Les "enfants" et les "psychotropes" : état d'urgence
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Les "enfants" et les "psychotropes" : état d'urgence
« Les prescriptions de psychotropes aux enfants explosent, selon un rapport ». Ce titre à l’allure alarmante je l’ai trouvé dans mon journal (local La Voix du Nord) du jour.
Personnellement en tant qu’ancien pédiatre cet état de fait ne m’étonne pas.
L’enfant (dans sa prime enfance : « celui qui ne parle pas » est une « éponge » empathique. Il perçoit les émotions à travers ses sens. Son langage n’étant pas très développé c’est un être extrêmement sensible à son environnement (bruit, posture, odeur, et surtout émotions autour de lui c’est-à-dire son « climat éducatif ». Par climat on entend son environnement.
En retour puisqu’il n’a pas « voix au chapitre » c’est par son corps qu’il va s’exprimer et tout le « mal à dire » va exploser en maladie (c’est-à-dire en conversion psychosomatique de son mal être). Par la même à cet âge il est le révélateur de son entourage et de ses disfonctionnements. Quand l’enfant va mal (comme l’interrogatoire de ce dernier n’est pas possible) c’est par l’écoute passive (et active) de son entourage que tout examen clinique doit commencer. D’où la nécessité d’un examen long de chaque patient commençant par l’interrogatoire et l’écoute. Pour cela il faut plus de soignants formés et plus de temps pour eux.
C’est contraire à notre « logique économique sociétale ». Moins de temps d’examen et surtout plus de prescriptions. Ah les « coliques du nourrisson » ça rapporte les « petites potions non remboursées », les « charlatans des câlins et autres médecines douces » non remboursées. On traite le symptôme pas les causes.
L’enfant plus grand, lui a accès au langage mais aussi à un environnement plus grand et surtout plus médiatique. Donc là, il a accès au « culte de l’émotion » qui ravage nos médias soumis à « l’audimat ». Réchauffement climatique, guerres, catastrophes en tous genres se déversent sur lui. Les parents ? Un rempart que nenni, ils sont stressés inquiets, le pouvoir d’achat, l’incertitude du boulot, la volatilité des liaisons, bref la perte de confiance et de repères. Comment pourrait il être rassuré s’il n’est pas « à l’abri » dans sa famille, son école, son environnement. L’école : lieu de compétition ; la famille lieu de défoulement des parents énervés, insatisfaits, insécurisés ; l’environnement : l’insécurité des rues. (il y a 60 ans on laissait les enfants « jouer dehors » eh oui dans la rue et personne ne s’inquiétait parce que la rue les protégeait : tu tombais, un piéton te ramassais, tu étais perdu ce même piéton prenait la peine de chercher tes parents, les voitures : la vitesse n’était pas limitée mais nous pouvions traverser, faire du vélo sans risque d’écrasement. Le monde change, il faut s’adapter donc écouter, expliquer, rassurer par des mots, des ateliers pédagogiques.
Ça prend du temps, et la prescription d’un anxiolytiques quelques instants. « Que croyez-vous qu’on fit »? Mais les anxiolytiques sur un cerveau en développement est-ce la bonne thérapie pour le futur. Plutôt que de mettre des maux en mots on fabrique des futurs adeptes de la « pilule du bonheur ». J’ai mal, je me sens mal une pilule. « Que croyez-vous qu’il fit » ? Eh oui nombre de cartouches de « gaz hilarant » jonchent nos trottoirs mais moi ça ne me fait pas marrer, non pas du tout.
L’adolescent, lui déjà en période difficile de part sa métamorphose (le complexe du homard), moins sujet que l’enfant à l’effet « éponge émotionnelle » de son environnement est beaucoup plus sujet à l’effet « éponge identitaire » de son environnement. Pour trouver sa place il faut s’identifier pour se rassurer et là « pas de nounours » ou de figure féminine ou masculine forte « une Simone Veil », un "Nelson Mandela". Mais des marques et des influenceurs you tubeur. Nos adolescents transformés en « pompes à cash ». Là apparaissent les troubles du comportement, surtout que leur environnement est fragile : à cet âge le couple parental est en crise, le boulot exigeant pour les deux parents, les valeurs sont remises en question, l’incertitude de l’avenir plus qu’inconnu, que faire pour se rassurer que de plonger dans un monde irréel l’échappatoire de la psychose ou des comportements déviants et là il faut une psychothérapie familiale à un moment où aucun acteur du groupe n’a plus le temps ou la disponibilité : l’adolescent, les parents, les soignants. Donc là ce sont les pychotropes. « lourds ». La camisole chimique chère à l’union soviétique parce dans nos pays les « camps d’apprentissage de la citoyenneté » les gens voient rouge avec quelques étoiles jaunes en bannière. Mais évidemment l’économie marche on fabrique des zombies prets à suivre des chefs démoniaques. (Vous me direz mes pourquoi les élit-on ? C’est une autre question)
Bien évidemment ce « cri du cœur » est rédigé sans réflexion et sans l’aide d’une intelligence artificielle donc pardonnez lui les manques, les pris à partie, et tout autre bourde, liés à l’intelligence humaine et du coeur
Personnellement en tant qu’ancien pédiatre cet état de fait ne m’étonne pas.
L’enfant (dans sa prime enfance : « celui qui ne parle pas » est une « éponge » empathique. Il perçoit les émotions à travers ses sens. Son langage n’étant pas très développé c’est un être extrêmement sensible à son environnement (bruit, posture, odeur, et surtout émotions autour de lui c’est-à-dire son « climat éducatif ». Par climat on entend son environnement.
En retour puisqu’il n’a pas « voix au chapitre » c’est par son corps qu’il va s’exprimer et tout le « mal à dire » va exploser en maladie (c’est-à-dire en conversion psychosomatique de son mal être). Par la même à cet âge il est le révélateur de son entourage et de ses disfonctionnements. Quand l’enfant va mal (comme l’interrogatoire de ce dernier n’est pas possible) c’est par l’écoute passive (et active) de son entourage que tout examen clinique doit commencer. D’où la nécessité d’un examen long de chaque patient commençant par l’interrogatoire et l’écoute. Pour cela il faut plus de soignants formés et plus de temps pour eux.
C’est contraire à notre « logique économique sociétale ». Moins de temps d’examen et surtout plus de prescriptions. Ah les « coliques du nourrisson » ça rapporte les « petites potions non remboursées », les « charlatans des câlins et autres médecines douces » non remboursées. On traite le symptôme pas les causes.
L’enfant plus grand, lui a accès au langage mais aussi à un environnement plus grand et surtout plus médiatique. Donc là, il a accès au « culte de l’émotion » qui ravage nos médias soumis à « l’audimat ». Réchauffement climatique, guerres, catastrophes en tous genres se déversent sur lui. Les parents ? Un rempart que nenni, ils sont stressés inquiets, le pouvoir d’achat, l’incertitude du boulot, la volatilité des liaisons, bref la perte de confiance et de repères. Comment pourrait il être rassuré s’il n’est pas « à l’abri » dans sa famille, son école, son environnement. L’école : lieu de compétition ; la famille lieu de défoulement des parents énervés, insatisfaits, insécurisés ; l’environnement : l’insécurité des rues. (il y a 60 ans on laissait les enfants « jouer dehors » eh oui dans la rue et personne ne s’inquiétait parce que la rue les protégeait : tu tombais, un piéton te ramassais, tu étais perdu ce même piéton prenait la peine de chercher tes parents, les voitures : la vitesse n’était pas limitée mais nous pouvions traverser, faire du vélo sans risque d’écrasement. Le monde change, il faut s’adapter donc écouter, expliquer, rassurer par des mots, des ateliers pédagogiques.
Ça prend du temps, et la prescription d’un anxiolytiques quelques instants. « Que croyez-vous qu’on fit »? Mais les anxiolytiques sur un cerveau en développement est-ce la bonne thérapie pour le futur. Plutôt que de mettre des maux en mots on fabrique des futurs adeptes de la « pilule du bonheur ». J’ai mal, je me sens mal une pilule. « Que croyez-vous qu’il fit » ? Eh oui nombre de cartouches de « gaz hilarant » jonchent nos trottoirs mais moi ça ne me fait pas marrer, non pas du tout.
L’adolescent, lui déjà en période difficile de part sa métamorphose (le complexe du homard), moins sujet que l’enfant à l’effet « éponge émotionnelle » de son environnement est beaucoup plus sujet à l’effet « éponge identitaire » de son environnement. Pour trouver sa place il faut s’identifier pour se rassurer et là « pas de nounours » ou de figure féminine ou masculine forte « une Simone Veil », un "Nelson Mandela". Mais des marques et des influenceurs you tubeur. Nos adolescents transformés en « pompes à cash ». Là apparaissent les troubles du comportement, surtout que leur environnement est fragile : à cet âge le couple parental est en crise, le boulot exigeant pour les deux parents, les valeurs sont remises en question, l’incertitude de l’avenir plus qu’inconnu, que faire pour se rassurer que de plonger dans un monde irréel l’échappatoire de la psychose ou des comportements déviants et là il faut une psychothérapie familiale à un moment où aucun acteur du groupe n’a plus le temps ou la disponibilité : l’adolescent, les parents, les soignants. Donc là ce sont les pychotropes. « lourds ». La camisole chimique chère à l’union soviétique parce dans nos pays les « camps d’apprentissage de la citoyenneté » les gens voient rouge avec quelques étoiles jaunes en bannière. Mais évidemment l’économie marche on fabrique des zombies prets à suivre des chefs démoniaques. (Vous me direz mes pourquoi les élit-on ? C’est une autre question)
Bien évidemment ce « cri du cœur » est rédigé sans réflexion et sans l’aide d’une intelligence artificielle donc pardonnez lui les manques, les pris à partie, et tout autre bourde, liés à l’intelligence humaine et du coeur
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Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
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