un film italien "les huit montagnes" et réflexions sur ce cinéma
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un film italien "les huit montagnes" et réflexions sur ce cinéma
Hier nous sommes allés au cinéma, pour aller voir un film italien les Huit Montagnes. C’est le 4ème film italien que nous voyons dans ce cinéma plutôt orienté vers le cinéma « arts et essais » que le cinéma grand spectacle type « pompe à fric » ce qui n’enlève rien à la satisfaction qu’il apporte à un public et à la distraction qu’il lui procure.
C’était un lundi, peu de monde dans cette petite salle mais nous avons eu la chance de rencontrer un couple d’amis ce qui ajoute du lien social à notre sortie « culturelle ».
Culture le mot est lâché. Effectivement c’est pour nous cultiver que nous fréquentons cet endroit.
Les films en italiens V.O. (version originale) sous-titrés puisque nous sommes tous deux apprenant l’italien (mon épouse pour l’amour du polyglottisme, et personnellement pour enrichir mon vocabulaire que je trouvais déclinant – faire travailler ma mémoire – parce que c’est une langue que je trouve musicale et riche d’une immense culture et surtout parce que devenant un peu sourd c’est une langue qui se parle fort et dans laquelle la prononciation des mots est bien détaillé).
Ce 4ème film « otto montagne » après « tre piani », « immensita », « nostalgia », traduit pour nous, peu cinéphiles avant par ailleurs, traduit un renouveau de la filmographie un peu comme les films de Truffaut ou de Lelouch en leurs temps à l’opposé du grand spectacle, des films plus intimistes, lents, qui permettent un dialogue après la séance : « et toi qu’est-ce que tu as compris, à quelles réflexions en es-tu venue (avec mon épouse).
Ces quatre films tournaient autour de la « famille », « l’amour », « le rôle de l’homme », « le rôle de la femme », « l’amitié », « l’organisation sociétale », « le sens de la vie », « la place de la nature ».
Donc des thèmes qui nous paraissent essentiels dans nos sociétés actuelles traversées par les crises et tout cela pour nous montrer que l’essentiel dans une vie ce sont les liens que nous tissons, l’harmonie que nous développons avec notre entourage et avec le monde qui est lui « impitoyable » au sens qu’il n’a pas de sentiment : il est, il est intemporel, il a son fonctionnement. À nous de nous adapter, pour lui soit nous faisons notre bonheur, soit notre malheur, mais de toute façon nous « ne sommes que poussière et nous retournerons poussière ».
Bien évidemment chaque thème est traité de façon personnelle et indépendante dans chaque film et il serait trop long de les détailler tous :
Pour ce que je m’en rappelle : « tre piani » pouvait se comprendre avec différents degrés de compréhension comme les étages d’un immeuble ou comme des poupées russes ; « immensita » comme les ravages d’un couple dysfonctionnel face au machisme et ses conséquences sur les enfants ; « nostalgie » sur l’amitié, la quête après une vie du retour à la simplicité du regard d’enfant et à l’organisation d’une société idéale où chacun pourrait s’épanouir ; les « otto montagne » sur les rapports de l’homme et de la nature, sur l’amitié, sur les rapports fils-père, sur la quête du travail avec un sens.
Mais tous ces films traduisent le « malaise » de cette société italienne basée sur le rôle de l’homme du patriarcat et de cette organisation pyramidale qui avance vers la destruction des êtres. Dans tous ces films, seules les femmes qui travaillent plus en réseau, qui s’adaptent semblent nous indiquer la voie. Celle de « l’union différentiante « et « de la vie en harmonie avec le monde dans un souci d’intemporalité »
C’était un lundi, peu de monde dans cette petite salle mais nous avons eu la chance de rencontrer un couple d’amis ce qui ajoute du lien social à notre sortie « culturelle ».
Culture le mot est lâché. Effectivement c’est pour nous cultiver que nous fréquentons cet endroit.
Les films en italiens V.O. (version originale) sous-titrés puisque nous sommes tous deux apprenant l’italien (mon épouse pour l’amour du polyglottisme, et personnellement pour enrichir mon vocabulaire que je trouvais déclinant – faire travailler ma mémoire – parce que c’est une langue que je trouve musicale et riche d’une immense culture et surtout parce que devenant un peu sourd c’est une langue qui se parle fort et dans laquelle la prononciation des mots est bien détaillé).
Ce 4ème film « otto montagne » après « tre piani », « immensita », « nostalgia », traduit pour nous, peu cinéphiles avant par ailleurs, traduit un renouveau de la filmographie un peu comme les films de Truffaut ou de Lelouch en leurs temps à l’opposé du grand spectacle, des films plus intimistes, lents, qui permettent un dialogue après la séance : « et toi qu’est-ce que tu as compris, à quelles réflexions en es-tu venue (avec mon épouse).
Ces quatre films tournaient autour de la « famille », « l’amour », « le rôle de l’homme », « le rôle de la femme », « l’amitié », « l’organisation sociétale », « le sens de la vie », « la place de la nature ».
Donc des thèmes qui nous paraissent essentiels dans nos sociétés actuelles traversées par les crises et tout cela pour nous montrer que l’essentiel dans une vie ce sont les liens que nous tissons, l’harmonie que nous développons avec notre entourage et avec le monde qui est lui « impitoyable » au sens qu’il n’a pas de sentiment : il est, il est intemporel, il a son fonctionnement. À nous de nous adapter, pour lui soit nous faisons notre bonheur, soit notre malheur, mais de toute façon nous « ne sommes que poussière et nous retournerons poussière ».
Bien évidemment chaque thème est traité de façon personnelle et indépendante dans chaque film et il serait trop long de les détailler tous :
Pour ce que je m’en rappelle : « tre piani » pouvait se comprendre avec différents degrés de compréhension comme les étages d’un immeuble ou comme des poupées russes ; « immensita » comme les ravages d’un couple dysfonctionnel face au machisme et ses conséquences sur les enfants ; « nostalgie » sur l’amitié, la quête après une vie du retour à la simplicité du regard d’enfant et à l’organisation d’une société idéale où chacun pourrait s’épanouir ; les « otto montagne » sur les rapports de l’homme et de la nature, sur l’amitié, sur les rapports fils-père, sur la quête du travail avec un sens.
Mais tous ces films traduisent le « malaise » de cette société italienne basée sur le rôle de l’homme du patriarcat et de cette organisation pyramidale qui avance vers la destruction des êtres. Dans tous ces films, seules les femmes qui travaillent plus en réseau, qui s’adaptent semblent nous indiquer la voie. Celle de « l’union différentiante « et « de la vie en harmonie avec le monde dans un souci d’intemporalité »
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