C'est la crise

Rémy a écrit: En tout cas, le CAC continue tranquillement sa courbe en forme de j incliné, ou si l'on préfère en forme de logo Nike.

C'est pas trop mal, alors?

Apparemment, oui.
Les économies vont repartir, alors les indices remontent également. Mais il va falloir du temps, ce qu'indique le logo nike (la virgule). C'est descendu très vite, mais il faudra nettement plus de temps pour remonter.
Ira-t-on plus haut qu'avant la crise ? On verra bien...

Le baril de pétrole US WTi est passé cette nuit à -37$ le baril, pour le contrat à terme à échéance de mai. Les stocks sont remontés, alors que la demande n'est que de 75-80 millions de barils par jour, donc personne ne veut de ce pétrole...
Le prix du WTi pour juin est actuellement de 20$.

A noter que le prix du pétrole, en temps normal, est celui du baril marginal, c-à-d supplémentaire. Si l'on va chercher ce baril en Arabie saoudite c'est 30$, en Russie c'est 50$, et aux USA ou au Canada c'est 70$.

Les entreprises US n'envisagent pas de relocaliser leurs usines chinoises, pour plusieurs raisons. D'abord, elles préfèrent garder leur trésorerie pour résister à la crise. Ensuite, le marché chinois est un débouché important. Enfin, ce n'est pas toujours facile, techniquement à faire, déjà à cause des fournisseurs. En résumé, la relocalisation n'est pas pour demain.

Taïwan compte 5 morts du covid19...
La Suède, qui n'a pas confiné, compte 1500 décès, pour 10 millions d'habitants. A titre de comparaison, la Norvège n'en déplore que 170, pour 4 millions d'âmes, soit 4 fois moins de victimes. Mais les comptes ne seront définitifs que dans 4 ans, quand on aura compté toutes les victimes du confinement, mais aussi de la crise économique, que les Suédois ne connaîtront pas...

C'est vrai que la Suède ne connaitra pas de crise économique !!!

Interview décapante de Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, sur BFM Business :

L'Etat français a émis des obligations pour empêcher les faillites, payer le chômage partiel, etc. Ces obligations ont été achetées par la Banque de France pour la BCE. L'Etat devra verser le peu d'intérêt à la banque de France, mais cette dernière doit rendre ses bénéfices à l'Etat ! Donc rien à payer de ce côté-là.
Est-ce qu'il faudra rembourser cette dette ? Si la BCE ne réduit pas son bilan, non.
En résumé, il n'y a pas de problème de dettes ! C'est de l'argent magique.   . Autrement-dit la planche à billets.
Quant à l'hélicoptère-monnaie, il existe déjà, sous forme d'aides diverses aux entreprises ou aux ménages, non remboursables.

Il n'y a donc pas de problème de dettes, mais il y a un problème de monnaie. Avant, dans les temps anciens, quand on créait de la monnaie, sans produire de richesses en contrepartie, ça amenait de l'inflation, mais ce n'est plus vrai. Depuis la crise financière, il n'y a plus d'inflation. Le Japon, bien plus endetté que nous, ne connaît pas d'inflation non plus (et s'en porte très bien; le yen est même une monnaie refuge).
Cependant, toute cette monnaie déversée pourrait créer de l'instabilité financière. Ainsi, Artus redoute une nouvelle flambée des prix immobiliers.

Concernant le pétrole, il souligne que les USA vont connaître beaucoup de faillites dans le pétrole et le gaz de schiste.

On en parle peu, mais les pays émergents souffrent beaucoup de la chute des prix des matières premières, en Amérique latine et en Afrique.

L'Asie, quant à elle, repart et n'a pas ce genre de problème.

En France, les agences immobilières recommencent à travailler. Les restaurants eux aussi se préparent à la reprise; on peut d'ailleurs réserver et payer en ligne des repas dès maintenant, de façon à faire remonter leur trésorerie.

La scale up française Vestiaire Collective lève 59 millions € pour se développer. Rappelons qu'elle permet, sur sa plate-forme web, d'acheter, voire de louer, des vêtements et accessoires de luxe, mais d'occasion. Le luxe, mais moins cher, ou plus changeant...

En bref la crise du coronavirus saperait les fondements même du capitalisme néoliberal !

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Mais ensuite on remettra l'ouvrage sur le métier.
Je crois qu'en fait, rien ne changera vraiment. On va essayer de relocaliser les productions stratégiques, mais pour les autres industries ce sera sans doute plus difficile...
Après, augmenter les fonctionnaires, c'est bien beau, mais avec quel argent ? L'Etat français peut donner une belle prime au personnel des hôpitaux, grâce à l'argent de la BCE, mais de là à augmenter de façon pérenne...

Qui vivra verra...

Vraiment Rémy ? Rien ne changera vraiment. Le monde continuera a chercher toujours plus de croissance. Est ce cela qui apporte le bonheur ? Ne faut il pas rechercher l'harmonie avec la nature et préserver notre bien le plus précieux ?

Oui, Muriel, il le faudrait...
En Chine, la conséquence du virus a été un boom d'achats d'automobiles (thermiques).
Les trois grands contributeurs au réchauffement climatique sont dans l'ordre l'Inde, la Chine et les USA. L'Inde utilise essentiellement du charbon car c'est l'énergie la moins chère, l'Inde étant encore peu développée. La Chine reste l'usine du monde. On n'imagine pas toutes les usines du monde revenir dans leur pays d'origine, car ça coûterait trop cher.  Et puis les Chinois sont nombreux. Les Américains continuent d'acheter des voitures très polluantes...
Si tous les pays étaient aussi vertueux que l'Union européenne, nous serions sauvés...
Ça finira bien par s'arranger, je pense...

Les prix du pétrole se rétablissent quelque peu.

Rémy a écrit:Ça finira bien par s'arranger, je pense...

Merci pour ces paroles positives qui font vraiment du bien !

Ma conjointe est allée cet après-midi dans un magasin de Calais, pour acheter du tissu, afin de confectionner des masques. Elle a attendu longtemps. A un moment, elle s'est retrouvée dans la file d'attente à-côté d'un type de 56 ans, qui parlait à tout le monde sans respecter la distance barrière. Quand Marie lui a fait remarquer qu'il se conduisait mal, il a dit que de toute façon le virus était dans l'air. Les autres femmes auprès de qui il jouait au coq étaient d'ailleurs de son avis. L'une d'elles était même prête à prendre une kalachnikov pour "tuer Macron". Des femmes propres sur elle, a priori convenables.

Voilà, il faut vivre avec de pareils abrutis...

La bourse de Paris continue de consolider horizontalement, malgré les prix du pétrole qui baissent.

Airbus est contraint de supprimer des milliers de postes.C'est une question "de survie".
Renault a sollicité un prêt de 5 milliards € de l'Etat, au cas où. Renault brûle 600 millions € par mois actuellement, mais il dispose d'une trésorerie de 10 milliards €.
Air France a bénéficié d'un prêt de 4 milliards € garanti par l'Etat français et d'un prêt d'actionnaire de l'Etat français de 3 milliards. L'Etat néerlandais , de son côté, va prêter entre 2 et 4 milliards € à KLM. Cela permettra non seulement de tenir 17 mois sans activité, avec le dispositif de chômage partiel, mais aussi de financer la restructuration de la société.

Selon la revue Investir, les trois axes de relance économique seraient la santé, les technos et la lutte contre le réchauffement climatique.

Le commissaire européen Thierry Breton avait dit voilà quelques mois que les trois défis auxquels l'UE serait confrontée seraient les technos (et la cybersécurité), le réchauffement climatique et la nouvelle donne géostratégique (défense européenne).

Le Nasdaq a presque regagné le chemin perdu. L'indice S&P n'est pas remonté aussi fort, mais plus quand-même que le CAC40.

Rémy a écrit:Des femmes propres sur elle, a priori convenables.

Eh oui l'habit ne fait pas le moine et on est parfois bien déçus. Néanmoins tout le monde n'est pas comme cela et bien heureusement !

rémy a écrit:Selon la revue Investir, les trois axes de relance économique seraient la santé, les technos et la lutte contre le réchauffement climatique.

Très bonnes initiatives ! 

Le président de l'UIMM (syndicat de la métallurgie) tire la sonnette d'alarme : il est urgent que les Français recommencent à vivre, qu'ils consomment, pour faire repartir l'économie, sinon ce sera catastrophique. Toutes les entreprises qui produisent pour le client final ont une activité très amoindrie. Même si la moitié du personnel de l'industrie peut télétravailler (les gens qui bossent dans les bureaux), il est impératif, avant même de parler de relance, d'opérer la reprise.

Bien sûr, il faudra un plan de relance, dans l'automobile par exemple (bonus/malus, prime à la casse) et sans doute dans l'aviation. C'est aussi l'occasion de verdir l'industrie.

Des coiffeurs parisiens de Biguine ont coiffé le personnel de santé de l'hôpital Pompidou, gracieusement, sans aller jusqu'à faire des couleurs, faute de disponibilité du personnel soignant.

Selon le patron des Galeries Lafayette, l'activité des Galeries ne reviendra à son niveau d'avant-crise qu'au deuxième semestre 2021, quand tous les touristes seront revenus. C'est à cette date, selon lui, que l'aviation commerciale aura repris son rythme de croisière.

Selon BFM, les entreprises vont certainement utiliser davantage le numérique après ce confinement. Elles vont peut-être aussi réaliser que certains secteurs ne sont pas indispensables. Cela créera du chômage à court terme mais, sur le long terme, ce sera bénéfique (sic), en dopant la productivité.

Pour ceux que ça intéresse, on peut visionner sur youtube une interview de Gaël Giraud. Ce dernier, si j'ose dire est passé par Normale Sup Ulm (section maths) et par l'Ensae, pour devenir économiste. Il enseigne au Corps des Ponts et Chaussées et est directeur de recherches au CNRS. Avant d'enseigner, il a été quant pour une grande banque (analystes quantitatifs : des matheux qui développent des produits financiers, en particulier dérivés). Il a la particularité d'être Jésuite. C'est un économiste favorable aux services publics et à la lutte radicale contre le réchauffement climatique, ce qui change des économistes ultra-libéraux que l'on a coutume d'entendre, et aussi des prêtres généralement assez conservateurs . Il livre quelques petits secrets, donne des explications. Il est très brillant. Merci Patrick.

Lire Gaël Giraud est passionnant ! Merci Rémy de l'avoir mentionné

Rénovation thermique des bâtiments, véhicules à hydrogène, industrialisation écologique… Les projets réalistes et créateurs d’emploi ne manquent pas pour que la nécessaire et urgente transition écologique prenne forme. Encore faut-il que les États consentent à investir massivement, ce qui est possible en dépit des apparentes contraintes législatives – comme par exemple au niveau européen. Le père Gaël Giraud, fort d’une riche expérience dans les domaines concernés, partage son analyse.

Les Gafam traversent très bien la crise actuelle. On comprend facilement pourquoi. Pour Facebook, par exemple, de nombreux commerçants ont remplacé la relation physique par un compte facebook. Wattsapp et messenger ont été très utilisés en vidéoconférence.

Tesla présente des résultats meilleurs que prévu.

Michelin ne pense pas faire appel à l'aide de l'Etat. En bourse, les actions des constructeurs automobiles et des équipementiers sont en hausse, en France comme en Allemagne.

AccorInvest, la filiale immobilière d'Accor, sollicite auprès de l'Etat français un prêt de 600 à 800 millions €.

Le Cac40 sort par le haut de son canal horizontal. L'action des banques centrales, jointe aux espoirs de traitements du covid19, booste la bourse.

Les grandes entreprises revoient à la baisse leur budget de R&D. Dans l'automobile par exemple, les recherches sur la voiture électrique et autonome sont revues en baisse. Dans l'aviation également.

Les cours du pétrole remontent.
L'indice Vix de la volatilité baisse encore, à 30 points.

Rémy a écrit:Les Gafam traversent très bien la crise actuelle. On comprend facilement pourquoi. Pour Facebook, par exemple, de nombreux commerçants ont remplacé la relation physique par un compte facebook. Wattsapp et messenger ont été très utilisés en vidéoconférence.

Eh oui les "Gafam" ont totalement changé nos rapports sociaux. Depuis le début de la pandémie ils nous ont permis de rester proches des personnes qui nous dont chères. Les cafés polyglottes ont crée de nombreuses video conférences et permis de ne pas oublier le réseau, les groupes Wattsapp ont fleuri un peu partout sur internet, Facebook s'est chargé de recueillir toutes nous émotions. Notre forum "Le café polyglotte sur le net "s'est enrichi de réflexions extrêmement intéressantes et profondes sur ce que nous vivons.

Après le confinement, le télétravail risque de se développer. Les sociétés auront réalisé que c'est possible, elles se seront organisées pour cela. Cela va dans le sens du développement durable, en limitant les trajets en voiture.
Néanmoins, l'expérience prouve que, pour pallier le manque de lien social, il est bon que le salarié en télétravail revienne de temps en temps au bureau, pour une ou deux journées avec ses collègues. Disons une fois toutes les deux semaines.

Un sondage montre qu'une majorité des citadins des grandes villes aspirent également à revenir vivre à la campagne. Espérons que, ce qui était déjà possible techniquement depuis de longues années, se réalise enfin. Cette crise aurait servi aussi à cela. Corollaire : le prix de l'immobilier flancherait dans les grandes métropoles, mais il flamberait ailleurs. En tout cas, ce serait formidable pour l'aménagement du territoire, ainsi que pour la qualité de vie dans les grandes agglomérations. Cela permettrait aussi de rouvrir des commerces et des services publics dans les campagnes, de revivifier le réseau ferré, etc...

De plus, il apparaît clairement aux cadres d'entreprise que l'on peut remplacer de nombreux déplacements aériens par la visioconférence. Là aussi, ce qui était possible techniquement n'avait jusqu'alors pas cours. C'est excellent pour la planète, pas pour le secteur aérien. Warren Buffett, le fameux investisseur, a d'ailleurs vendu toutes ses participations dans les compagnies aériennes américaines. Lui qui avait beaucoup misé sur les entreprises du monde d'avant, il vient de perdre 50 milliards $ depuis le début de la crise.
S'il avait pensé que l'aérien reviendrait à son niveau d'avant, il aurait gardé ses participations. C'est son style...

Le drive et la livraison à domicile vont sans doute aussi se développer.
Cependant, les gens auront toujours besoin de sortir, de se voir. Par suite, les magasins physiques resteront, les cafés, les hôtels et les restaurants retrouveront, au moins en partie, leur clientèle, et le tourisme reprendra (mais peut-être différemment).
Les manifestations culturelles et sportives reprendront. De la même façon que, ni la télé, ni internet, n'ont tué le cinéma, car c'est une sortie. L'être humain est un animal social...

Le monde d'après, en France, ce n'est pas seulement le télétravail, le retour en province et les visioconférences, c'est aussi, a priori, plus d'argent pour la santé, relocaliser les productions stratégiques, développer les sociétés IT et faire la transition énergétique. Tout un programme...

Oui l'après crise coronavirus sera peut-être salutaire pour les “Homo vulnerabilis”.que nous sommes. Quelque soit notre position dans la société nous ne sommes pas infaillibles. Peut-être que cette crise va nous emmener vers d'avantage de développement durable, plus de respect de la nature car on vient de toucher du doigt que l'homme qui se prend pour un apprenti sorcier peut tout détruire. 

Certains économistes pensent qu'avec les mesures de distanciation, la productivité va chuter. Exemple, dans une chaîne de fabrication d'automobiles, on fabriquera moins de voitures pour autant de personnel, ce qui augmentera le prix de la voiture. Idem pour les restaurants.
A mon humble avis, on peut en douter. Dans les chaînes de production, on arrivera à produire probablement autant (mais ce sera pénible pour les ouvriers). Dans les restaurants, le chiffre d'affaires sera moindre, certes, mais aussi avec moins de personnel; il y aura donc encore du chômage partiel, tant qu'un remède ou un vaccin n'aura pas été commercialisé.

Patrick Arthus répète encore ce matin que nous ne créons pas de dettes, puisque c'est la BCE qui achète; mais, en revanche, nous créons de la monnaie. Avant, tout cet argent déversé provoquait de l'inflation. De nos jours, depuis la grande crise financière, on sait que cela crée, à la place, une inflation des actifs (actions, obligations, matières premières, monnaie, immobilier, oeuvres d'art...). Il prévoit quand-même une flambée des prix de l'immobilier. Or, le logement intervient pour 25% dans le calcul de l'IPC (l'indice d'inflation). Cependant, si l'on observe un retour au vert de quelques citadins, cela sera peut-être équilibré. Et puis, si les revenus n'augmentent pas, les taux étant déjà très bas, les prix de l'immobilier sont au taquet, et je ne vois pas comment ils pourraient encore augmenter. Mais bon...

On aura peut-être aussi un peu d'inflation dans la santé.
Si l'on relocalise, ça risque de faire pareil.

Mais les gens consommeront peut-être différemment. Qui vivra verra...

Air liquide tenait son AG à huit clos (4 personnes) aujourd'hui. Le champion des gaz industriels est très optimiste pour lui-même. Il pense qu'il sortira renforcé de la crise.
Le télétravail et la visioconférence sont amenés à se poursuivre à l'avenir, après la crise (dans une moindre mesure probablement, mais...). Ce sera source d'économies pour l'entreprise.
De même, la collaboration industrielle, avec PSA, Valeo et Schneider, pour fabriquer des respirateurs, a donné des idées à Air liquide.
Rappelons que le salaire du PDG Benoît Potier est lié, entre autres critères, à la décarbonation de la société.

Les cours du pétrole rebondissent, entraînant la bourse de Paris dans leur sillage. Le CAC40 est globalement "flat" (plat), tandis qu'aux USA Nasdaq et S&P continuent de grimper.

L'urgence sanitaire, et c'est bien compréhensible, prévaut sur l'urgence économique mais ensuite, mystère ? Le télétravail restera en place le plus possible mais, comme je viens de le lire, 44% des télétravailleurs sont en "en détresse psychologique". Alors ?

Le télétravail ne convient pas à tout le monde. Certaines personnes ont besoin du bureau pour se motiver, elles ont besoin de la présence des autres. Mais si la moitié des gens, ou même le tiers, voient un avantage à cette forme de travail, c'est moins de loyer pour les entreprises, moins de transports en commun , moins d'embouteillages...Quand on voit les embouteillages à l'entrée des grandes villes...De nombreuses personnes passent plus de deux heures par jour dans les transports, simplement pour aller travailler, en particulier à Paris : des banlieusards, des Lillois, des Normands etc...

Les pièges du télétravail, c'est de ne pas savoir décrocher du boulot, accepter une charge de travail trop lourde, se replier sur soi-même...

Par ailleurs, Microsoft est redevenue la plus grosse capitalisation au monde (en-dehors de Saudi Aramco), à près de 1300 milliards $. Les dinosaures ont la peau dure. C'est autant que la totalité des capitalisations du CAC40...

La scale up française Backmarket (smartphones d'occasion) a levé 110 millions € pour se développer. Ça devient du lourd...

Openclassrooms, pour sa part, a vu le nombre de ses formations en ligne augmenter de 50% pendant la crise.