Les énergies renouvelables

Oui...la France produit à 95% au moins une électricité décarbonée, grâce au nucléaire (75%) et à l'hydraulique (10%) essentiellement. Les éoliennes et le solaire ne comptent encore que pour quelques %.

En théorie, le kwh produit à la sortie d'une éolienne ou d'un panneau photovoltaïque n'est pas plus cher qu'un kwh fossile.
Seulement voilà, les ENR sont intermittentes. Quand il n'y a pas de soleil, ni de vent, comment fait-on ? Il faut stocker l'électricité, mais stocker coûte cher et le rendement est mauvais.
De plus, la durée de vie d'une installation ENR est beaucoup plus courte que celle d'une centrale.
Ensuite, la fabrication des matériaux nécessaires à la construction d'une éolienne ou d'un panneau photovoltaïque exige beaucoup plus d'énergie, au KW, que les centrales traditionnelles.
Enfin, l'adaptation du réseau électrique aux ENR coûte cher.

Au total, en France, le coût du kwh ENR est bien plus élevé que le kwh nucléaire (d'un facteur 10).
Même si les coûts viennent à baisser, il est clair que les ENR coûteront plus cher que les autres énergies. D'où l'idée d'une taxe carbone pour inciter les entreprises à passer aux ENR. Mais les coûts de l'énergie, au final, pour le couple Michu vont s'envoler.
Voilà qui ne va pas plaire à beaucoup de monde...
Si l'on ajoute que depuis 2005, les pays développés ne doivent le maintien de leur PIB qu'au prix de l'endettement, et aussi que de plus en plus de gens, avec l'IA, la robotique...ne trouveront plus de travail à l'avenir, on voit qu'il y a des problèmes sociétaux cruciaux qui vont se poser. Aux politiques d'avoir de l'imagination et, surtout, du courage...

PS : la Norvège et la Suède n'auront pas ces problèmes, car ils disposent d'énergie électrique et de biomasse (forêts) à foison. Le Danemark n'a pas cela, mais c'est le champion des éoliennes. Quand il n'y a pas de vent, il importe de l'électricité hydraulique en provenance de Suède. Quand il y a beaucoup de vent, au contraire le pays exporte.
Les Scandinaves sont les gens les plus heureux au monde. Ça risque de durer...