Infos économiques

Le CAC40 vient de franchir la résistance de très long terme, qui était de 5050 points. Il semble que ce soit la porte ouverte vers 5200-5300 points dans un premier temps.

Tesla, le fabricant de voitures électriques, pèse désormais plus que Ford en bourse.

Les majors pétrolières quittent le Canada, où les chantiers sont repris par des entreprises locales. Le pétrole issu des sables bitumineux est trop cher à extraire. Elles se tournent vers les schistes US du Texas.

Les grands groupes de distribution français se redéploient dans les surfaces plus petites, souvent par le biais de franchises.

Les deep tech se développent. Ce sont des start-up basées sur des technologies innovantes, des avancées scientifiques, big data, intelligence artificielle, nanotech, robotique, etc...et non plus uniquement sur internet.

Les effectifs militaires se renforcent en Bretagne, essentiellement dans les technologies numériques. La métropole rennaise va ainsi recruter 1 000 techniciens et ingénieurs par an pendant cinq ans. Entre autres...

Donald Trump dit moins de mal de l'Union européenne qu'avant...

Dans le même temps, il enjoint la Chine de régler le problème de la Corée du Nord. Moyennant quoi, il pourrait être plus souple commercialement...Bien joué.

Donald Trump et Xi Jinping se rencontrent aujourd'hui chez le premier nommé, en Floride.

La Fed envisage de commencer à réduire très progressivement, dans le cours de l'année, son impressionnant bilan (4 500 milliards $).

Grâce à la start-up française Vizir.co, on peut discuter avec les politiques (virtuels) par l'intermédiaire de chatbots, sur Facebook messenger.

Lucibel, start-up normande, lance une augmentation de capital, afin de financer le développement de sa technologie Lifi, dont elle est pionnière. Le Lifi permet, grâce à une lampe Led reliée à internet et une grosse clé usb à installer sur son ordinateur, de recevoir internet haut débit par le moyen d'ondes lumineuses émises par la lampe; la lampe éclaire et donne accès à internet simultanément; c'est beaucoup plus sécurisé que le wifi, car il faut que l'ordinateur soit dans le faisceau de la lampe pour que ça marche.

L'Amérique hausse le ton. Après le relatif laisser-faire d'Obama, l'Amérique de Trump revient sur la scène militaire internationale. Après une frappe en Syrie, c'est la Corée du Nord qui est dans le collimateur de Donald Trump. Le président américain semble vouloir résoudre ces deux gros problèmes géopolitiques.

C'est signé. Les Chantiers de l'Atlantique ont pour premier actionnaire, non majoritaire, Fincantieri. Le carnet de commandes donne une visibilité à dix ans au moins.

Alstom, le canadien Bombardier, Siemens et une entreprise chinoise (leader mondial) sont les quatre grands constructeurs de trains à grande vitesse. Actuellement, Siemens et Bombardier sont en négociations, ce qui laisserait Alstom isolé. Cependant, la valeur ajoutée de ces trains est aujourd'hui dans les process de signalisation. Affaire à suivre...

Une manifestation a eu lieu à Cologne, pour demander aux Français de rester dans l'Europe.

Les start-up fleurissent autour de la voiture autonome.

Les marchés sont toujours en attente de deux évènements : les élections présidentielles en France et la mise en route des deux grandes réformes de Trump (fiscalité et relance).

Les sondages donnent la victoire de Mélenchon sur Le Pen au second tour, si d'aventure c'était le choix proposé aux Français.

Le dernier sondage donne Marine Le Pen en légère baisse. Mélenchon lui prend peut-être quelques voix...

Le même Mélenchon veut peu ou prou sortir de toutes les instances internationales et se rapprocher de l'Amérique du sud...ben si...

L'Américain Tesla va bientôt présenter un modèle de camion électrique, ainsi qu'un bus électrique. Rappelons que cette firme pèse désormais plus lourd en bourse que General Motors et Ford, alors qu'elle ne vend que quelques milliers d'exemplaires. Le futur se rapproche...

Philips se développe dans les objets connectés liés à la santé. L'éclairage est désormais très minoritaire chez le géant néerlandais.

Les fabricants de smartphone, dont Apple, s'orientent de plus en plus vers une production de leurs semi-conducteurs en interne. En tout cas, STmicroelectronics a réussi à vendre sa puce de capteur pour appareil photo à Apple et va investir un milliard € pour cela.

Un grand ponte de la finance britannique regrette que la majorité des prêts bancaires servent à financer l'immobilier et non les entreprises. Il souhaite aussi que les banques augmentent leurs fonds propres à hauteur de 20%, qu'elles ne créent plus autant de monnaie et que les dettes publiques soient financées directement par les banques centrales.

Des études estiment que 20% des postes bancaires sont menacés en France; en particulier les conseillers de clientèle et les juristes.

Selon un professeur d'HEC chargé de la veille technologique, l'intelligence artificielle se taille la place du lion dans les tendances lourdes à venir (3 start-up sur dix).

En Allemagne, l'éolien en mer se passe désormais de subventions; il est largement compétitif vis-à-vis des autres formes d'énergie.

Selon le dernier sondage paru, l'écart se resserre entre les candidats à la présidentielle; F. Fillon remonte. Mais on sait que les sondages se trompent...

Un tracker a gagné 18% sur quatre jours, aux USA. Il réplique le prix du cannabis. Hallucinant, non ?

L'américain Otis, n°1 mondial des ascenseurs, investit en France, dans son usine de Gien, et non en Pologne. Il a été séduit par le couple coût de fabrication/qualité.

Le parc d'attraction Puy du Fou s'étend à l'international. Un parc est en projet en Espagne. Puis un troisième en Chine.

L'écosystème de starts-up de Montpellier a reçu cent millions € d'investissement cette année. L'argent se concentre sur quatre projets à forte perspective mondiale.

Le groupe Muller, important fabricant d'appareils électriques français, se développe au Canada.

La DG de Havas (groupe Bolloré) a démissionné pour rejoindre Publicis.

l'Inde compte chaque année 100 millions d'internautes supplémentaires...

Les groupes automobiles occidentaux présents en Chine doivent se restructurer là-bas pour faire face à la concurrence chinoise.

La start-up française Homeloop permet de vendre son bien immobilier en 24 à 48 heures. Concrètement, le site évalue la valeur du bien, et propose un prix de rachat. En cas d'accord, elle tente alors de revendre ce bien un peu plus cher. Si, après trois mois, elle ne vend pas au-dessus du prix convenu, elle verse ce montant. On est donc certain de toucher, au bout de trois mois, au minimum le prix contractuel.

Renault pense sortir en Chine, sous deux ans, une voiture électrique à prix abordable. Ce véhicule serait fabriqué dans une usine ultramoderne du chinois Dongfeng, directement par Dongfeng, sans passer par la joint venture existant entre l'entreprise chinoise et Renault-Nissan.

Coca-Cola amorce un grand virage vers le bio et le naturel en France.

Les catamarans sont désormais pourvus d'équipements qui leur permettent de s'élever au-dessus des eaux. Doux Jésus...

Si le résultat du premier tour de l'élection présidentielle est tel que l'on peut envisager une victoire finale de E. Macron ou de F. Fillon, les bourses subiront un coup de fouet. En cas de deuxième tour M. Mélenchon - Mme Le Pen, ce sera au contraire la douche froide. A priori.
Une enquête vient d'être publiée, montrant que les investisseurs américains reviennent massivement sur les actions françaises. Avant même l'élection, la confiance revient sur les marchés...

Les marchés sont soulagés par le résultat du premier tour des élections présidentielles françaises, la victoire finale de M. Macron étant hautement probable. Désormais, les yeux des investisseurs seront rivés sur la politique américaine de M. Trump : défiscalisation, relance budgétaire.

Sur le front de l'économie, tout va bien en France. L'économie se redresse, les entreprises réembauchent. Nous sommes normalement partis pour une phase de forte croissance de 5-6 ans et, à plus long terme encore, vers une croissance de plus de 20 ans.

Ailleurs dans le monde, ça se passe dans l'ensemble plutôt mieux, sauf bien sûr chez les Etats en guerre ou proches de l'être...

Les marchés sont euphoriques. Hier, le CAC40 a pris plus de 4%. En vedette, les banques et la construction.

Peugeot est à son tour l'objet d'une enquête liée au dieselgate.

Le français Imerys vient de sortir une tuile photovoltaïque en céramique, facile à poser.

L'agriculture californienne manque de main d'oeuvre, depuis que les Mexicains ne sont plus les bienvenus aux States. Elle tente de robotiser davantage afin de pallier à cet inconvénient.

L'agriculture russe est en plein essor. Elle ambitionne d'être autosuffisante en 2020. Dans le même temps, elle exporte d'ores et déjà autant que l'industrie de l'armement.

Aujourd'hui débute à Lille le salon de la cosmétique biosourcée.

l se trouve que l’élection présidentielle
se tient deux cents ans quasiment
jour pour jour après la publication
des « Principes de l’économie
politique et de l’impôt », de David
Ricardo.C’esteneffetle20avril1817que
les 750 exemplaires alors tirés de cet
ouvrage ont été mis en vente. Ce livre
arduamarqué l’histoire de la pensée
économique, et il serait illusoire deprétendre
en faire ici un résumé. Parmi les
multiples percées conceptuelles qu’il
contient,onpeutretenirl’idée,présente
dans la troisième édition, celle de 1821,
que l’évolution économique d’un pays
se heurte à une double opposition.
D’abord celle des luddites, c’est-à-dire
des travailleurs qui, voyant leurs
emploisdisparaîtredufaitdelamécanisation,
tentent de la freiner en cassant
lesmachines ;ensuite celledesrentiers,
qui se sentent menacés dans leur
revenu par l’introduction de davantage
de concurrence, introduction voulue et
choisieparlespouvoirspublics.L’exemple
que prend Ricardo au sujet de la
renteporte sur l’économieagricole, qui
domine encore son époque. Pour
réduire la rente, il préconise de mettre
les terres agricoles anglaises et leurs
propriétaires en concurrence avec celles
de France ou des Etats-Unis par le
recours au libre-échange.
Bien que l’analyse de Ricardo
s’appuie sur l’agriculture, un mode de
production aujourd’hui minoritaire,
son raisonnement garde toute sa pertinence.
Pour lui, il faut promouvoir la
concurrence pour trois raisons : cette
promotion dépend entièrement de la
volonté des décideurs politiques, ce qui
fait de la concurrence un outil parfaitement
utilisable ; en faisant baisser les
prix, elle rassure lesluddites sur l’évolution
à venir de leur pouvoir d’achat, ce
qui rend plus acceptables lesmutations
technologiques ;enfin,labaissedesprix
se traduit par une baisse de la rente,
c’est-à-dire du revenu des rentiers,
revenu indu dans la mesure où il ne
repose pas sur leur performancemais
sur la rareté artificielle que créent les
situations demonopole ou d’oligopole.
La mutation économique que nous
traversons suscite, comme au début
du XIXe siècle, des comportements
« luddites » et « rentiers ». C’est raisonner
en luddites que de vouloir mettre
une taxe sur les robots ; c’est raisonner
en rentiers que de défendre le protectionnisme,
même qualifié d’intelligent,
ou que de dénoncer Bruxelles en accusant
les commissaires européens d’être
des « ayatollahs de la concurrence ».
Par rapport à l’époque de Ricardo, la
nôtre se caractérise par le fait que la
concurrence constitue non seulement
l’expression d’une volonté politique,
maiségalementlatraductiondel’évolution
technologique ; si bien que d’une
certaine façon, luddites et rentiers se
confondent. Concrètement, le progrès
technique actuel,autravers desnouvelles
technologies de l’information,
accentue la concurrence et heurte de
front la situationdes rentiers.
Prenons le cas des transports. Jadis,
lacontestationdumonopoledelaSNCF
par l’utilisation de la route prenait la
forme de l’auto-stop, ce qui la rendait
anecdotique. Les nouvelles technologies
ont changé la donne. En favorisant
l’émergence du covoiturage, elles ont
imposé la concurrence à la SNCF.
Les autorités politiques favorables à la
concurrence avaient imaginé celle-ci
sous forme d’une ouverture du réseau
ferréàd’autrescompagniesdechemins
de fer ; leprogrès technique enadécidé
autrement. Résultat, les pouvoirs
publicsontmissurlaroutedesproduits
« SNCF ». Cesont les « cars Macron » !
Que l’un des candidats qualifiéspour
le second tour de la présidentielle voie
sonnomassociéàcettemesuren’estpas
unhasard.Eneffet,entantqueministre
de l’Economie, il a théorisé la société de
la généralisation de la concurrence, de
ce que ses détracteurs appellent la
« société de l’ubérisation ». Emmanuel
Macron a affirmé à plusieurs reprises
que la jeune génération aurait plus de
« clients que d’employeurs ». Et, de fait,
circulent désormais sur les routes les
automobilistes de naguère et de toujours,
mais aussi les chauffeurs salariés
des « cars Macron », et les conducteurs
indépendants ayant pris contact avec
les gens qu’ils transportent grâce aux
multiplesplates-formesdisponiblessur
Internet.
Face à la montée de cette logique
concurrentielle, l’autre candidate du
second tour soutient un point de vue
conservateur anticoncurrentiel dont
l’objectifimpliciteestdefédérerrentiers
et luddites. A l’instar d’un Donald
Trump qui promet la réouverture des
mines de charbon, le Front national
associe son hostilité au libre-échange à
une dénonciation des délocalisations, à
l’affirmation de la volonté d’arrêter la
baisse des effectifs industriels, quand
bienmêmecette baisse tient davantage
à l’automatisation qu’à la mondialisation,
etplusgénéralementàunedéfense
de l’industrie traditionnelle.
Pour le Front national, l’enjeu est la
préservation de l’emploi, notamment
sous sa forme salariée ; pour En marche,
l’enjeu est la définition d’un nouveau
cadre de travail où la concurrence
sera incontournable car portée par le
progrès technique.
Ricardo recommandait de se montrer
ferme avec les rentiers et compréhensif
avec les luddites. Cette attitude
était pour lui d’autant plus nécessaire
quelarésistancerentièreétaitpolitique,
alors que la résistance luddite était nostalgique.
Aujourd’hui, bien que les rentiers
résistent en parlant avec indignation
de lamarchandisationdelasociété
afindedonner à leur combat une composantemoraleet
politique, il faut bien
admettre qu’ils sont également des luddites…
Cettesituationréclamedudoigté
dans la conduite des réformes, sans
pour autant faire preuved’irrésolution.
Jean-Marc Daniel
est professeur d’économie à l’ESCP.

Simplon.co est une association solidaire . Elle forme, gratuitement, des jeunes des quartiers à l'informatique. En 6 mois, ils deviennent pointus dans un langage de programmation, ou comme web designer, etc...L'association est rémunérée majoritairement par les entreprises en manque de main d'oeuvre et aussi par des subventions.

L'équipementier Valéo commence aujourd'hui les tests in situ d'une voiture entièrement autonome, sur les routes de France. Si tout se passe bien, cette voiture s'attaquera à la situation la plus compliquée, à savoir traverser la place de l'Etoile de Paris, en juillet. A noter que l'on peut reconnaître une voiture autonome au petit w caractéristique gravé sur la plaque d'immatriculation.

Les sociétés pétrolières tardent à relancer leurs investissements conventionnels. Dans le même temps, certains pays se tournent vers l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste, à l'instar de l'Argentine et du Chili.

Dans les Echos de ce jour, les capitaines d'industrie se dressent vent debout contre la sortie de l'Euro et de l'Europe. Tous les arguments contre sont passés en revue. Inflation, augmentation des coûts, délocalisations, mesures de rétorsion, etc... A leurs yeux, seuls certains artisans et certains commerçants auraient un intérêt à la sortie de l'euro.

Elon Musk, le PDG de Tesla (entre autres), vient de créer une société dont l'objet serait d'implanter une couche supplémentaire d'intelligence dans le cortex humain...