La guerre ?

Drôle de guerre ?
On ne peut plus le nier, notre pays est impliqué dans la guerre Russo-Ukrainienne.
Comment en est-on venu là ?
Une opération spéciale déclenchée par le pouvoir russe en réaction à une crainte russe
- de voir s’échapper de sa zone d’influence un partenaire aux ressources alimentaires, minières, industrielles extrêmement riches
- de voir l’influence des états unis par l’intermédiaire de l’otan s’installer aux frontières de la russie
- de voir s’accroitre l’influence d’oligarques russes et ukrainiens profitant d’un système de détournement des richesses de ces pays (il semble que cette dérive financière des pouvoirs ne concerne pas uniquement ces deux pays – nous pourrions analyser avec cet éclairage l’Europe, l’Asie, l’Afrique, les deux Amériques (nord et sud), l’Orient, le Moyen Orient, le continent Indien, et le continent Pacifique…)
Une opération spéciale provoquée par la finance internationale « le Roi Dollar », en perte de vitesse et d’influence après la crise covid qui pour lui une guerre au frontière de l’Europe lui permet :
- De relancer son économie : renchérissement du pétrole et du gaz donc de fait rentabilité accrue des gaz et du pétrole d’extraction difficile
- Relance du complexe militaro-industriel
- Affaiblissement de l’Europe (qui avec un apport Ukrainien serait devenue une puissance concurrentielle)
- Affaiblissement de la Russie (qui avec un développement commercial accru avec l’Europe aurait sa zone d’influence et son économie malgré la perte de dominance en Ukraine dont il aurait gardé un certain leadership compte tenu de l’intrication de leur histoire
- Par ricochet
affaiblissement de la Chine car l’Europe se méfiant des positions dominantes relocalise la production et diminue sa demande de biens puisque moins riches
affaiblissement de l’influence Européenne en Afrique avec de nouveaux marchés qui s’ouvrent
affaiblissement du moyen orient et des pays du golfe par l’ouverture d’un front israëlo-palestinien`
message clair à la Chine : « pas question de toucher à Taïwan » nous sommes libérés de la défense de l’otan enlEurope

De tout cela la fameuse devise « À qui profite le crime » ? Et la réponse qui s’ensuit « Suivez l’argent » !

Que pouvons-nous faire ? Semble la question qui se pose en prédominance à celle-ci : que devons-nous faire ? Car tel le bouchon pris dans un courant nous surnageons mais sommes bien incapables de pouvoir choisir une direction.

Ne pas agir, c’est bien sur une option confortable. On tire des accords commerciaux avec des partenaires plus ou moins douteux pour avoir une énergie à bon compte et continuer notre petit bonhomme de chemin en regardant ailleurs et profitant de ce que l’immédiat nous offre un « carpe diem » (cueille le jour) teinté de « nihil olet » (l’argent n’a pas d’odeur). Le risque c’est de voir se développer des monstres fascistes qui vont venir manger les petits poulets bien engraissés (trop lourdauds) pour fuir

Agir c’est tout faire pour que l’Ukraine ne perde pas, c’est donc sacrifier notre tranquillité pour un avenir incertain puisque nous en sortirons affaiblis et fâchés n avec un voisin puissant la Russie dirigé par le kremlin. A moins qu’unis dans l’adversité nous finissions la construction Européenne ce qui nous placerait dans une perspective économique plus dynamique, une perpective géo-politique plus influente (avec quoiqu’en disent nos détracteurs, les modèles démocratiques sociaux-libéraux occidentaux font encore rêver : les migrants ne se rendent pas dans les pays « aux lendemains qui chantent » autocratiques.

Donc nous voilà embarqués « les malgré nous » dans une aventure où la liberté est en toile de fond : c’est la fable du loup et du chien (vaut-il mieux être libre ou repu) ?