Le Globish NON ! HALTE à la Novlangue ! HEGEL au secours !

Le Globish non ! Ou pourquoi nous devons approfondir notre langage, apprendre d’autres langues et éviter que d’autres ne se perdent.

Cette fois je laisserais parler Hegel, né à Stuttgart en 1770

Hegel affirme que "c'est dans les mots que nous pensons" pour souligner l'indispensabilité du langage dans la formation de la pensée. Selon lui, le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie, car il permet de rendre une pensée consciente, déterminée et réelle.

Hegel considère que vouloir penser sans mots est insensé, car le langage est le moyen par lequel l'intelligence transforme des concepts abstraits en réalités objectives.
Ainsi, sans langage, la pensée reste floue et incomplète.

Hegel considère l'ineffable comme une pensée obscure car il estime que les pensées ne deviennent claires qu'à travers le langage.
Pour Hegel, une pensée qui ne peut être exprimée par des mots reste à l'état de fermentation, incomplète et indéterminée.
Il affirme que le langage est essentiel pour donner à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie, car il permet de transformer une idée abstraite en une réalité objective et consciente. Ainsi, l'ineffable, étant inexprimable, est perçu comme une pensée sans clarté ni consistance

Hegel considère le mot comme essentiel à la pensée car il permet de transformer une idée abstraite en une réalité objective et consciente. Pour Hegel, le langage est le moyen par lequel l'intelligence donne forme et clarté aux pensées, les rendant ainsi déterminées et réelles. Sans mots, les pensées demeurent floues et incomplètes, car le langage permet d'unir l'interne (la pensée) et l'externe (l'expression). En outre, le mot facilite l'objectivation des pensées, permettant à l'esprit de se connaître lui-même.

(Bien évidemment je me suis fait « aider » pour écrire ceci. Même plus qu’« aidé » puisque c’est le résultat d’une intelligence artificielle « perplexity.ai »).  Avant pour écrire je me servais d’un stylo, maintenant il me vient « l’intuition » d’un sujet et je demande à des « méninges artificielles » de mettre en most cette intuition. Si le résultat « me plaît » et bien sûr s’il est exact je peux me l’approprier bien évidemment en respectant « la propriété intellectuelle de l’ A.I. » mais il me semble que l’humain que je suis garde sa spécificté : l’intuition du sujet et l’affectivité (il me plait) du résultat.

Bonsoir Patrick
Ce que tu expliques me fait penser au monde quantique Le monde quantique est fascinant. En gros, il représente un champ de potentiels, de possibilités qui ne sont pas encore réalisées. Il n'y a pas d'état fixe avant qu'une observation ou une mesure ne soit faite. En d'autres termes, la conscience ou l'acte d'observer fait surgir de ces possibilités  une réalité définie.
Un chat dans une boîte, est á la fois vivant et mort jusque l'on ouvre la boîte pour vérifier  Avant d'ouvrir la boîte, toutes les possibilités existent en parallèle.  C'est seulement en observant qu'on "actualise" une seule de ces possibilités. Le quantique nous force à repenser notre conception de la réalité
La pensée représente souvent un champ de possibilités que l'on ne sait pas toujours exprimer. il nous faut des mots, des mots justes et précis. La novlangue ne peut traduire toutes les nuances de ce que l'on a envie de dire. Seule des langues riches peuvent donner à la pensée humaine toute sa richesse.