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La grand-messe de l'automobile n'est plus vraiment à Détroit, Paris, Genève ...mais à Las Vegas, où se tient actuellement le CES (consumer electronic show). L'écosystème automobile évolue vers le numérique, avec la voiture connectée et autonome. La grande vedette cette année est Alexa. Ce n'est pas un mannequin aux jambes vertigineuses, mais un logiciel de reconnaissance vocale, développé par Amazon. Alexa pourrait bien s'imposer pour tous les objets connectés, dont la voiture. En clair, vous rentrez dans votre voiture après le boulot, vous commandez vocalement à la voiture autonome le passage chez la nounou; en même temps, vous commandez, par Alexa toujours, de monter le chauffage à la maison, de lancer une lessive, vous mettez en route le robot-cuisinier...Vous discutez cinq minutes avec votre chien, à qui vous donnez quelques croquettes...

Une initiative formidable, lié à l'agriculture durable, vient d'être lancée aux Pays-Bas. Elle préfigure sans doute l'agriculture de demain. (Les Echos).

Ce petit gars est le fermier du XXIe siècle.
Il va devenir célèbre », lance le
propriétaire du chemin qui longe la
clôture. Avec sa chemise dernier cri dont le
col bicolore dépasse d’une veste cintrée en
molleton bleumarine, seules ses hautes
bottes en caoutchouc vert caca d’oie donnent
crédit à cette présentation de Geert
vander Veer. Sur les terres qu’il a louées en
fermage à l’homme qui s’éloigne, ce Néerlandais
de quarante ans a mis au point
un concept d’exploitation agricole unique
en son genre.
A mi-chemin entre le kolkhoze de l’ex-
Union soviétique et les communautés
soixante-huitardes du Larzac, cet ancien
étudiant de l’université agronomique
d’Utrechtamis au goût du jour un mode de
production aux antipodes des méthodes
« efficaces et au moindre coût » de l’agriculture
intensive. « L’accord de Paris sur le climat
n’aura pas grande portée si l’enseignement
en agronomie continue d’aller à
l’encontre du développement durable », prophétise-
t-il. Sa prise de conscience remonte
àsesannées d’études : « J’ai vite constaté que
le rendement et le chiffre d’affaires primaient
sur l’innovation. »
Depuis, son projet est devenu réalité à
Boxtel,dans le Brabant-Septentrional.Deux
cents familles se sont enrôlées l’an dernier
pour devenir les premiers « herenboeren »,
des « fermiers seigneurs », selon l’appella
tion choisie par Geert vander Veer.Des fermiers d’un genre nouveau puisqu’ils ne sont
ni propriétaires ni agriculteurs et qu’ils
recourent à un professionnel salarié pour
s’occuper des terres. Ils mettent au pot au
départ (2.000 euros) et s’engagent pour au
moins trois ans à consommer chaque
semaine les produits de la ferme. Sur les
20 hectares exploités, le verger, le potager et
le bétail (bovins, porcs et volailles) leur procurent plus de la moitié de
leurs besoins alimentaires
en denrées de qualité pour un
prix dérisoire de 10 euros. « On peut voir
pousser ce qu’on va manger », se réjouit
Douwe Koorting (quarante-deux ans), qui,
avec sa famille, est membre de la communauté
depuis un an et demi. Du coup, fini
le rituel contraignant des courses au supermarché du samedi.
« La visite hebdomadaire
à la ferme pour s’approvisionner est un
moment de détente et de découvertes
pour mes deux jeunes enfants »,note le papa
attentionné.
Surproduction proscrite
Par-dessus tout ,le concept d’exploitation de
terres suit à la lettre les exigences du développement
durable. Pour commencer, une
location des terrains a été privilégiée à une
acquisition pour éviter toute opération spéculative
immobilière parasite. Une coopérative
dénommée « Herenboeren » a été
créée. C’est en son nom que le contrat de
louage a été conclu. De fait, aucune famille
ne réside sur les lieux puisqu’il ne s’y trouve
aucun bâtiment. Pour le reste, tant le fonctionnement
de la structure, ses règles fondatrices,
les objectifs à atteindre que les
moyens de production et l’éthique envers les
animaux, les moindres détails cherchent à
respecter la nature et l’environnement.
Sur ces terres ne sont ainsi plantées que
les cultures ou élevé que le bétail approuvés
collégialement par les membres de la coopérative.
Leurs décisions portent non seulement
sur les assortiments (sortes d’arbres
fruitiers, plantations potagères, races
d’animaux) mais aussi sur les quantités à
produire.
L’agriculteur professionnel chargé de
l’exploitation est prié de suivre strictement
les directives fixées par la coopérative. Et
pour cause,qu’il s’agisse des fruits du verger,
de l’assortiment du potager ou de la viande,
l’ensemble de la production de l’exploitation
doit être intégralement écoulé. La
moindre surproduction est proscrite.
« Aucune nourriture ne doit être gaspillée.La
production doit strictement correspondre à
nos besoins. »Un principe que Geertvander
Veer a verrouillé à plusieurs échelons dans
l’organisation. C’est pourquoi d’ailleurs
l’agriculteur professionnel est salarié : pour
ne pas être tenté de produire plus afin de
gagner plus. Alléchant a priori, l’assortiment,
qui suit les saisons à la lettre, réclame
toutefois une dose d’imagination culinaire
quand il s’agit par exemple de venir à bout
des kilos de choux rouges venus à maturité
en un temps record… « Certains membres
étaient jusque-là plutôt adeptes des plats préparés
», constate Douwe Koorting, qui se
charge d’alimenter une rubrique du site
Internet en recettes de cuisine et sur les
techniques de congélation des aliments.
« Le système est économiquement viable »,
insiste cependant Geert van der Veer. Son
« business plan » a été accueilli favorablement
par des consultants. Sur la base d’une
communauté forte de 500 membres, les
2.000eurosd’adhésionacquittésàlacoopérativeparchacund’euxvontenpremierlieu
servir à alimenter un fonds de roulement.
Côté recettes annuelles, les 10 euros versés
chaque semaine par les familles fournissent
au total plus de 250.000 euros par an.
En regard, les dépenses s’élèvent à
200.000 euros par an (location des terres,
salaire du fermier, achat de semences, alimentation
du bétail, frais vétérinaires…).
Résultat de l’opération : 50.000 euros toujours dans la caisse en fin de bilan.
Soit,dans
le principe, 100 euros pouvant être restitués
à chaque famille.
Modèle agronomique unique
Au-delà de son équilibre économique et de
ses principes éthiques, la puissance du projet
repose sur le modèle agronomique unique
en son genre qu’il propose. Comme
dans l’agriculture biologique, aucun
engrais chimique ou pesticide n’est utilisé.
« L’humus destiné aux cultures est aussi “fait
maison” », montre l’agronome, accroupi
devant un champ d’herbes folles. « Nous
allons beaucoup plus loin que la filière agriculture
biologique. Ces “mauvaises herbes”
enrichissent en fait la terre et participent aux
bienfaits des arbres fruitiers », explique
Geert van der Veer. Les terres des « herenboeren
» sont partiellement mises en
jachère pour être enrichies. Une fois la végétation
sauvage à hauteur d’homme, les
cochons se chargent du labourage en
fouillant pour trouver de quoi manger.
« Nous cherchons l’harmonie avec la
nature », insiste le Néerlandais.
De leur côté, les animaux sont livrés à
eux-mêmes,seulement « encadrés »par des
règles recherchant leur bien-être. Les
vaches de race limousine, les volailles et les
cochons gambadent ainsi été comme hiver
dans de grands espaces. La moitié de la
superficie de l’exploitation est d’ailleurs
consacrée à l’élevage. Pour assurer la cohésion
du troupeau bovin, basée sur le
matriarcat des vieilles vaches, seuls les
mâles sont abattus pour être consommés.
Mais leur triste sort ne se produit qu’un an et
demi à deux ans après leur naissance pour
respecter la relation maternelle.
Même s’ils ne sont ni castrés ni amputés
de leur queue comme dans l’exploitation
intensive, les cochons, eux, sont moins
chanceux. Dès une maturité suffisante, ils
sont abattus quelques jours plus tard pour
récupérer 1.000 kilos de viande frigo, conformément
au planning décrit par Geert
van der Veer. « La livraison est destinée aux
250 personnes de la coopérative. Chacune
Demandede « statut spécial »
Reste que lesméthodes « troporthodoxes »
des « herenboeren » ont fait froncer à plusieurs
reprises les sourcils des autorités
sanitaires et vétérinaires. Celles-ci ont par
exemple constaté que les vaches étaient
tropmaigres. « Cette visite s’est produite
après l’hiver, donc au moment où les animaux
qui restent à l’extérieur perdent naturellement
du poids », soupire Geert van der
Veer,accabléparces réglementationsdestinées
à l’élevage intensif.Une autre tracasserie
est venue de la nourriture donnée aux
cochons. Respectant leur caractère omnivore,
leur alimentationcomprendaussi des
protéines. Ce que la loi néerlandaise prohibe
strictement. Du coup, Geert van der
Veer a pris le taureau par les cornes pour
venir à bout de ces bisbilles. Une demande
d’obtention d’un statut spécial (« green
deal »), autorisant des expérimentations
agricoles au nom de l’innovation, devrait
permettreaux« herenboeren » decontournernombre
d’obligations légales.
Danslecadredecerégimedérogatoire,la
fermevadevoircollaboreravecdesinstituts
d’agronomie dans des programmes éducatifs
et de recherche. En outre, le ministère
des Affaires économiques a fait savoir à
Geert vander Veer qu’il attendait de lui des
propositionsconcrètespouradapterlestextes
en vigueur, si nécessaire. Autre rançon
de la gloire en perspective pour cet agronome
apprenti sorcier, les ouvertures programmées
de son concept de ferme aux
quatre coinsduroyaume.Unequinzainede
projets devraient voir le jour d’ici à 2018.
Geert vander Veer suivra de près leur mise
en place en jouantunrôle deconsultant. Le
futur visage de la prochaine structure est
déjà dessiné. Il est prévu qu’une fondation
chapeaute l’ensemble des nouvelles coopératives
afin d’assurer un respect uniforme
des règles.Chacune d’elles sera représentée
au sein de cette structure.
Qualifié par certains de révolutionnaire,
ce nouveau modèle agricole auxméthodes
innovantes a aumoins lemérite de fournir
un exemple concret sur le terrain du développement
durable. Souvent décrit à la vavite
comme un va-t-en-guerre contre la
« malbouffe »,GeertvanderVeers’insurge :
« Mon projet s’est nourri de convictions et de
principeséthiques. »DeplusenplusdeNéerlandais
semblent les partager.

Un article du figaro.fr présente les épiceries où l'on travaille pour consommer. Les consommateurs forment une coopérative, décident des produits à acheter, mettent en rayon etc...moyennant trois heures de travail bénévole par mois. Résultat : les prix sont de 20 à 40% moins élevés qu'ailleurs.

Alstom, allié à Bombardier, devrait remporter le contrat des futurs RER français. Ce n'est pas encore sûr mais, d'un autre côté, ils sont désormais seuls en lice.

Donald Trump va donner ce soir une conférence de presse d'avant-mandat, qui pourrait avoir son importance, dans la mesure où elle pourrait clarifier le projet que le nouveau Président des USA compte mettre réellement en oeuvre.

L'équipementier aéronautique Safran lance une OPA sur le fabricant de sièges d'avion Zodiac (plus de 8 milliards €).

Donald Trump sera investi demain. Les marchés soufflent en attendant de savoir ce que va réellement faire le nouveau président. Pourra-t-il lancer son programme d'infrastructures, qui va creuser le déficit US ? A priori oui, car les USA en ont grand besoin. Qui vivra verra...

Le même Trump est prêt, si nécessaire, à relancer une course aux armements avec la Russie. Rappelons que c'est une course aux armements qui avait fait tomber l'URSS dans les années 80.

Donald Trump a également affirmé que le dollar était trop fort.

Pendant ce temps, à Davos, le président chinois se fait le chantre de la mondialisation. Tout en faisant preuve d'un grand protectionnisme...

Les jouets Mattel font appel à un ancien de Google. L'avenir des jouets sera numérique...

Muriel,
pour moi, tout cela est cousu de fil blanc. Trump n'est pas seul, et ils savent très bien où ils vont.
Est-ce que ce sera bon pour les autres pays ? Cela reste à voir...

Muriel,
bien sûr. Trump a même affirmé qu'il n'aimait pas l'Union européenne. Quelle franchise !
Les Américains savent très bien que, si l'Europe était unie, elle serait plus puissance que les USA. Et la monnaie internationale serait l'euro. Insupportable, et dangereux, pour eux.

Le brexit et l'élection de Trump sonnent le glas d'une certaine mondialisation et annonce un repli sur soi des pays anglo-saxons. Si l'Union européenne continue d'exister, elle va sans doute faire de même.Mais l'Union européenne n'est pas un pays. Elle est hétérogène, de plus elle dépend des USA pour sa protection et son financement.

Néanmoins, j'aurais tendance en ce qui me concerne, peut-être à tort, de rester optimiste. Car les statistiques montrent que l'économie devrait continuer sans trop d'encombres son petit bonhomme de chemin. Il ne devrait donc rien arriver de très grave. En principe...

Plus concrètement, Trump veut que les entreprises qui vendent aux USA produisent ces objets et services sur leur sol. Quand on y regarde bien, c'est déjà ce que font les multinationales de par le monde. Elles installent des usines sur place. Prenons l'exemple de Vallourec. Ils viennent de construire une usine aux States, pour alimenter les producteurs de pétrole de schiste. Ils en ont bâti une autre au Brésil, pour fournir les compagnies pétrolières qui vont exploiter l'énorme gisement brésilien. Pendant ce temps, les capacités ont été réduites en Europe. Vallourec se développe en Chine également.

Le discours de Trump vise surtout les sociétés qui délocalisent dans un pays émergent pour baisser les coûts, et vendent aux USA. Car elles privent les USA de bons emplois sur leur sol. Evidemment, cela va renchérir les produits consommés, et donc créer de l'inflation. Mais ça les arrange...

Bonjour,
une très mauvaise nouvelle éclipse toutes les autres aujourd'hui : la mort du soleil, prévue dans 5 milliards d'années...

En vrac :

Selon Edouard Tetreau, essayiste connu et conseiller de grandes entreprises, plusieurs dizaines de milliers, voire plusieurs centaines de milliers d'emplois pourraient être gagnés par la France au détriment de l'Angleterre, grâce au Brexit. Cela toucherait la City bien sûr, mais pas seulement.
L'Angleterre compte sur les USA, mais aussi sur les pays émergents, dont l'Inde, pour se refaire une santé. Rappelons que l'industrie ne pèse plus que 10% du PIB britannique. Londres se développe en revanche dans l'industrie numérique.

De grands acteurs du vêtement viennent en aide à la dentelle de Calais, pour sauver Codentel et Noyon. Elles craignent de perdre le savoir-faire unique de la dentelle de Calais.

PSA revient en Inde.

L'Otan renforce ses troupes en Lituanie. Donald Trump a prévenu que les USA pourraient ne plus aider des membres de l'OTAN s'ils n'augmentent pas leur participation financière.

Les hedge funds embauchent des spécialistes des big data. En effet, l'analyse des données parues sur les réseaux sociaux peuvent donner de précieuses indications sur les résultats à venir des entreprises...

Si les taux remontent assez vite aux USA, ce qui se répercutera en Europe, on pourra craindre un krach obligataire.
Si le dollar monte, les sociétés émergentes endettées en dollars vont souffrir.

Les émigrés espagnols, jeunes pour la plupart, voudraient retourner au pays, mais ce n'est toujours pas simple de retrouver un job correct chez eux.

Les USA accusent l'Iran de ne pas jouer le jeu, de déstabiliser le Moyen-Orient, et même de soutenir Daech.

Selon une étude parue dans les Echos, Benoît Hamon a séduit la gauche de la gauche, les écolos, mais aussi bon nombre de gens diplômés et cultivés des villes. Manuel Valls a emporté un électorat davantage populaire, pour qui la valeur travail compte beaucoup, ainsi que la défiscalisation des heures supplémentaires. L'électorat socialiste a quand-même voté à une courte majorité pour Valls. On s'achemine à gauche vers une candidature de Mélenchon, Macron et probablement Hamon....A droite, il y aura Fillon et Le Pen. Bayrou viendra-t-il se joindre à la partie ?

Muriel,
la mise en place d'un revenu universel mettrait fin à la tactique consistant à faire un maximum d'enfants pour vivre des allocations; en même temps, il permettrait à beaucoup de gens de vivre mieux et stopperait le vote extrémiste. Il récompenserait en quelque sorte ceux qui préfèrent travailler qu'être assisté, puisque les bénéficiaires n'auraient pas d'autre allocation et que ce revenu viendrait s'ajouter au salaire du travailleur. Reste à le financer...c'est tout le problème  . Néanmoins, ce système est expérimenté actuellement en Finlande.
A droite, on préfère baisser les allocations chômage pour inciter les gens à travailler, mais on ne parle pas des allocations familiales.

Je ne fais pas de politique. Je présente simplement l'actualité. Globalement, il est un fait que la France n'est pas au niveau où elle pourrait être. Le monde change très vite, du fait des évolutions technologiques, des rapports de force géo-économiques et géopolitiques. On y verra sans doute plus clair à la fin de 2017...

L'armée chinoise monte en puissance. En 2020, son budget sera de 230 milliards $. Le nombre de charges nucléaires disponibles est de l'ordre de celui de la France (300); de même la Chine ne possède qu'un seul porte-avion. Néanmoins, à horizon 2050, son armée devrait passer devant celle des USA. Son ambition présente semble être de protéger ses intérêts économiques régionaux, donc essentiellement en Asie.

La start-up française Vestiaire Collective lève 58 millions €. Elle ambitionne de devenir l'eBay du luxe d'occasion.

La start-up US Opendoor vient concurrencer les agences immobilières . Elle propose en ligne une évaluation de votre bien, dépêche un expert sur place pour vérifier, puis rachète votre bien, qu'elle revend ensuite avec une plus-value (sa commission).

La start-up américaine Meta est soutenue par la fondation Zuckerberg. Son métier est de passer en revue et de résumer des millions d'articles scientifiques, à destination des chercheurs en priorité.

L'électricité éolienne française devient compétitive avec celle produite par les centrales à gaz (mais pas encore avec l'électricité nucléaire). De même, le coût de l'électricité des centrales photovoltaïques baisse sensiblement (chez les particuliers, c'est plus cher).

La France vient d'émettre pour près de 7 milliards € d'obligations souveraines vertes. Paris est pionnier dans ce domaine. L'Etat français devra investir cet argent pour soutenir le développement durable.

La société californienne Hyperloop s'implante à Toulouse. Elle y mènera des recherches pour son projet de train à sustentation magnétique à très grande vitesse (dans un tube). L'expertise aéronautique de Toulouse n'y est sans doute pas étrangère.

Whirlpool ferme son usine d'Amiens. Après Goodyear, Whirlpool. la capitale picarde vit des moments difficiles, d'autant qu'elle a perdu également son activité de chef-lieu de région, au bénéfice de Lille. Les politiques locaux déclarent s'employer à combler tous ces vides.

Figeac Aéro , équipementier aéronautique, vient de recevoir un très gros contrat de la part d'un sous-traitant de Boeing et d'Airbus : 600 millions €.
Cela va créer 1200 emplois industriels, dont 300 en France et 300 aux USA.

La demande de pétrole devrait augmenter jusqu'en 2040, où elle culminera à 110 millions bpj (barils par jour), selon BP.
En 2035, la part de l'automobile sera encore de 23 millions bpj. Les voitures électriques, dont le parc est estimé à 100 millions à cette date, ne compteront encore que 6 à 7% du parc total.
Le reste de la demande en pétrole sera destinée à la pétrochimie ainsi qu'au textile.
Mais c'est un pétrolier qui l'affirme; alors peut-on le croire ?...
N'oublions pas cependant que l'Inde va bientôt se "réveiller". Qui vivra verra...

L'Inde est actuellement un grand exportateur de services, surtout en informatique. Cela demande beaucoup moins de capitaux que l'industrie lourde. Cependant, ce pays va bientôt faire sa révolution industrielle : développer les transports - chemin de fer, automobile dans un premier temps-, l'énergie - construction de centrales- , les infrastructures routières, le bâtiment, les télécoms, la chimie, l'agro-alimentaire...puis les laboratoires, le nucléaire, l'aéronautique, l'armement...tout en continuant dans l'informatique et les nouvelles technologies. Elle va devoir consommer énormément de matière premières et d'énergie pour satisfaire le développement d'une population aussi nombreuse que celle de la Chine (1,4 milliard). Les entreprises occidentales participeront évidemment à ce mouvement. L'Inde ne sera peut-être pas l'usine du monde, mais elle devra au moins produire pour elle-même, ce qui entraînera d'ailleurs un nouveau cycle des matières premières.

Les chantiers navals STX de St Nazaire ont créé depuis un an plus de 8 000 emplois dans la région. On n'en parle sans doute pas assez dans les journaux télévisés.

Après les fintech, les assurtech : les start-up du monde de l'assurance montent en puissance; les américaines en tête, bien entendu.

Castel est la première entreprise du vin bordelaise. Elle vend 600 millions de bouteille chaque année...

Grosse opération dans la pharmacie. Le labo US Johnson et Johnson rachète la biotech suisse Actélion pour 30 milliards $. Actélion est spécialisée dans les maladies rares.

Les prix de l'immobilier en Ile de France ont grimpé de 4.7% pour les appartements et 5.7% pour les maisons. En effet, les acheteurs se ruent sur les offres avant que les taux ne remontent, ce qui fait monter les prix...

Donald Trump a réitéré sa volonté de construire un mur entre USA et Mexique. Par ailleurs, il vient d'interdire l'entrée des Etats-Unis à 7 nationalités arabes.