dessin prophétique : La fin d'un Monde

Gardant les petits enfants en cette période de vacances scolaires et devant le temps "un peu maussade" nous avons emmené les chérubins à une exposition temporaire au musée des beaux arts de Calais : "Libres Figurations Années 80". Parmi les oeuvres exposées l'une a retenu particulièrement mon attention de part son aspect prémonitoire. Permettez-moi de vous l'exposer et de vous présenter mon ressenti



Sur cette peinture nous voyons un "homme blanc, blond, costume-cravate, 35-45 ans, de type golden boy" tenant dans une main une corne d'abondance qui déverse boissons alcoolisées, cigarettes, pilules sur le monde (distribue-t'il le bonheur ?) et de l'autre une valise format cabine avec un "smiley" première représentation que je remarque avant l'ère numérique (je voyage je suis heureux).

Cette homme porte un masque à gaz contre la pollution émanant des centrales électriques à charbon, des autoroutes, des avions, de l'industrie pétrochimique (cuve à pétrole "esso", cornue) le tout survolant une ville grisâtre d'immeubles surmontés d'antennes "râteau" de TV, bref pleins symboles maintenant qui font sens.

En ces lendemains où la commission européenne a dévoilé son plan de bataille pour le climat, un ensemble de textes baptisés "Fit for 55" (paré pour 55) en référence à l'objectif de l'UE de réduire de 55% ses émissions de carbone d'ici 2030 (même si l'Europe n'est responsable actuellement que de 8% de la pollution mondiale, tout en ayant un lourd passif pour ce qui est de celle antérieure)

Nous avons bon espoir qu'avec toutes ces catastrophes : épidémie covid mondial, dôme de chaleur sur l'Amérique du nord, inondations sur l'Europe du Nord les politiques et les populations prennent en compte l'urgence et adaptent les mesures nécessaires avec l'atténuation sociale nécessaire aux classes économiques faibles pour éviter un déferlement de "gilets jaunes" sur nos démocraties en raison de leur baisse de pouvoir d'achat pouvant rompre un équilibre précaire et donnant du "grain à moudre" aux populistes de tout bord.