Le "Bonheur" est il une aptitude ? "La quête du bonheur : sagesse ou illusion ?" La conférence de Luc Ferry et mes modestes critiques

Dans cette conférence nous entendons que Luc Ferry nous montre son désaccord avec cette quête du bonheur et les "méthodes proposées" pour ce faire qu'elles soient  "philosophiques", "théologiques" ou simplement "pratiques psychologiques"
Mon propos n'est pas de me "mesurer" avec ces arguments mais montrer en quoi sa dialectique ne me satisfait pas.
- il place le débat et c'est son droit (en plus d'être sa nature) sur un plan purement philosophique ce qui me semble fausser la problématique car bien évidemment il est "Maître" en ce domaine et de ce point de vue adopte une posture Magistrale, méthode d'enseignement qui selon moi est peu propice à la "rêverie" et donc à l'émergence d'une autre vérité : celle des gens qui "pensent à côté" et découvreur de solution... (en plus de heurter mon côté "rebel" d'ancien élève.
- il omet dans le débat notre nature organique de notre condition humaine : notre pensée est sous la dépendance d'une "chimie organique" complexe qui fait que l'on peut être "optimiste" ou "pessimiste" de nature et que notre perception du monde est plus liée à "la teinte" du regard qu'on pose sur lui : "rose ou gris". Ce phénomène peut être changé par la "chimie" endogène (les endorphines et autres neuromédiateurs) ou "exogène" (les psychotropes).
- il élude complètement la "réalité quantique" de notre être en ce sens que nous sommes formés d'atomes dont on ignore beaucoup encore les propriétés. Ainsi "toute relation" que nous pourrions avoir avec "le cosmos" et qui pourraient peut être nous influencer n'est pas abordée. (bien évidemment ce n'est pas démontrable mais est-ce pour cela impossible ?)
Ceci permet donc à chacun d'avoir "sa vérité" qui lui est propre et qui à mon sens permet l'espoir et donc sa propre quête du bonheur. Pour un "optimiste" vous avouerez que c'est plus "enthousiasmant"