La guere en Ukraine ! Que faire ?

La guerre en Ukraine ! Que faire ?

D’abord raison garder, puis se connaître soi-même, et enfin cultivons notre jardin…

D’abord raison garder : oui c’est émouvant la guerre à notre porte, oui nous avons de l’empathie pour le peuple ukrainien, oui Vladimir Poutine apparaît comme le maître du jeu.
La guerre à notre porte : à force de regarder nos écrans nous sommes devenus myope. La guerre le moyen orient n’a jamais cessé de la connaître, de même l’Afrique, oui c’était plus loin et notre vue courte ne la voyait pas.
Nous avons de l’empathie pour le peuple Ukrainien, pauvre peuple qui à la malchance d’avoir de riches terres cultivables et des mines de charbon, il a connu la fureur des Nazis, la répression Stalinienne, et maintenant les rêves de Poutine « le grand ».
Oui le Président Poutine a des « rêves », et de même qu’Hitler dans « Mein Kampf » les annonçait, le président russe a toujours été clair. Il dit ce qu’il va faire et il fait ce qu’il dit.

Se connaître soi-même :
Oui nous sommes des « lâches », oui nous privilégions « notre confort ».
Nous le voyons depuis la crise du Covid, les nationalismes se renforcent. L’argent appelle l’argent : les riches deviennent plus riches, les pauvres deviennent plus pauvres.
Mais tant que nous avions nos films pour nous distraire et nous faire vivre dans la fiction, tant que nous avions nos prières pour vivre dans l’espérance, nous détournions le regard, nous reformulions la réalité pour l’adapter à nos certitudes.
Nous manquons de courage pour nous priver de nos jeux, pour nous adapter à un nouveau monde de réchauffement climatique où nous devrons partager avec les réfugiés, nous devrons nous passer de fruits exotiques venus du bout du monde, nous devrons manger raisonnablement (pas de tomates en hiver), équitablement, localement, durablement. (Heureusement tout cela est bon pour notre santé et notre espérance de vie. Marcher, faire du vélo, discuter avec ses voisins, découvrir son territoire, tout cela nous fait du bien)

Cultivons notre jardin :
Au propre et au figuré ceux qui peuvent un peu de légumes, quelques herbes aromatiques sur son balcon, des jardins « populaires » dans les villes. Bref redonnons du sens à la terre partout où nous pouvons. Redonnons à nos villes leur aspect social : c’est vrai qu’il est toujours malheureux de voir déambuler ces mères de familles les bras pleins de sacs et tenant par les « mains qui restent » des bambins, ou poussant un landau encombré sur des trottoirs étroits. Des vieux hésitant à faire leurs courses sur des trottoirs impraticables sans bancs pour se poser et sans toilettes publics pour soulager leur incontinence. (Là je parle de Lille, notre « capitale » des Flandres et l’incapacité de ses élus à assurer une politique de la Ville autre que pour flatter l’égo d’un des derniers pachydermes du P.S.) (veuillez pardonner ma légitime colère de voir ma « ville de cœur » se dégrader)
Au figuré : concentrons-nous sur ce que nous pouvons faire. D’abord acceuillir les réfugiés qui fuient toutes ces dictatures, ces pays en guerre, qui n’aspire qu'à travailler, vivre en famille sous un toit et surtout être libre des dictateurs, des religions. Ensuite nous « priver » de ce qui est superflu pour ne pas alimenter les économies des pays qui nous corrompent. (que penser de l’empreinte carbone des jeux olympiques de Pékin sans oublier le formidable gâchis d’eau). Bien sur nos dirigeants sont faibles : « Bonjour Mr Poutine, c’est pas bien ce que tu fais pourquoi annexer la Crimée et le Donbass». « Bonjour Mr le dirigeant Chinois, c’est pas bien ce que tu fais, laisse donc vivre Taïwan ». On revient à l’ère du « bloc communiste » URSS, RPC avec les US pour « nous vouloir que du bien ». Regardons ce que nous avons laissé faire à la Grèce : ce pays où est née la « démocratie ». Halte à la financiarisation du monde, place à la connaissance de soi, des autres, de nos dirigeants et de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace pour mettre en place une stratégie évitant une bipolarisation du Monde où l’Europe sert d’assiette à ces monstres. Inventons un Mythe qui leur raconte leur fin. Imitons Cambronne, soyons impolis et unissons l’Europe pour que « la liberté guide le Monde » avec un Gavroche qui nous entraîne sur les barricades. Oui nous avons besoin d’une armée européenne pour nous assure notre indépendance, Oui nous avons besoins de plus de cohésion en Europe, oui nous aurions dû agir différemment pour que nous pouvoir dire à Poutine : « je suis Ukrainien » comme Kennedy a clamé : « je suis Berlinois ».