Les Banlieues flambent, les extrêmes se réjouissent…
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Les Banlieues flambent, les extrêmes se réjouissent…
Les Banlieues flambent, les extrêmes se réjouissent…
D’une société de bienveillance, comment sommes-nous passés à une société de paranoïa ? Le remède : une démocratie restaurée dans sa confiance et un état de droit sans compromis.
Après la deuxième guerre mondiale générée par la faillite d’un système ultra-libéraliste avec son corolaire : une explosion des inégalités avec l’exploitation des plus pauvres et des moins blancs nous avons vu naître le concept (du moins dans nos sociétés démocratiques) celui d’une « économie bienveillante » c’est-à-dire d’un libéralisme où une partie des bénéfices était dédiés au bien-être du peuple : sécurité sociale, services publiques, système de retraite par répartition faisant illusion d’un développement économique au service de la population.
Malheureusement nous avons oublié le côté sombre de « l’homme » : celui de la cupidité, du toujours plus pour moi… Bref ce que nous avons tous en nous-même et qui si nous n’y prenons pas garde, resurgit toujours et nous mène au désastre (l’exemple de dirigeant richissime en est une illustration criante).
Oubliée la philosophie, oublié la dynamique du siècle des lumières, l’ère numérique a flatté nos égos : nous devenions le centre du monde, possédant dans nos poches l’instrument magique qui nous fait posséder la « science du monde », nous permet de nous mettre en scène de nous glorifier, bref la magie de la toute-puissance mais aurions-nous donné notre âme au diable ?
Eh oui cette merveilleuse médaille avait un revers : nous sommes dépossédés de notre conscience, cette petite voix intérieure qui se nomme bon sens, éthique, ou de bien d’autres noms dénommant les qualités d’un gentilhomme, d’une bonne personne, de braves gens…
Serions-nous perdus ? La démocratie est-elle une illusion ?
Heureusement non ! Pour preuve ces petites nouvelles au cœur du chaos : en Angleterre au cœur de ce pays conservateur nous est venue une nouvelle incroyable ! La justice oui l’état de droit vient de rejeter cette loi inique permettant de renvoyer les immigrés au Rwanda au principe même que si ce pays ne servait pas à effrayer les migrants alors pourquoi l’avoir choisi ? Si l’accord avait été passé par exemple avec la Suisse la loi n’aurait rien eu à dire…
Et en France au cœur du chaos des banlieues une analyse pleine de justice décrypte ce phénomène de la recrudescence d’homicide par des policiers sur une population ethniquement marquée. Du politiquement tout à fait incorrect.
Oui la police a reçu sous le gouvernement Sarkozy une « dispense » implicite de la « réaction proportionnée » à l’usage de la force. Statistiques à l’appui cet article journalistique nous montre que la police à la différence de la gendarmerie fait usage de la force de façon beaucoup moins raisonnée, encadrée et avec un inconscient ethnique (dans le contexte du contrôle de l’ordre individuel – nous ne parlons pas ici du cadre de l’usage de la force dans un contexte de maintien de l’ordre dans un contexte collectif – manifestations par exemple ou la gendarmerie avec sa branche militaire n’est pas exempte de reproches).
Ici aussi l’Angleterre nous montre l’exemple : l’état de droit. La banalisation du « droit de tuer » par la police doit être révoqué. Les « crimes » doivent être jugés de façon impartiale. Les rappels à nos fondamentaux républicains doivent être enseignés et appliqués : Liberté, Égalité, Fraternité. C’est-à-dire que tous les hommes naissent égaux en droit. Que notre contrat social passe par un régime parlementaire où le peuple se sent représenté par ses élus. Que le but ultime de notre « nation » c’est le bien de tous. Le mot Liberté sur les frontons des mairies est associé à celui d’Égalité et à celui de Fraternité, donc ce n’est pas la liberté d’exploiter l’autre mais c’est celui de respecter celle de l’autre. C’est-à-dire sa liberté à être différent. Différent dans sa façon de penser, de prier, de vivre et surtout dans sa diversité d’homme c’est-à-dire sa couleur de peau, premier critère de présentation à l’autre.
Si les populistes se réjouissent de voir les gens s’affronter, nous les démocrates offrons leur une détermination sans faille : le droit doit être le garant de nos fondements démocratiques sinon nous aurons trahis nos idéaux révolutionnaires et nous retournerions à l’ère de la pré-civilisation.
Nous avons tellement de défis à relever et nous ne pourrons le faire qu’ensemble. Retrouvons notre calme, notre bienveillance. En fait retrouvons ce qu’ont créé toutes les religions : un espoir, une solidarité mais sans l’ostracisme de celui qui n’est pas nous. Donc arrêtons de chercher un père mythique, contentons-nous d’une mère bienveillante : la terre.
Le bonheur est à nos pieds, sous nos pieds essayons l’harmonie, raisonnons avec les vibrations du monde. Ne soyons plus des prédateurs mais des vrais rêveurs et comme l’ont dit des personnages célèbres : « j’ai un rêve » voire « changer en vous, ce que vous voulez voir changer dans le monde » ou plus simplement « lutter avec un cœur réconcilié ».
Soyez des « ravis » le monde vous sourira. Bonne journée et pour ce matin fermer les infos écoutez les oiseaux, c’est l’été pourquoi s’embêter…
D’une société de bienveillance, comment sommes-nous passés à une société de paranoïa ? Le remède : une démocratie restaurée dans sa confiance et un état de droit sans compromis.
Après la deuxième guerre mondiale générée par la faillite d’un système ultra-libéraliste avec son corolaire : une explosion des inégalités avec l’exploitation des plus pauvres et des moins blancs nous avons vu naître le concept (du moins dans nos sociétés démocratiques) celui d’une « économie bienveillante » c’est-à-dire d’un libéralisme où une partie des bénéfices était dédiés au bien-être du peuple : sécurité sociale, services publiques, système de retraite par répartition faisant illusion d’un développement économique au service de la population.
Malheureusement nous avons oublié le côté sombre de « l’homme » : celui de la cupidité, du toujours plus pour moi… Bref ce que nous avons tous en nous-même et qui si nous n’y prenons pas garde, resurgit toujours et nous mène au désastre (l’exemple de dirigeant richissime en est une illustration criante).
Oubliée la philosophie, oublié la dynamique du siècle des lumières, l’ère numérique a flatté nos égos : nous devenions le centre du monde, possédant dans nos poches l’instrument magique qui nous fait posséder la « science du monde », nous permet de nous mettre en scène de nous glorifier, bref la magie de la toute-puissance mais aurions-nous donné notre âme au diable ?
Eh oui cette merveilleuse médaille avait un revers : nous sommes dépossédés de notre conscience, cette petite voix intérieure qui se nomme bon sens, éthique, ou de bien d’autres noms dénommant les qualités d’un gentilhomme, d’une bonne personne, de braves gens…
Serions-nous perdus ? La démocratie est-elle une illusion ?
Heureusement non ! Pour preuve ces petites nouvelles au cœur du chaos : en Angleterre au cœur de ce pays conservateur nous est venue une nouvelle incroyable ! La justice oui l’état de droit vient de rejeter cette loi inique permettant de renvoyer les immigrés au Rwanda au principe même que si ce pays ne servait pas à effrayer les migrants alors pourquoi l’avoir choisi ? Si l’accord avait été passé par exemple avec la Suisse la loi n’aurait rien eu à dire…
Et en France au cœur du chaos des banlieues une analyse pleine de justice décrypte ce phénomène de la recrudescence d’homicide par des policiers sur une population ethniquement marquée. Du politiquement tout à fait incorrect.
Oui la police a reçu sous le gouvernement Sarkozy une « dispense » implicite de la « réaction proportionnée » à l’usage de la force. Statistiques à l’appui cet article journalistique nous montre que la police à la différence de la gendarmerie fait usage de la force de façon beaucoup moins raisonnée, encadrée et avec un inconscient ethnique (dans le contexte du contrôle de l’ordre individuel – nous ne parlons pas ici du cadre de l’usage de la force dans un contexte de maintien de l’ordre dans un contexte collectif – manifestations par exemple ou la gendarmerie avec sa branche militaire n’est pas exempte de reproches).
Ici aussi l’Angleterre nous montre l’exemple : l’état de droit. La banalisation du « droit de tuer » par la police doit être révoqué. Les « crimes » doivent être jugés de façon impartiale. Les rappels à nos fondamentaux républicains doivent être enseignés et appliqués : Liberté, Égalité, Fraternité. C’est-à-dire que tous les hommes naissent égaux en droit. Que notre contrat social passe par un régime parlementaire où le peuple se sent représenté par ses élus. Que le but ultime de notre « nation » c’est le bien de tous. Le mot Liberté sur les frontons des mairies est associé à celui d’Égalité et à celui de Fraternité, donc ce n’est pas la liberté d’exploiter l’autre mais c’est celui de respecter celle de l’autre. C’est-à-dire sa liberté à être différent. Différent dans sa façon de penser, de prier, de vivre et surtout dans sa diversité d’homme c’est-à-dire sa couleur de peau, premier critère de présentation à l’autre.
Si les populistes se réjouissent de voir les gens s’affronter, nous les démocrates offrons leur une détermination sans faille : le droit doit être le garant de nos fondements démocratiques sinon nous aurons trahis nos idéaux révolutionnaires et nous retournerions à l’ère de la pré-civilisation.
Nous avons tellement de défis à relever et nous ne pourrons le faire qu’ensemble. Retrouvons notre calme, notre bienveillance. En fait retrouvons ce qu’ont créé toutes les religions : un espoir, une solidarité mais sans l’ostracisme de celui qui n’est pas nous. Donc arrêtons de chercher un père mythique, contentons-nous d’une mère bienveillante : la terre.
Le bonheur est à nos pieds, sous nos pieds essayons l’harmonie, raisonnons avec les vibrations du monde. Ne soyons plus des prédateurs mais des vrais rêveurs et comme l’ont dit des personnages célèbres : « j’ai un rêve » voire « changer en vous, ce que vous voulez voir changer dans le monde » ou plus simplement « lutter avec un cœur réconcilié ».
Soyez des « ravis » le monde vous sourira. Bonne journée et pour ce matin fermer les infos écoutez les oiseaux, c’est l’été pourquoi s’embêter…
PatrickB- Messages : 694
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
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