
médiatique et de revendications
exagérées, la révolution digitale
n’estpasuneffetdemode.Elleadéjà
modifiélecommerce,lafinance,les
médias, les transports ou l’hôtellerie.
Demain, elle chamboulera
l’assurance, la santé, l’énergie, l’éducation…
FRÉDÉRIC MAZZELLA : Ce qu’apporte le
numérique, c’est la naissance des
plates-formes globales d’échange.
L’élémentdéclencheur, à l’image de
la machine à vapeur, du pétrole et
de l’électricité par le passé, est la
mise en réseau des individus à une
échelle inédite. Les plates-formes
reposent sur trois technologies : les
bases de données, les moteurs de
recherche et la connectivité. Leur
combinaison libère les échanges
entre particuliers des obstacles
transactionnels historiques (information
imparfaite, coûts, distance
géographique, etc.), et permet
l’émergence de l’économie du partage,
qui n’est autre que l’optimisationderessourcesprivées
jusque-là
sous-utilisées. L’ampleur de ces ressources
et la rapidité avec laquelle
ces solutions sont adoptées montrent
l’immense bouleversement à
venir. Pour les biens physiques, on
vadeplusenplusprivilégier l’usage
à la propriété.
Jusqu’où cela peut-il aller ?
F. M. : Regardez déjà les plates-formes
de location de voitures entre
particuliers (Drivy, OuiCar), de
covoiturage (BlaBlaCar), d’échange
d’appartements (HomeExchange,
Guest2Guest) ou de location
d’appartementsàcourtedurée(Airbnb,
Onefinestay, HomeAway).
Mais le partage concerne d’autres
domaines. La connaissance, avec
lesMOOC et Wikipédia. Nos contenus,
avec les plates-formes de partage
de dossiers, de musique, de
films. L’argent, avec le « crowdfunding
» ou « crowdlending ». Nos
réseaux(LinkedIn, Facebook,Twitter)
ou le temps, avec des sites qui
permettent à chacun de proposer
son temps et son savoir-faire. Nous
n’en sommes qu’audébut !
Quels sont les principaux
bénéfices des changements
à venir ? Nos modes de vie
vont-ils s’en trouver
bouleversés ?
J. T. : Le pouvoir d’achat global sera
considérablement accru. En revanche,
la numérisation de l’économie
pourrait aggraver l’inégalité, à la
foisauniveaunationaletentrepays.
Les pays émergents verront le
modèle qui leur a été si utile pour
sortir de la pauvreté remis enquestion
par les robots et l’intelligence
artificielle. Dans les pays développés,
les innovateurs captent une
partie croissante de la valeur ajoutée
au détriment du travail et du
capital.Aucunemploi n’est à l’abri ;
après les emplois codifiables et
donc aisément remplaçables par la
machine, les professions historiquement
stables, comme celles de
médecin ou de professeur, seront à
leur tourmenacées.
Et du côté positif ?
J. T. :Lanumérisationaura desconséquences
favorables en termes
d’égalité,cardufaitdesrendements
d’échelle, l’éducationet lamédecine
de haut niveau pourront être dispensées
en masse, mettant, on
l’espère, fin à l’inquiétude actuelle
sur les limites de notre modèle
social devenu trop coûteux. Je ne
me prononcerai pas sur le temps
libre car il s’agit d’un choix individuel
et de société. Nous ne choisirons
pas forcément plus de temps
libremême si notre revenuhoraire
plus élevé nous permettrait de le
faire, à mode de consommation
donné.
F. M. : Il est important de voir les
mécanismes vertueux de ces nouveaux
modèles. La mise en réseau
des individus permet à chacun
d’élargir ses possibilités d’échanges
àl’infini.Nosactifsprivéssous-utilisés
constituentune nouvelleoffre à
coût marginal très bas, voire nul,
disponible pour le plus grandnombre.
Et en face, une demande, qui
avait un besoin latent non satisfait,
se constitue et s’organise. Résultat :
nous disposons désormais d’une
offre enrichie, plus diverse et plus
abordable, et, ce qui est formidable,
sans produire plus en proportion.
AvecBlaBlaCar,nousrépondonsau
besoindedéplacement croissant et
inéluctable des populations sans
construire de nouvelles infrastructures
ni produire de nouveaux
biens.Nous ne faisons qu’optimiser
l’existant.
Tous les secteurs seront-ils
ubérisés ou certains
resteront-ils à l’écart ?
J. T. : Allons-nous vers unegénéralisation
du statut du travailleur indépendant
et vers la disparition de la
relation de salariat, comme de
nombreux observateurs le prédisent
? Je ne sais pas, mais je parierais
plutôtsurundéplacementprogress
i f vers plus de travai l
indépendant, et enaucun cas sur la
disparition du salariat. Accroissement
de la part du travail indépendant,
car les nouvelles technologies
génèrent et rendent disponibles à
bascoûtdesréputationsindividuelles
(le client connaît la fiabilité du
chauffeur Uber, alors qu’il ne connaît
que la marque Sony et non le
travailleur ayant fabriqué le téléviseur).
Pour autant, il y a de bonnes
raisons pour lesquelles le salariat
s’estdéveloppé.Lesinvestissements
peuvent être trop élevéspour qu’un
travailleur oumême un regroupement
de travailleurs puissent les
faire. L’émiettement des tâches
entre plusieurs employeurs peut,
lui, être indésirable pour plusieurs
raisons.Enbref,larelationsalariale
ne va pas disparaître, mais son
importance va diminuer dans un
avenir proche.
F. M. : Cette notion d’ubérisation est
assez floue pourmoi, car cemotest
vecteur de beaucoup d’amalgames
et d’interprétations diverses. Si la
question est de savoir si le digital va
se diffuser à tous les secteurs, je ne
vois pas comment la réponse peut
être négative. S’il faut une analogie,
je préfèreparler de « plate-formisation
». Ehoui, tous les secteurs vont
plus ou moins se « plate-formiser »
à terme !
Contrairement aux précédentes
révolutions industrielles,
celle-ci sera particulièrement
destructrice en matière
d’emplois ?
J. T. : Il y a le court et le long terme.
Danslecourtterme,touteévolution
technologique est destructrice
d’emplois. Et celle-ci va l’être plus
particulièrement.Maisdesemplois
différents sont créés. A long terme,
la bonne façon de poser la question
n’est pas de demander s’il restera
desemplois. L’histoire,depuisdeux
siècles, montre que les prévisions
sur la disparition des emplois sont
toujours démenties. La vraie question
est de savoir s’il existera assez
d’emplois à des salaires que la
société juge appropriés.
F. M. : L’histoire regorge d’exemples
de destructions créatrices. Je crois
que, une fois encore, nous allons
assister à une « disruption créatrice
»debien-êtreéconomique.On
entendaujourd’huiparlerdemenaces
sur l’emploi, mais onne voit pas
que les créations d’emplois arriveront
massivement dans un second
temps. Il faut également que le système
éducatif et de formation professionnelle
s’adapte en conséquence
et celanepeut se faireenun
jour. Cela peut vous paraître paradoxalmaisnous
avons chezBlaBla-
Car des postes que nous n’arrivons
pas à pourvoir, pour des métiers
nouveauxquin’existaientpasilyaà
peine cinq ans.
La France vous-paraît-elle
prête à affronter
cette révolution ?
J. T. : Elle a le capital humain pour
être un acteur important de la nouvelle
économie. Pour autant, la
questionestdesavoirsilaFranceva
créer suffisammentd’emplois pour
compenserlespertes,etsiellesaura
aussi combiner la solidarité avec
une nécessaire flexibilité dans la
réallocation des emplois à l’intérieur,
mais aussi entre entreprises
et dans le secteur public. Nos institutions
du marché du travail, déjà
inadaptées au contexte actuel, le
serontencore plusaunouveaucontexte.
Plusquejamais, il faudra protégerlesalarié,
passonemploi.Ilest
clair que la politique de l’autruche
ne peut être une stratégie.
F. M. : L’important est de construire
un écosystème favorable. Malgré
unretard à l’allumage, la France est
en train de se structurer ence sens.
Les mauvaises nouvelles voyagent
plus vite que les bonnes et, comme
nous sommes les champions de
l’autocritique en France, notre écosystèmen’est
pas reconnuà sa juste
valeur à l’international. C’est la raison
pour laquelle nous avons initié
le mouvement #ReviensLéon avec
une quinzaine d’entrepreneurs
françaisdelaTech.Pourdirehautet
fort que la France a changé, que
nousavonsmaintenantdesstart-up
et scale-up à portée globale, afin
d’attirer des talents internationaux.
La grande entreprise
à la française, avec sa
verticalité de management,
est-elle ringarde ?
J. T. : La grande entreprise verticale
n’estpasforcémentringarde,maisil
me semble que son importance va
diminuer. L’innovation, qui est au
coeur de la nouvelle économie,
requiert souvent un apport en capital
limité, mais par contre une
grande liberté et la certitude que les
recherches ne seront pas interrompuescarellesmenacentlesactivités
existantes de l’entreprise. Lesmédicaments,
avec une innovation par
des entreprises de biotech et le restantdelachaînedevaleuraccompli
par de plus grosses entreprises
pharmaceutiques ayant des talents
différents, fournissent un exemple
d’organisation de plus en plus fréquent.
F. M. : Il ne faut pas tomber dans la
caricature :denombreusesgrandes
entreprisesontréussiàadapterleur
organisation au numérique. Après,
il est clair que les nouvelles générations
ultra-informées etautonomes
ne sont pas forcément attirées par
unehiérarchieforte.Notrenouvelle
génération semble moins en quête
d’un travail que d’une raison d’être.
a
L’intégralité de l’interview sur
lesechos.fr
GRANDPRIX DE L’ÉCONOMIE // Le prix Nobel d’économie 2014
et le président-fondateur de BlaBlaCar ont reçu hier soir le grand
prix de l’économie organisé par«Les Echos » et Radio Classique
en partenariat avecAccuracy, BCGetMorgan Stanley.
numérique,
jusqu’où ?
Propos recueillis par
Daniel Fortin
et Dominique Seux
Vous êtes, pour l’un, prix Nobel
et, pour l’autre, créateurd’entreprise.
L’économie
connaît-elleune transformation
dignedes précédentes révolutions
industrielles ou sommesnous
victimesd’un effet de
mode ?
JEANTIROLE :Mêmesitouterévolution
technologique fait l’objet de battage
médiatique et de revendications
exagérées, la révolution digitale
n’estpasuneffetdemode.Elleadéjà
modifiélecommerce,lafinance,les
médias, les transports ou l’hôtellerie.
Demain, elle chamboulera
l’assurance, la santé, l’énergie, l’éducation…
FRÉDÉRIC MAZZELLA : Ce qu’apporte le
numérique, c’est la naissance des
plates-formes globales d’échange.
L’élémentdéclencheur, à l’image de
la machine à vapeur, du pétrole et
de l’électricité par le passé, est la
mise en réseau des individus à une
échelle inédite. Les plates-formes
reposent sur trois technologies : les
bases de données, les moteurs de
recherche et la connectivité. Leur
combinaison libère les échanges
entre particuliers des obstacles
transactionnels historiques (information
imparfaite, coûts, distance
géographique, etc.), et permet
l’émergence de l’économie du partage,
qui n’est autre que l’optimisationderessourcesprivées
jusque-là
sous-utilisées. L’ampleur de ces ressources
et la rapidité avec laquelle
ces solutions sont adoptées montrent
l’immense bouleversement à
venir. Pour les biens physiques, on
vadeplusenplusprivilégier l’usage
à la propriété.
Jusqu’où cela peut-il aller ?
F. M. : Regardez déjà les plates-formes
de location de voitures entre
particuliers (Drivy, OuiCar), de
covoiturage (BlaBlaCar), d’échange
d’appartements (HomeExchange,
Guest2Guest) ou de location
d’appartementsàcourtedurée(Airbnb,
Onefinestay, HomeAway).
Mais le partage concerne d’autres
domaines. La connaissance, avec
lesMOOC et Wikipédia. Nos contenus,
avec les plates-formes de partage
de dossiers, de musique, de
films. L’argent, avec le « crowdfunding
» ou « crowdlending ». Nos
réseaux(LinkedIn, Facebook,Twitter)
ou le temps, avec des sites qui
permettent à chacun de proposer
son temps et son savoir-faire. Nous
n’en sommes qu’audébut !
Quels sont les principaux
bénéfices des changements
à venir ? Nos modes de vie
vont-ils s’en trouver
bouleversés ?
J. T. : Le pouvoir d’achat global sera
considérablement accru. En revanche,
la numérisation de l’économie
pourrait aggraver l’inégalité, à la
foisauniveaunationaletentrepays.
Les pays émergents verront le
modèle qui leur a été si utile pour
sortir de la pauvreté remis enquestion
par les robots et l’intelligence
artificielle. Dans les pays développés,
les innovateurs captent une
partie croissante de la valeur ajoutée
au détriment du travail et du
capital.Aucunemploi n’est à l’abri ;
après les emplois codifiables et
donc aisément remplaçables par la
machine, les professions historiquement
stables, comme celles de
médecin ou de professeur, seront à
leur tourmenacées.
Et du côté positif ?
J. T. :Lanumérisationaura desconséquences
favorables en termes
d’égalité,cardufaitdesrendements
d’échelle, l’éducationet lamédecine
de haut niveau pourront être dispensées
en masse, mettant, on
l’espère, fin à l’inquiétude actuelle
sur les limites de notre modèle
social devenu trop coûteux. Je ne
me prononcerai pas sur le temps
libre car il s’agit d’un choix individuel
et de société. Nous ne choisirons
pas forcément plus de temps
libremême si notre revenuhoraire
plus élevé nous permettrait de le
faire, à mode de consommation
donné.
F. M. : Il est important de voir les
mécanismes vertueux de ces nouveaux
modèles. La mise en réseau
des individus permet à chacun
d’élargir ses possibilités d’échanges
àl’infini.Nosactifsprivéssous-utilisés
constituentune nouvelleoffre à
coût marginal très bas, voire nul,
disponible pour le plus grandnombre.
Et en face, une demande, qui
avait un besoin latent non satisfait,
se constitue et s’organise. Résultat :
nous disposons désormais d’une
offre enrichie, plus diverse et plus
abordable, et, ce qui est formidable,
sans produire plus en proportion.
AvecBlaBlaCar,nousrépondonsau
besoindedéplacement croissant et
inéluctable des populations sans
construire de nouvelles infrastructures
ni produire de nouveaux
biens.Nous ne faisons qu’optimiser
l’existant.
Tous les secteurs seront-ils
ubérisés ou certains
resteront-ils à l’écart ?
J. T. : Allons-nous vers unegénéralisation
du statut du travailleur indépendant
et vers la disparition de la
relation de salariat, comme de
nombreux observateurs le prédisent
? Je ne sais pas, mais je parierais
plutôtsurundéplacementprogress
i f vers plus de travai l
indépendant, et enaucun cas sur la
disparition du salariat. Accroissement
de la part du travail indépendant,
car les nouvelles technologies
génèrent et rendent disponibles à
bascoûtdesréputationsindividuelles
(le client connaît la fiabilité du
chauffeur Uber, alors qu’il ne connaît
que la marque Sony et non le
travailleur ayant fabriqué le téléviseur).
Pour autant, il y a de bonnes
raisons pour lesquelles le salariat
s’estdéveloppé.Lesinvestissements
peuvent être trop élevéspour qu’un
travailleur oumême un regroupement
de travailleurs puissent les
faire. L’émiettement des tâches
entre plusieurs employeurs peut,
lui, être indésirable pour plusieurs
raisons.Enbref,larelationsalariale
ne va pas disparaître, mais son
importance va diminuer dans un
avenir proche.
F. M. : Cette notion d’ubérisation est
assez floue pourmoi, car cemotest
vecteur de beaucoup d’amalgames
et d’interprétations diverses. Si la
question est de savoir si le digital va
se diffuser à tous les secteurs, je ne
vois pas comment la réponse peut
être négative. S’il faut une analogie,
je préfèreparler de « plate-formisation
». Ehoui, tous les secteurs vont
plus ou moins se « plate-formiser »
à terme !
Contrairement aux précédentes
révolutions industrielles,
celle-ci sera particulièrement
destructrice en matière
d’emplois ?
J. T. : Il y a le court et le long terme.
Danslecourtterme,touteévolution
technologique est destructrice
d’emplois. Et celle-ci va l’être plus
particulièrement.Maisdesemplois
différents sont créés. A long terme,
la bonne façon de poser la question
n’est pas de demander s’il restera
desemplois. L’histoire,depuisdeux
siècles, montre que les prévisions
sur la disparition des emplois sont
toujours démenties. La vraie question
est de savoir s’il existera assez
d’emplois à des salaires que la
société juge appropriés.
F. M. : L’histoire regorge d’exemples
de destructions créatrices. Je crois
que, une fois encore, nous allons
assister à une « disruption créatrice
»debien-êtreéconomique.On
entendaujourd’huiparlerdemenaces
sur l’emploi, mais onne voit pas
que les créations d’emplois arriveront
massivement dans un second
temps. Il faut également que le système
éducatif et de formation professionnelle
s’adapte en conséquence
et celanepeut se faireenun
jour. Cela peut vous paraître paradoxalmaisnous
avons chezBlaBla-
Car des postes que nous n’arrivons
pas à pourvoir, pour des métiers
nouveauxquin’existaientpasilyaà
peine cinq ans.
La France vous-paraît-elle
prête à affronter
cette révolution ?
J. T. : Elle a le capital humain pour
être un acteur important de la nouvelle
économie. Pour autant, la
questionestdesavoirsilaFranceva
créer suffisammentd’emplois pour
compenserlespertes,etsiellesaura
aussi combiner la solidarité avec
une nécessaire flexibilité dans la
réallocation des emplois à l’intérieur,
mais aussi entre entreprises
et dans le secteur public. Nos institutions
du marché du travail, déjà
inadaptées au contexte actuel, le
serontencore plusaunouveaucontexte.
Plusquejamais, il faudra protégerlesalarié,
passonemploi.Ilest
clair que la politique de l’autruche
ne peut être une stratégie.
F. M. : L’important est de construire
un écosystème favorable. Malgré
unretard à l’allumage, la France est
en train de se structurer ence sens.
Les mauvaises nouvelles voyagent
plus vite que les bonnes et, comme
nous sommes les champions de
l’autocritique en France, notre écosystèmen’est
pas reconnuà sa juste
valeur à l’international. C’est la raison
pour laquelle nous avons initié
le mouvement #ReviensLéon avec
une quinzaine d’entrepreneurs
françaisdelaTech.Pourdirehautet
fort que la France a changé, que
nousavonsmaintenantdesstart-up
et scale-up à portée globale, afin
d’attirer des talents internationaux.
La grande entreprise
à la française, avec sa
verticalité de management,
est-elle ringarde ?
J. T. : La grande entreprise verticale
n’estpasforcémentringarde,maisil
me semble que son importance va
diminuer. L’innovation, qui est au
coeur de la nouvelle économie,
requiert souvent un apport en capital
limité, mais par contre une
grande liberté et la certitude que les
recherches ne seront pas interrompuescarellesmenacentlesactivités
existantes de l’entreprise. Lesmédicaments,
avec une innovation par
des entreprises de biotech et le restantdelachaînedevaleuraccompli
par de plus grosses entreprises
pharmaceutiques ayant des talents
différents, fournissent un exemple
d’organisation de plus en plus fréquent.
F. M. : Il ne faut pas tomber dans la
caricature :denombreusesgrandes
entreprisesontréussiàadapterleur
organisation au numérique. Après,
il est clair que les nouvelles générations
ultra-informées etautonomes
ne sont pas forcément attirées par
unehiérarchieforte.Notrenouvelle
génération semble moins en quête
d’un travail que d’une raison d’être.
a
L’intégralité de l’interview sur
lesechos.fr
GRANDPRIX DE L’ÉCONOMIE // Le prix Nobel d’économie 2014
et le président-fondateur de BlaBlaCar ont reçu hier soir le grand
prix de l’économie organisé par«Les Echos » et Radio Classique
en partenariat avecAccuracy, BCGetMorgan Stanley.
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Le prix du pétrole ne cesse de baisser. Cela profite aux pays développés (et à leurs Etats); en revanche cela pénalise fortement certains pays émergents. L'Arabie saoudite est non seulement l'un des plus gros producteurs, elle est aussi celle où le précieux liquide est le moins cher à produire. Elle ne réduit pas sa production, de façon à faire baisser les prix, afin de garder, à terme, sa part de marché. En effet, avec ce prix bas, l'exploitation devient non rentable dans de nombreux pays. Les Etats-Unis en sont victimes, mais aussi le Venezuela, l'Algérie...
En Algérie, le budget de l'Etat dépend à plus de 70% du pétrole. Avec un baril passé de 120$ à 40$...Heureusement, dans le même temps, le dollar monte; mais ça ne suffit pas à combler l'écart. Il faut s'attendre à de nouvelles migrations, de gens poussés par la misère;ou par la guerre, car ces difficultés économiques présentent un risque politique.
Sans transition, un jeune polytechnicien vient d'inventer un...sous-marin à pédales. L'appareil peut circuler à 70, voire 100 mètres sous l'eau, mû par la seule force humaine. Il fallait y penser...et le faire. Pratique pour traverser la Manche, mais sans doute un peu cher
En Algérie, le budget de l'Etat dépend à plus de 70% du pétrole. Avec un baril passé de 120$ à 40$...Heureusement, dans le même temps, le dollar monte; mais ça ne suffit pas à combler l'écart. Il faut s'attendre à de nouvelles migrations, de gens poussés par la misère;ou par la guerre, car ces difficultés économiques présentent un risque politique.
Sans transition, un jeune polytechnicien vient d'inventer un...sous-marin à pédales. L'appareil peut circuler à 70, voire 100 mètres sous l'eau, mû par la seule force humaine. Il fallait y penser...et le faire. Pratique pour traverser la Manche, mais sans doute un peu cher
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Pas evident à gérer les migrations Remy !Il faut s'attendre à de nouvelles migrations, de gens poussés par la misère;
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MurielB- Admin
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Re: Infos économiques
Bonjour,
Un fonds d'obligations à haut rendement américain vient de faire faillite; c'est sans doute le premier d'une longue liste.
Les sociétés d'exploitation américaines de pétrole de schiste font faillite l'une après l'autre, la faute au prix du pétrole trop bas.
Les bénéfices des sociétés américaines sont au bord du précipice, sous les coups de boutoir du dollar fort, ainsi que des transformations chinoises.
En résumé, nous sommes très probablement à l'orée d'une nouvelle crise majeure.
Il est clair que la chute américaine entraînera l'économie européenne, comme d'habitude.
Les pays émergents, eux, sont d'ores et déjà mal en point.
Néanmoins, cette crise devrait être moins forte que les deux précédentes (internet et subprimes).
Je peux me tromper, bien sûr, mais les graphiques sont quand-même assez éloquents.
Bonne soirée quand-même.
Un fonds d'obligations à haut rendement américain vient de faire faillite; c'est sans doute le premier d'une longue liste.
Les sociétés d'exploitation américaines de pétrole de schiste font faillite l'une après l'autre, la faute au prix du pétrole trop bas.
Les bénéfices des sociétés américaines sont au bord du précipice, sous les coups de boutoir du dollar fort, ainsi que des transformations chinoises.
En résumé, nous sommes très probablement à l'orée d'une nouvelle crise majeure.
Il est clair que la chute américaine entraînera l'économie européenne, comme d'habitude.
Les pays émergents, eux, sont d'ores et déjà mal en point.
Néanmoins, cette crise devrait être moins forte que les deux précédentes (internet et subprimes).
Je peux me tromper, bien sûr, mais les graphiques sont quand-même assez éloquents.
Bonne soirée quand-même.
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Rémy si cette nouvelle crise est moins forte que les deux précédentes on résistera c'est sur ! On a beau se creuser la tête, que peut-on faire d'autre ?
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MurielB- Admin
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Re: Infos économiques
Muriel,
oui, bien sûr, si nous nous sommes sortis de la crise des subprimes, rien ne peut nous arrêter.
Cependant, en France, cela risque de faire monter encore un peu le chômage et d'augmenter la dette publique. Comme nous n'avons voulu faire de réformes, entre 2012 et aujourd'hui...
En Europe du sud, ça ne sera pas une bonne nouvelle non plus. Sauf pour les investisseurs...
oui, bien sûr, si nous nous sommes sortis de la crise des subprimes, rien ne peut nous arrêter.
Cependant, en France, cela risque de faire monter encore un peu le chômage et d'augmenter la dette publique. Comme nous n'avons voulu faire de réformes, entre 2012 et aujourd'hui...
En Europe du sud, ça ne sera pas une bonne nouvelle non plus. Sauf pour les investisseurs...
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Pétrole : l’Opep alerte
sur les investissements futurs
Après l’AIE (Agence internationale
de l’énergie), c’est au tour de l’Opep
d’alerter sur les investissements
dans l’amont pétrolier. Dans son
rapport annuel publié mercredi,
l’organisation des pays exportateursdepétroleestimeà10.000milliardsdedollarslesdépensesnécessaires
pour satisfaire la demande
d’ici à 2040, dont 7.200 milliards
dans l’exploration-production. Des
sommes considérables, représentant400milliards
de dollars par an,
dont 250 milliards seraient à la
charge des pays non-Opep.
Ne pas engager ces investissements
« aurait évidemment un effet
induit sur les prix », avertit le secrétaire
généralducartel,AbdallahEl-
Badri,danslerapport. Alorsqueles
cours du pétrole sont tombés de
110 dollars le baril environ en
juin 2014 à moins de 40 dollars
aujourd’hui, les compagnies pétrolièresontmassivement
réduit leurs
dépensesdansla recherchedenouveaux
gisements ou le développementdes
champs : lereculaatteint
20%cetteannéeet devrait se poursuivrel’anprochain.
Descoupesqui
aurontunimpact sur la production
d’ici 5 à 10 ans, compte tenu de la
longueurdes cycles dans le secteur.
Or lademande ne fléchirapas de
sitôt, estime l’Opep, qui table sur
unehausse à 97,4millions de barils
par jour (Mb/j) en 2020 et à
109,8Mb/jen2040,contre92,8Mb/j
en 2015. L’organisation a revu ses
estimationsàlongtermeàlabaisse,
pour tenircomptedes effortsd’économies
d’énergie et de réductions
d’émissions de gaz à effet de serre :
elle tablait sur plus de 111 Mb/j il y a
un an. Ses projections n’en restent
pas moins largement supérieures à
celles de l’AIE(103,5Mb/j en 2040).
Des « hypothèses
de travail » prudentes
Alorsquel’Opepestengagéedepuis
unandansune stratégie dedéfense
de ses parts de marché, elle n’envisage
pas une hausse de sa part à
court terme : elle table sur uneproduction
totale de 37,4 Mb/j (brut et
autres hydrocarbures liquides)
pour ses douzemembres en 2020,
soit 38,3% du total, contre 39,2 %
aujourd’hui. Elle estime notamment
que la production de pétrole
de schiste américain continuera à
croître, de 4,4 à 5,2 Mb/j entre 2015
et 2020. A long terme en revanche,
elle parie clairement pour sa montée
en puissance à 45,6%du total,
avec une production de schiste
américain retombée à 4,6 Mb/j. Au
final, ces scénarios conduisent le
cartel à des « hypothèses de travail
» prudentes sur le cours du
baril, qui remonterait à 80 dollars
en 2020.— A. F.
sur les investissements futurs
Après l’AIE (Agence internationale
de l’énergie), c’est au tour de l’Opep
d’alerter sur les investissements
dans l’amont pétrolier. Dans son
rapport annuel publié mercredi,
l’organisation des pays exportateursdepétroleestimeà10.000milliardsdedollarslesdépensesnécessaires
pour satisfaire la demande
d’ici à 2040, dont 7.200 milliards
dans l’exploration-production. Des
sommes considérables, représentant400milliards
de dollars par an,
dont 250 milliards seraient à la
charge des pays non-Opep.
Ne pas engager ces investissements
« aurait évidemment un effet
induit sur les prix », avertit le secrétaire
généralducartel,AbdallahEl-
Badri,danslerapport. Alorsqueles
cours du pétrole sont tombés de
110 dollars le baril environ en
juin 2014 à moins de 40 dollars
aujourd’hui, les compagnies pétrolièresontmassivement
réduit leurs
dépensesdansla recherchedenouveaux
gisements ou le développementdes
champs : lereculaatteint
20%cetteannéeet devrait se poursuivrel’anprochain.
Descoupesqui
aurontunimpact sur la production
d’ici 5 à 10 ans, compte tenu de la
longueurdes cycles dans le secteur.
Or lademande ne fléchirapas de
sitôt, estime l’Opep, qui table sur
unehausse à 97,4millions de barils
par jour (Mb/j) en 2020 et à
109,8Mb/jen2040,contre92,8Mb/j
en 2015. L’organisation a revu ses
estimationsàlongtermeàlabaisse,
pour tenircomptedes effortsd’économies
d’énergie et de réductions
d’émissions de gaz à effet de serre :
elle tablait sur plus de 111 Mb/j il y a
un an. Ses projections n’en restent
pas moins largement supérieures à
celles de l’AIE(103,5Mb/j en 2040).
Des « hypothèses
de travail » prudentes
Alorsquel’Opepestengagéedepuis
unandansune stratégie dedéfense
de ses parts de marché, elle n’envisage
pas une hausse de sa part à
court terme : elle table sur uneproduction
totale de 37,4 Mb/j (brut et
autres hydrocarbures liquides)
pour ses douzemembres en 2020,
soit 38,3% du total, contre 39,2 %
aujourd’hui. Elle estime notamment
que la production de pétrole
de schiste américain continuera à
croître, de 4,4 à 5,2 Mb/j entre 2015
et 2020. A long terme en revanche,
elle parie clairement pour sa montée
en puissance à 45,6%du total,
avec une production de schiste
américain retombée à 4,6 Mb/j. Au
final, ces scénarios conduisent le
cartel à des « hypothèses de travail
» prudentes sur le cours du
baril, qui remonterait à 80 dollars
en 2020.— A. F.
Remy- Messages : 3178
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Re: Infos économiques
Bonjour,
Un démonstrateur est en construction à Fos sur mer. Le principe est de fabriquer de l'hydrogène grâce à l'électricité éolienne ou photovoltaïque, ce qui n'est pas nouveau, mais aussi de combiner l'hydrogène obtenu avec le CO2 des fumées afin de produire du méthane.
4 H2 (hydrogène) + CO2 donne CH4 (méthane) + 2 H2O (eau).
Cela permet à la fois de pallier au côté intermittent des énergies renouvelables et de capter le CO2 issu de la combustion. Le méthane obtenu s'apparente au gaz de ville.
Evidemment, derrière la simplicité des équations se cachent des problèmes plus complexes de mise au point de l'installation.
Un démonstrateur est en construction à Fos sur mer. Le principe est de fabriquer de l'hydrogène grâce à l'électricité éolienne ou photovoltaïque, ce qui n'est pas nouveau, mais aussi de combiner l'hydrogène obtenu avec le CO2 des fumées afin de produire du méthane.
4 H2 (hydrogène) + CO2 donne CH4 (méthane) + 2 H2O (eau).
Cela permet à la fois de pallier au côté intermittent des énergies renouvelables et de capter le CO2 issu de la combustion. Le méthane obtenu s'apparente au gaz de ville.
Evidemment, derrière la simplicité des équations se cachent des problèmes plus complexes de mise au point de l'installation.
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
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Re: Infos économiques
C'est vrai Remy cela parait fort simple mais je suppose que la mise en pratique ne l'est pas vraiment !
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MurielB- Admin
- Messages : 18799
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Re: Infos économiques
Bonjour,
cette fois-ci, on semble bien y être.
La Chine vient de dévaluer le yuan une nouvelle fois, ce qui a provoqué un vent de panique chez les bourses de Shanghaï et Shenzen : un décrochage de 7% à l'ouverture de bourse, parce que c'est la limite autorisée, et la fermeture immédiate de la bourse. Entraînant avec elle les autres bourses mondiales.
La Chine connaît de grandes difficultés d'ajustement de son économie. En dévaluant, elle risque d'exporter la déflation au reste du monde. Elle entraîne aussi la chute du prix des matières premières.
Le prix du pétrole part à la casse, la faute à une surproduction due aux USA, à l'Iran et à la politique de l'Opep de garder les volumes habituels. Par suite, tous les pays pétroliers émergents sont en difficulté, et achètent forcément moins aux Occidentaux. De plus, ils risquent de faire défaut.
Les USA vont connaître une crise financière avec les faillites des sociétés d'exploitation de pétrole et de gaz de schiste.
En Europe, l'Allemagne va souffrir, car elle exporte beaucoup de biens industriels en Chine et ailleurs. L' Angleterre est très liée aux pays émergents, au point d'estimer qu'elle n'a plus besoin de l'Europe...Les autres pays européens seront forcément aussi touchés.
Ca va être la dégringolade en bourse, certainement par paliers, comme d'hab. Celle-ci avait déjà commencé à l'été 2015, avec un premier mini-krach. Voici certainement le deuxième, en attendant le suivant.
Quand la Chine se sera ajustée et que le prix du pétrole remontera, on se sortira sans doute de cette crise. En attendant, il va falloir faire le dos rond...
cette fois-ci, on semble bien y être.
La Chine vient de dévaluer le yuan une nouvelle fois, ce qui a provoqué un vent de panique chez les bourses de Shanghaï et Shenzen : un décrochage de 7% à l'ouverture de bourse, parce que c'est la limite autorisée, et la fermeture immédiate de la bourse. Entraînant avec elle les autres bourses mondiales.
La Chine connaît de grandes difficultés d'ajustement de son économie. En dévaluant, elle risque d'exporter la déflation au reste du monde. Elle entraîne aussi la chute du prix des matières premières.
Le prix du pétrole part à la casse, la faute à une surproduction due aux USA, à l'Iran et à la politique de l'Opep de garder les volumes habituels. Par suite, tous les pays pétroliers émergents sont en difficulté, et achètent forcément moins aux Occidentaux. De plus, ils risquent de faire défaut.
Les USA vont connaître une crise financière avec les faillites des sociétés d'exploitation de pétrole et de gaz de schiste.
En Europe, l'Allemagne va souffrir, car elle exporte beaucoup de biens industriels en Chine et ailleurs. L' Angleterre est très liée aux pays émergents, au point d'estimer qu'elle n'a plus besoin de l'Europe...Les autres pays européens seront forcément aussi touchés.
Ca va être la dégringolade en bourse, certainement par paliers, comme d'hab. Celle-ci avait déjà commencé à l'été 2015, avec un premier mini-krach. Voici certainement le deuxième, en attendant le suivant.
Quand la Chine se sera ajustée et que le prix du pétrole remontera, on se sortira sans doute de cette crise. En attendant, il va falloir faire le dos rond...
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
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Re: Infos économiques
Merci Rémy pour toutes ces infos.
Brrr ! C'est pas encore aujourd'hui ni demain que je verrai mes p'tites économies remonter en bourse !!
Brrr ! C'est pas encore aujourd'hui ni demain que je verrai mes p'tites économies remonter en bourse !!
Guilaine- Messages : 1122
Lieu : Calais
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Re: Infos économiques
Guilaine,
c'est le moment de vendre. Mais le rebond pourrait intervenir dès cette année...
c'est le moment de vendre. Mais le rebond pourrait intervenir dès cette année...
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
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Re: Infos économiques
En écoutant Véronique Riches Flores et d'autres économistes, il en ressort les faits suivants.
Les pays émergents se sont sortis de la crise précédente en accumulant les dettes, eux aussi. Le QE de la Fed (injection massive d'argent dans le circuit par la banque centrale américaine) a eu pour effet de faire monter le prix des actifs; une partie de cet argent a été investie dans les dettes des émergents, en particulier en Chine. Elles sont libellées en dollars.
Comme la Chine a du mal à passer à une économie domestique et de services, les autorités chinoises se tournent à nouveau vers les exportations. Il lui faut pour cela dévaluer, car le yuan s'est apprécié; de plus, le salaire médian chinois a fortement augmenté.
La dévaluation du yuan renchérit les dettes des sociétés chinoises, qui sont en dollars, ce qui va provoquer des faillites d'entreprises chinoises et, par suite, des pertes chez les créanciers américains.
Si l'on ajoute les dettes pourries des sociétés pétrolières de schistes US, cela nous fait une nouvelle crises financière, qui ressemble étrangement aux subprimes (sic Georges Soros, le fameux gérant de hedge fund).
De plus, certains pays émergents producteurs de pétrole risquent de faire défaut.
Ces pays-là achètent également moins aux Occidentaux.
Par exemple, l'Arabie saoudite connaît cette année un déficit budgétaire de 20% ! Elle a commencé à réduire les subventions et à augmenter les taxes. Elle pense aussi introduire en bourse sa compagnie pétrolière, à-côté de laquelle Apple (la plus grande capitalisation boursière, avec une valeur de l'ordre de 600 milliards de dollars) est un nain.
Les pays émergents se sont sortis de la crise précédente en accumulant les dettes, eux aussi. Le QE de la Fed (injection massive d'argent dans le circuit par la banque centrale américaine) a eu pour effet de faire monter le prix des actifs; une partie de cet argent a été investie dans les dettes des émergents, en particulier en Chine. Elles sont libellées en dollars.
Comme la Chine a du mal à passer à une économie domestique et de services, les autorités chinoises se tournent à nouveau vers les exportations. Il lui faut pour cela dévaluer, car le yuan s'est apprécié; de plus, le salaire médian chinois a fortement augmenté.
La dévaluation du yuan renchérit les dettes des sociétés chinoises, qui sont en dollars, ce qui va provoquer des faillites d'entreprises chinoises et, par suite, des pertes chez les créanciers américains.
Si l'on ajoute les dettes pourries des sociétés pétrolières de schistes US, cela nous fait une nouvelle crises financière, qui ressemble étrangement aux subprimes (sic Georges Soros, le fameux gérant de hedge fund).
De plus, certains pays émergents producteurs de pétrole risquent de faire défaut.
Ces pays-là achètent également moins aux Occidentaux.
Par exemple, l'Arabie saoudite connaît cette année un déficit budgétaire de 20% ! Elle a commencé à réduire les subventions et à augmenter les taxes. Elle pense aussi introduire en bourse sa compagnie pétrolière, à-côté de laquelle Apple (la plus grande capitalisation boursière, avec une valeur de l'ordre de 600 milliards de dollars) est un nain.
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
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Re: Infos économiques
Selon Véronique Riches Flores, il faut tordre le coup à trois idées reçues :
la croissance est tirée par les pays émergents : ce n'est plus vrai
le QE est efficace : il n'a pas relancé la croissance, il a seulement gonflé les actifs
les nouvelles technologies vont apporter gain de productivité et croissance : pas pour l'instant, en tout cas.
Par ailleurs, au Japon, les Abenomics, ça ne marche pas non plus. Le Japon doit ses bons résultats à la dévaluation du yuan, mais pas à une vraie croissance saine et durable.
Globalement, les investissements ne repartent pas dans le monde.
Il faudrait une bonne croissance pour venir à bout de toutes ces dettes. Il va falloir trouver autre chose
la croissance est tirée par les pays émergents : ce n'est plus vrai
le QE est efficace : il n'a pas relancé la croissance, il a seulement gonflé les actifs
les nouvelles technologies vont apporter gain de productivité et croissance : pas pour l'instant, en tout cas.
Par ailleurs, au Japon, les Abenomics, ça ne marche pas non plus. Le Japon doit ses bons résultats à la dévaluation du yuan, mais pas à une vraie croissance saine et durable.
Globalement, les investissements ne repartent pas dans le monde.
Il faudrait une bonne croissance pour venir à bout de toutes ces dettes. Il va falloir trouver autre chose
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
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