Combien de morts faudra-t-il encore ?
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Combien de morts faudra-t-il encore ?
Combien de morts faudra-t-il encore ?
Avant que la raison l’emporte ? Cette introduction inspirée de Bod Dylan pour crier notre désespoir de voir mourir en mer du Nord ces migrants désespérés. Et pourtant, pourtant il suffirait de presque rien : une traversée sécurisée sur les ferries (ou en bus via le tunnel et Eurotunnel - peut-être encore une solution plus sécurisée, évitant aux migrants de se jeter à l'eau à l'arrivée pour échapper aux autorités) et leur remise aux autorités Britanniques. Cela ne changerait en aucune façon l’arrivée en Grande Bretagne des migrants déjà automatiquement « capturés » par les services d’ordre.
Le coût de la traversée sécurisée est minime au vu des économies de personnes, de moyens mis en place pour « renchérir » les prix actuels effectués par les passeurs qui n’ont aucun résultats si ce n’est dans la rubrique « nécrologie ».
L’obstacle : La reconnaissance d’une politique d’importation d’une main d’œuvre à bas coûts (pour ne pas dire servile) pour l’économie britannique ou la reconnaissance d’une reconduite dans les pays d’origine « manu militari » des migrants clandestins. En clair une politique de transparence. Que leur oui soit oui ou que leur non soit non. Plus de zone grise.
Bien évidemment cela signe l’échec du Brexit (soi-disant pour contrer l’immigration) mais bien évidemment nous ne pouvons, nous les européens, nous affranchir d’une certaine responsabilité de ce Brexit. Nous n’avons pas construit une Europe Solidaire, Libertaire, Égalitaire soucieuse de ses citoyens. Mais une Europe de Boutiquiers où chacun défend les intérêts de ses élites, pleine de contraintes normatives suggérées par de puissants lobbies. Comme disait Jacques Delors une Europe sans âme. Une coquille sans voile navigant sur des flux financiers avec des galériens qui rament (le petit peuple européen et britannique)…
Donc les migrants traversent le détroit en toute sécurité, les autorités britanniques font ce qu’elles veulent sans critiques Européennes. Après toutes les options sont ouvertes pour ne pas isoler nos voisins et cousins britanniques, Ils n’en peuvent plus (le peuple) de ne pouvoir voyager et résider en Europe loin des contraintes administratives et financières qui se sont accrues. Nous n’en pouvons plus (le petit peuple) de ne plus les voir et nous entretenir avec eux autrement que par vidéo-conférences. Je suis sûr qu’ils aimeraient avoir de nouveau un statut à part, un pied avec nous, un pied en dehors. C’est leur nature d’insulaire qui a-t-il de mal ? « Honni soit qui mal y pense » ! Il reste des chevaliers chez eux.
Il est grand temps d’ouvrir des discussions et de bonnes ententes après ce divorce-brexit.
Et pour nous si l’espoir des migrants s’arrête sur notre territoire il nous faut trouver une vrai politique d’intégration passant par des services sociaux nouveaux à vocation intégrative avec un vrai budget. Inutile de reconstruire des ghettos ou de laisser des violences couver sans voie de résilience. La société change, la gouvernance doit changer. Rien ne se résoudra avec une structure pyramidale piloté par délégations de petits chefs en petits chefs. Il faut construire des réseaux avec des acteurs de terrain de divers horizons qui se coordonneront parce l’avenir ne peut plus qu’être bâti en commun. Le temps du Chef source de toute solution et de plein pouvoir a largement prouvé qu’il conduisait au fascisme et ce dernier à la catastrophe.
Dans notre pays observons cette montée du fascisme. Un(e) dirigeant(e) de désignation familiale avec un schéma d’obéissance absolu au chef, sans programme intelligent mais aux multiples injonctions instinctuelles. Regardons Poutine, Trump, la Corée du nord, l’Iran, et bientôt Israël. Quand on pense que le chef a raison, toujours raison, qu’on imagine plus une autre voie, qu’on entend plus aucune autre voix, qu’on ne discute plus, qu’on bâillonne, qu’on tue. On aboutit à la violence décomplexée c’est-à-dire à l’inhumanité.
Car sur nos côtes que se passe-t-il ? L’inhumanité dans toute son horreur. Des personnes sans toit, sans nourriture, précipitées à la mer dans des conditions hostiles après avoir été dépouillées de tous leurs biens pour servir « d’esclaves » des temps modernes au profit d’un capitalisme sauvage engraissant des ogres jamais rassasiés.
Honte à vous nos dirigeants parisiens, nos collabos locaux à la Papon, vos mains dégoulinent de sang des innocents. Il est plus que temps de vous bouger…
Avant que la raison l’emporte ? Cette introduction inspirée de Bod Dylan pour crier notre désespoir de voir mourir en mer du Nord ces migrants désespérés. Et pourtant, pourtant il suffirait de presque rien : une traversée sécurisée sur les ferries (ou en bus via le tunnel et Eurotunnel - peut-être encore une solution plus sécurisée, évitant aux migrants de se jeter à l'eau à l'arrivée pour échapper aux autorités) et leur remise aux autorités Britanniques. Cela ne changerait en aucune façon l’arrivée en Grande Bretagne des migrants déjà automatiquement « capturés » par les services d’ordre.
Le coût de la traversée sécurisée est minime au vu des économies de personnes, de moyens mis en place pour « renchérir » les prix actuels effectués par les passeurs qui n’ont aucun résultats si ce n’est dans la rubrique « nécrologie ».
L’obstacle : La reconnaissance d’une politique d’importation d’une main d’œuvre à bas coûts (pour ne pas dire servile) pour l’économie britannique ou la reconnaissance d’une reconduite dans les pays d’origine « manu militari » des migrants clandestins. En clair une politique de transparence. Que leur oui soit oui ou que leur non soit non. Plus de zone grise.
Bien évidemment cela signe l’échec du Brexit (soi-disant pour contrer l’immigration) mais bien évidemment nous ne pouvons, nous les européens, nous affranchir d’une certaine responsabilité de ce Brexit. Nous n’avons pas construit une Europe Solidaire, Libertaire, Égalitaire soucieuse de ses citoyens. Mais une Europe de Boutiquiers où chacun défend les intérêts de ses élites, pleine de contraintes normatives suggérées par de puissants lobbies. Comme disait Jacques Delors une Europe sans âme. Une coquille sans voile navigant sur des flux financiers avec des galériens qui rament (le petit peuple européen et britannique)…
Donc les migrants traversent le détroit en toute sécurité, les autorités britanniques font ce qu’elles veulent sans critiques Européennes. Après toutes les options sont ouvertes pour ne pas isoler nos voisins et cousins britanniques, Ils n’en peuvent plus (le peuple) de ne pouvoir voyager et résider en Europe loin des contraintes administratives et financières qui se sont accrues. Nous n’en pouvons plus (le petit peuple) de ne plus les voir et nous entretenir avec eux autrement que par vidéo-conférences. Je suis sûr qu’ils aimeraient avoir de nouveau un statut à part, un pied avec nous, un pied en dehors. C’est leur nature d’insulaire qui a-t-il de mal ? « Honni soit qui mal y pense » ! Il reste des chevaliers chez eux.
Il est grand temps d’ouvrir des discussions et de bonnes ententes après ce divorce-brexit.
Et pour nous si l’espoir des migrants s’arrête sur notre territoire il nous faut trouver une vrai politique d’intégration passant par des services sociaux nouveaux à vocation intégrative avec un vrai budget. Inutile de reconstruire des ghettos ou de laisser des violences couver sans voie de résilience. La société change, la gouvernance doit changer. Rien ne se résoudra avec une structure pyramidale piloté par délégations de petits chefs en petits chefs. Il faut construire des réseaux avec des acteurs de terrain de divers horizons qui se coordonneront parce l’avenir ne peut plus qu’être bâti en commun. Le temps du Chef source de toute solution et de plein pouvoir a largement prouvé qu’il conduisait au fascisme et ce dernier à la catastrophe.
Dans notre pays observons cette montée du fascisme. Un(e) dirigeant(e) de désignation familiale avec un schéma d’obéissance absolu au chef, sans programme intelligent mais aux multiples injonctions instinctuelles. Regardons Poutine, Trump, la Corée du nord, l’Iran, et bientôt Israël. Quand on pense que le chef a raison, toujours raison, qu’on imagine plus une autre voie, qu’on entend plus aucune autre voix, qu’on ne discute plus, qu’on bâillonne, qu’on tue. On aboutit à la violence décomplexée c’est-à-dire à l’inhumanité.
Car sur nos côtes que se passe-t-il ? L’inhumanité dans toute son horreur. Des personnes sans toit, sans nourriture, précipitées à la mer dans des conditions hostiles après avoir été dépouillées de tous leurs biens pour servir « d’esclaves » des temps modernes au profit d’un capitalisme sauvage engraissant des ogres jamais rassasiés.
Honte à vous nos dirigeants parisiens, nos collabos locaux à la Papon, vos mains dégoulinent de sang des innocents. Il est plus que temps de vous bouger…
PatrickB- Messages : 694
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Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
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