Métaphysique

Bonjour à tous,

Quand la France a entamé sa Révolution industrielle, vers 1830, les conditions de travail et de vie (c'était la même chose) des ouvriers étaient épouvantables. On envoyait des enfants de six ans à la mine, où l'espérance de vie était de 30 ans. On ne guère nier que les choses se sont améliorées depuis. Mais ça a pris du temps.
La Chine a connu cela, mais l'émergence d'une classe moyenne s'est faite. Certains sont laissés pour compte. C'est pourquoi les autorités chinoises enjoignent maintenant à leurs concitoyens riches de faire preuve de plus de discrétion. Ce pays est sur le point d'entamer ses Trente Glorieuses, avec l'instauration d'un système social, afin de permettre l'essor d'une économie fondée sur la demande interne.

D'autres pays asiatiques n'en sont pas encore là. L'Afrique est la région du monde qui connaît la plus forte croissance actuellement, mais elle part de très loin. Néanmoins, même au fond de la savane, l'africain dispose maintenant d'un téléphone portable, voire d'internet. L'électricité manque parfois, sans doute...

Globalement, l'humanité accroit son niveau de vie, mais ce n'est pas sans incidence sur l'Occident.

Je peux me tromper, mais je pense que le danger est moins dans le numérique que dans la biologie. En même temps, c'est aussi un immense espoir.

Le classement Pisa montre bien qu'une partie de la population française a décroché, vers le bas. Cependant, ces gens-là ne sont pas du tout incommodés par les technologies numériques, bien au contraire. Mais, sur le plan fondamental, à savoir l'apprentissage, le raisonnement, la mémoire, le travail de fond, le niveau de l'école a nettement reculé, pénalisant les meilleurs, sans pour autant avantager les autres. Notre pays manque de matière grise plus que de travail. Cependant, contrairement à ce que prédisent les Cassandre de tout poil, notre économie bouge. D'innombrables start-up voient le jour et ce mouvement va sans doute s'accélérer. Ces sociétés préparent la croissance de demain. Les personnes âgées auront du mal à l'accepter, mais les plus jeunes trouveront ça tout naturel...

Remy a écrit:Bonjour à tous,

Quand la France a entamé sa Révolution industrielle, vers 1830, les conditions de travail et de vie (c'était la même chose) des ouvriers étaient épouvantables. On envoyait des enfants de six ans à la mine, où l'espérance de vie était de 30 ans. On ne guère nier que les choses se sont améliorées depuis. Mais ça a pris du temps.
La Chine a connu cela, mais l'émergence d'une classe moyenne s'est faite. Certains sont laissés pour compte. C'est pourquoi les autorités chinoises enjoignent maintenant à leurs concitoyens riches de faire preuve de plus de discrétion. Ce pays est sur le point d'entamer ses Trente Glorieuses, avec l'instauration d'un système social, afin de permettre l'essor d'une économie fondée sur la demande interne.

D'autres pays asiatiques n'en sont pas encore là. L'Afrique est la région du monde qui connaît la plus forte croissance actuellement, mais elle part de très loin. Néanmoins, même au fond de la savane, l'africain dispose maintenant d'un téléphone portable, voire d'internet. L'électricité manque parfois, sans doute...

Globalement, l'humanité accroit son niveau de vie, mais ce n'est pas sans incidence sur l'Occident.

Je peux me tromper, mais je pense que le danger est moins dans le numérique que dans la biologie. En même temps, c'est aussi un immense espoir.

Le classement Pisa montre bien qu'une partie de la population française a décroché, vers le bas. Cependant, ces gens-là ne sont pas du tout incommodés par les technologies numériques, bien au contraire. Mais, sur le plan fondamental, à savoir l'apprentissage, le raisonnement, la mémoire, le travail de fond, le niveau de l'école a nettement reculé, pénalisant les meilleurs, sans pour autant avantager les autres. Notre pays manque de matière grise plus que de travail. Cependant, contrairement à ce que prédisent les Cassandre de tout poil, notre économie bouge. D'innombrables start-up voient le jour et ce mouvement va sans doute s'accélérer. Ces sociétés préparent la croissance de demain. Les personnes âgées auront du mal à l'accepter, mais les plus jeunes trouveront ça tout naturel...

La «Révolution industrielle...» Hum ! C’est une vue un peu «franco-française». La première révolution industrielle européenne s’est accomplie en Grande-Bretagne dès la fin du XVIIIe siècle. La France suit seulement un demi-siècle plus tard.

Au niveau mondial, le passage de l’économie primaire (agriculture) à l’économie secondaire (industrie) puis à l’économie tertiaire (services) se fait encore très laborieusement. C’est là le drame de la mondialisation : certains pays dits émergents voudraient bien accéder aux sources de richesse et de bien-être détenues par les pays dits avancés mais n’en ont pas encore les moyens matériels et financiers.

Quant au programme PISA, qui mesure les performances des systèmes éducatifs en Europe, il ignore superbement les pays en voie de développement où l’éducation est encore soumise à de sévères restrictions du type Afghanistan.

L’humanité accroît, certes, son niveau de vie, mais elle le fait à des rythmes différents suivant les populations. On pourrait voir, dans la mondialisation, le jeu pervers d’empêcher les retardataires de jouer dans la cour des grands...

Philippe-Henri

Chaque pays en train d'émerger commence par une "révolution industrielle". Il va de soi que la compétition entre nations a toujours existé. Le plus gros cherche à le rester, en mettant des bâtons dans les roues des autres. C'est vrai même entre pays développés. Est-ce que les USA verraient d'un bon œil une Europe parfaitement unie et, par suite, plus puissante qu'eux ?
Néanmoins, le monde devient multipolaire; les USA n'auront bientôt plus besoin du pétrole arabe. En revanche, les Chinois et les Indiens si. Les USA n'ont plus les moyens financiers de régenter tout le monde, la Chine devient très puissante, la Russie se réveille, le Brésil arrive tout doucement...Pour rester en tête de course, les pays développés doivent continuer à innover tant et plus. Ce serait sans doute préférable que ça ralentisse chez nous et que les gens déshérités des pays émergents vivent moins mal. Mais c'est ainsi; tant que le monde ne sera unifié, la compétition continuera à faire rage.

Cela-dit, la situation est assez simple. Chaque pays cherche à s'en sortir, à garantir du travail pour tout le monde, assurer le bien-être à la population. Parfois, c'est au détriment d'autres pays. La mondialisation fait que les pays avancées vendent des produits avancés aux émergents, qui en retour leur vendent des produits plus simples. Surtout, c'est dans la chaîne de valeur que se fait la différence : la conception et la fabrication des éléments est occidentale, l'assemblage est émergent. Les pays avancés ne peuvent pas lutter dans ce monde nécessairement ouvert avec les émergents dans les travaux à faible valeur ajoutée. Sauf s'ils sont non délocalisables. Nous sommes donc condamnés à produire de façon très efficace, avec peu d'hommes, et à toujours innover. C'est ce que nous faisons. Evidemment, c'est au niveau des ouvriers que cela coince, car leur proportion dans la population se restreint nécessairement. De la même façon, les jobs très qualifiés deviennent banals. Mais tout cela va changer.
Dans les pays émergents, ils partent de bas, mais il paraît que le bonheur vient davantage d'un accroissement du bien-être que d'une richesse absolue, alors gardons espoir. Dans 20 ans, la faim sera peut-être éradiquée. Puis les gens seront soignés...il faut aussi opérer un changement des mentalités, ce qui prend facilement une génération.

Bonsoir Remy, bonsoir à tous,

> De la même façon, les jobs très qualifiés deviennent banals.
Tout est relatif.
Comme tu l'écris, il y a innovation en continu et un pays "avancé" ne l'est que dans ses domaines traditionnels. Vu les innovations, les nouveaux domaines, les pays "avancés" sont aussi des "émergents".
Peut-être n'aimeras-tu pas mon exemple mais en matière de tertiaire, la France est encore et toujours émergente : même après des décennies, nous ne savons toujours pas ce qu'est le secteur commercial, le marketing... pourtant avec notre passé de bons diplomates et de bons politiciens, nous sommes des champions en matière de mensonge !

De manière générale, les Français n'ont pas le sens du client. Ce sont de bons techniciens, mais ils manquent du plus élémentaire bon sens dès qu'il s'agit de faire du business. L'arrogance et le narcissisme n'ont jamais séduit qui que ce soit. L'ignorance non plus. Heureusement, la nouvelle génération de jeunes semble plus relax.
Les Anglais et les Allemands ne campent pas sur des postures d'Ancien Régime et ne considèrent qu'une seule chose : l'efficacité.

Le système scolaire français n'est pas adapté au monde actuel. Les meilleurs élèves, sur le plan scolaire, intègrent les meilleures Ecoles. Après quoi, ils n'aspirent plus qu'à finir tranquillement leur scolarité, avant d'intégrer une grosse boite qui leur fera une situation plutôt bonne. Sans trop se faire suer. Où est le goût du risque ? Et la recherche ?

Les élèves des business schools sont presque tous issus de milieux favorisés (au minimum). Ils ne connaissent pas la vie du plus grand nombre. Comment pourraient-ils connaître leurs besoins ? Et donc les produits à développer. L'idée d'une entreprise vient souvent de l'observation d'un manque quelque part.

Pour quelqu'un de malin, en France, c'est facile de réussir. La concurrence n'est pas légion...

Bien d'accord là-dessus.

Lothar Schäfer a écrit:Les phénomènes de physique quantique nous forcent à croire que la base du monde visible ne repose pas sur des fondations matérielles, mais sur un domaine de formes non matérielles qui ont la propriété des ondes, come si notre monde flottait sur un océan invisible

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dualit%C3%A9_onde-corpuscule

En physique, la dualité onde-corpuscule ou dualité onde-particule est un principe selon lequel tous les objets physiques peuvent présenter des propriétés d'ondes ou de particules.

Einstein nous avait appris que la matière est de l'énergie concentrée e=mc2 et à présent la physique quantique nous montre que les particules élémentaires (corpuscules) peuvent devenir ondes de probabilité.
Le monde est vraiment étrange

MurielB a écrit:à présent la physique quantique nous montre que les particules élémentaires (corpuscules) peuvent devenir ondes de probabilité.

En fait elles ne peuvent le "devenir", elles le sont tout le temps.
Selon le principe d'incertitude de Heisenberg, aucune particule ne possède simultanément une position et une vitesse bien définie.

Mais quand on y pense, le monde à notre échelle est bien mystérieux lui aussi : on y trouve des structures enchevêtrées de molécules chimiques en interaction complexe qui se dupliquent, se recyclent, jouent aux cartes et communiquent en produisant des ondes qui se déplacent dans l'air ambiant.

Sur la route de la connaissance, les savants sont des gens qui s'embourbent un peu plus loin que les autres.
Mais, quand-même, gardons espoir. Actuellement, la théorie des cordes essaient de réconcilier les différentes théories. Pour se pendre ?

merci Rémy
Comme j'avais besoin d'un complement d'information, j'ai recherché dans "La théorie des cordes pour les enfants de 8 à 13 ans" pour avoir une chance de comprendre
https://fr.vikidia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_cordes.
J'ai aimé cette comparaison

Imaginons un funambule en équilibre sur un fil. Il peut se déplacer seulement vers l'avant ou l'arrière : ses mouvements sont donc limités à une seule dimension. Imaginons maintenant une fourmi sur le même fil. Puisque la fourmi est plus petite que le diamètre du fil, elle peut avancer vers l'avant ou l'arrière mais aussi faire le tour du fil. Elle peut donc se déplacer dans deux directions, même si, dans une de ces dimensions, elle revient rapidement à son point de départ. D'après les physiciens des cordes, nous serions dans cette situation. Comme le funambule, nous sommes trop grands pour nous déplacer dans 22 des 26 dimensions et nous avons l'impression que l'espace-temps n'a pas que quatre dimensions, appelées « dimensions étendues » pour les distinguer des autres.

Comment la conscience réfléchie est-elle apparue sur terre ? Il faut la définir. « Par le pas de la réflexion » l'homme acquiert la capacité de : « ne plus seulement savoir mais (de)savoir qu'il sait.» l'homme a « acquis ... une conscience de se replier sur soi, et de prendre possession d'elle-même comme d'un objet donné de sa consistance et de sa valeur particulière: non plus connaître, mais reconnaître. Non plus seulement savoir, mais savoir qu'on sait. Par cette individuation de lui-même l'élément vivant, jusque là répandu et divisé sur un cercle diffus de perceptions et d’activités, se trouve constitué pour la première fois en centre punctiforme, où toutes les représentations et expériences se nouent et se consolident en un ensemble conscient de son organisation. »La conscience est –elle inchoative aux particules du minuscule quantique ? Est-elle émergence d’un tout nouveau « par saltation » à partir d’un certain niveau de complexité ? Les systémiciens penchent pour cette hypothèse. Elle pourrait même être préprogrammée dans les orbitales virtuelles quantiques !
L’apparition de l’homme plaide en faveur d’une « nouvelle alliance »information E, E en tant que hypostase informative globale/Matière. A la question l’évolution est-elle prédéterminée? La réponse est Oui, même si elle ne va pas dans une direction positiviste. Liée à E par orbitales directionnelles de probabilité de Pauli, elle est donc prédictible pour Dambricourt, Fleury, Chaline etc. (Staune). Chaque monade (ou Unité de fonctionnent cosmique), est assujettie à une même information interne via le couple A. R. N. /A.D.N. qui est le relai de ce processus évolutif comme transmetteur, effecteur de matériaux. Les sauts d’un plan d’organisation à un autre d’orbites virtuelles prédéterminées vont dans un sens saltationiste, émergentiste. Ainsi pour A. Dambricourt Mallassé, chaque espèce Homo (Australopithèque, Pithécanthrope Erectus etc.), est générée par une nouvelle verticalisation bien déterminée d’une angulation précise du Sphénoïde. Ce qui va dans le sens de la Référence Biblique: (A.T. Jérémie 1-5) :« Avant que je te formais dans le ventre de ta mère, je te connaissais » .
E détermine à travers le temps une montée de conscience : « Elle représente la vraie trajectoire (néguentropique) de notre Univers à travers le temps »P.H. Sous son action continue dans l’Axe de cérébralisation il y a un accroissement du nombre de neurones qui vont de pairs avec la montée de conscience « le fruit qui mûrit »dans la Cosmogénèse!
R. Laughlin (prix Nobel 2005) admet qu' « émerge, comme à chaque niveau de plus grande complexité, une autonomie plus grande de l'appareil psychique. »(autofinalisation)
J'évoquerai la fois prochaine la position des scientistes au sujet du bouquin que je viens de lire sur la Mort de la mort de LAURENT ALEXANDRE

L'esprit matière
du mardi 2 mai 2017
au mardi 16 mai 2017

Et si l'esprit et la matière n'étaient que les deux faces d'une même réalité ?

http://www.billetreduc.com/180954/evt.htm

Bonsoir à tous
Cette pièce se joue une partie du mois de mai. J'aimerais beaucoup en discuter avec vous. Personnellement cela m'a rendue optimiste !

Le boson de Higgs est une particule associée au mécanisme de Brout-Englert-Higgs (BEH) à l'origine de la masse des bosons W et Z du modèle électrofaible, et probablement aussi des quarks et des leptons.

Merci beaucoup Teilhard pour cette explication très pointue
Pour ceux qui aiment les images je vous donne celle qui me plait beaucoup : Le champ de neige

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_pourquoi-la-decouverte-du-boson-beh-est-elle-historique?id=7799228

L’image qu’utilise John Ellis pour pouvoir comprendre ce qu’est le boson de Higgs est la suivante : "Imaginons que tout l’univers est rempli d’un champ de neige parfaitement identique en tout point de l’univers". Le boson de Higgs serait le flocon qui compose ce champ de neige.
Avec des skis, vous traversez le champ de Higgs très rapidement. Telle une particule qui n’a pas de masse et se propage à la vitesse de la lumière comme un photon.
Le photon n’interagit pas avec le champ de Higgs, il n’a donc pas de masse.
Si l’on se déplace sur le champ de neige avec des raquettes, on s’enfonce légèrement dans la neige, on se déplace plus lentement qu’un skieur. C’est comme une particule qui interagit avec le champ de Higgs et acquiert une masse et va dès lors plus lentement que les particules qui se déplacent "à ski", autrement dit, celles qui n’ont pas de masse.
Enfin, avec de simples chaussures, on s’enfonce beaucoup plus profondément dans le champ de neige donc on interagit beaucoup avec ce champ et dès lors on acquiert une masse plus importante. On se déplace en conséquence encore plus lentement que les particules en raquettes et a fortiori que celles en ski.
Que vient faire le boson de Higgs dans cette histoire ?
Si un champ de neige est composé de flocons et bien les flocons qui composent le champ de Higgs, ce "champ de neige universel", c’est cela le boson de Higgs. Il s’agit donc d’une particule élémentaire qui compose le champ de Higgs dont l’interaction avec les autres particules détermine la masse.

Toutes les comparaisons matérielles utilisées au sujet du   Higgs ne peuvent rendre compte que son fonctionnement admet du local et du non local (hors-espace temps), nous ne pouvons concevoir que dans le matériel, alors que partiellement, il y échappe. Nous sommes dans un paradigmatique matérialiste, qui nous brouille l’ Esprit . Teilhard
 
=>Comment fonctionnent les consciences réflexives humaines ? ou TOUT EST LIE?

TOUT EST LIE exemple la Conscience
1) Comment fonctionnent les consciences réflexives humaines ? Les C.R²., en opérant l’effondrement des fonctions-d’ondes de Schrödinger, provoquent « l’actualisation », i.e., l’apparition phénoménale (matérielle !), de l’univers. De la sorte, factuellement, on ne peut pas envisager la L.T.I., sans le rapport du sujet (sa C.R.²), et de l’objet observé. Tout est lié !
2) Ce qu’en disent les existentialistes. Cela fut l’objet de grande discussion des philosophes dit existentialistes, de Kierkegaard à Camus. Fondée par E. Husserl, elle fut développée par Heidegger, Merleau-Ponty, Sartre, Jaspers, et…Teilhard. L’auteur du Phénomène humain n’y écrit-il pas à la page 26, « Objet et sujet s’épousent mutuellement dans l’acte de connaissance…L’homme se retrouve et se regarde dans tout ce qu’il voit ». Tout est lié !
3) PTC., eut raison. Selon les apparences, la réduction phénoménologique prétend recevoir une réalité indépendante de l’observateur, (i.e., qui le transcende). Dans les faits, c’est l’inverse qui se produit : l’observation de l’univers est dépendante de l’humain qui l’observe. Concrètement, cela signifie que les C.R.², humaines émergeantes avec leurs structures mentales, matérialisent les fonctions d’ondes issues du big-bang. Sans l’observateur, il n’est rien. De sorte qu’un cerveau latéralisé à gauche ne percevra et donc ne comprendra donc pas de la même façon « le réel en soi », qu’un cerveau latéralisé à droite avec les mêmes organes sensoriels. Au final, l’image du réel en soi, est imprimée à l’image de la structure mentale la faisant émerger du chaos des Ψ, issues du big-bang ; de sorte que nous participons, plus ou moins consciemment, à la création de ce qui semble arriver de l’extérieur !
Qui se définit comme « existentialiste », cherche son « Soi », à l’extérieur de la réalité conscientielle, et ne fait qu’y « brancher » un Ego de plus, devenant un cocréateur cosmique, ce qui n’est pas si mal ! Mais, cela est dangereux. Une psychologie bâtie ainsi ne se trouve-t-elle pas en « porte-à-faux », sur l’extérieur des choses, i.e., un dualisme, esprit/matière, conscient/inconscient, comportant les risques de tomber dans de graves pathologies mentales. Dans son opus célèbre, l’homme et ses symboles le psychiatre suisse C.G. Jung, montra que fondamentalement, la psychologie humaine reposait sur l'équilibre des contraires, (ex. conscient et inconscient). Tout devrait-être mieux lié !
4) Dans ce qui relie observateur objet observé : Envisageons du côté sujet le développement psy infantile.
Vieux pédiatre, je m’étais vivement intéressé au développement cognitif, (sa capacité de traitement de l’information), chez le jeune enfant : comment celui-ci accède à l’information émanant de son environnement ? Comment y réagit-il, si tout est lié ! Là, il faut faire intervenir un autre protosystémicien (Teilhard en fut un), Jean Piaget (1899-1981). Piaget est un psy qui a apporté un éclairage très intéressant dans le monde de la pédopsychiatrie. J’ai étudié celle du cerveau de l’enfant, avec la fondation de Jean Piaget, ou école de cognitivisme et de l’épistémologie génétique. Celle-ci, s’intéresse à la façon du comment s’effectue la programmation (la carte), de l’esprit humain ; i.e., comment l’enfant structure (au sens de Lévi-Straussien, du structuralisme), i.e., reconstruit le réel, par « Sa carte », celle de ses représentations mentales. Enfin, si tout est lié comment y envisagera-t-il son champ d’action, (ses apprentissages) ? !
Cette « carte », est un concept qu’il faut creuser. Qu’appelle -t-on la carte ? Alfred Korzybski (1879-1950), en son opus publié en 1933, et intitulé SCIENCE AND SANITY, avait déjà compris que chaque individu se construit en sa propre vision du monde et, par conséquent, ses propres représentations, (carte du monde) ! Il n’y a pas de carte unique. "La carte n'est pas le territoire". Personne ne peut prétendre le représenter de manière absolue mais elle est quand même bien utile pour s’orienter, en ce monde de complexité (la science de la complexité, ou systémique n’apparait que dans les années 70) ! Or, Piaget montra que quelle soit la complexité des sociétés, ou des cultures, en lesquels naitra l’enfant (i.e., de l’information reçue par ses sens), les étapes de développement de son esprit, i.e., de l’esprit humain en général, seront les mêmes. C’est pourquoi dit-on, le développement de l’esprit humain doit passer par le stade dit de la « Théorie de l’Esprit », par laquelle et sans laquelle l’enfant restera autiste.
Avec le consumérisme, ne serions-nous pas en voie d’autisme généralisé, devenant incapables d’ENVISAGER ce qu’ENVISAGE autrui ? VISAGE, est un terme familier pour ceux qui s’intéressent à l’œuvre du philosophe E. LEVINAS. L’auteur de ETHIQUE ET INFINI, insiste sur la subjectivisation, dans le rapport reliant sujet observant/sujet observé.
5) Dans la société actuelle, le Sujet observé, n’est-il pas trop souvent transformé en objet de consommation ?
6) Objet d’observation par l’observateur humain : que peut-il connaitre de l’univers ? Les anglo-saxons utilisent le mot intelligence, dans le sens du traitement de l’information. « Tout est Information » disions-nous ! « It from bit », jeu de mot du Nobel de physique J.A. Wheeler, signifiant que dans le Cosmos (it), cette information (le bit), relierait le Tout (penta rei).
7) Pour les matérialistes, l’univers est absurde. Les scientifiques ayant découvert la deuxième loi de la thermodynamique i.e., celle de l’inéluctable dégradation entropique (homogène), de l’énergie, se demandent, même si Tout étant lié à quoi cela sert ? A rien fusse la réponse. « On interroge plus la Vie dans les laboratoires », écrivait J. MONOD ! De fait, s’agissant du deuxième Principe entropique, on sait qu’il prédit l’épuisement total de l’énergie cosmique ! Les données à plus ou moins long terme sont pessimistes. Nous avons observé qu’avec Lupasco, sa logique de la conjonction d’opposés (C.O, ou du contradictoire, montre, qu’au Principe d’homogénéisation entropique, y répond un Principe hétérogène, celui d'exclusion de Pauli, découvert en 1925. Il est le principe de différenciation, (d’hétérogénéisation) de la matière. Enfin, si tout est lié, scientifiquement, la science ne semble pas capable de conférer un sens à l’existence !
Cool En revanche, pour la bible, si la vie divine échappe à l’analyse. Jean (Jn (20 ;31), prétend qu’elle en a un. Ne termine-t-il pas on Evangile, par une péricope prenant intégralement à contre-pied celle de Monod. : « en croyant vous avez la Vie en son nom » ? C’est le sens de la mission de Jésus, « Je suis venu pour qu’ils aient la Vie » Jn 10 :10. La bible, fait savoir que la Vie est liée au tiers caché, à l’inverse en ses finalités, elle reste optimiste ; aussi le sont les mystiques comme Julian de Norwich (1343 – after 1416), qui écrit en son opus REVELATIONS, que la fin est bonne ; Maxime le confesseur, (580-662), Père des Eglises catholiques et orthodoxes écrit dans le même sens. A qui donner raison ? Eternelle question, que peut-on connaitre, sachant il n’y a pas d’adéquation entre le dit « réel en soi », et ce que révèlent nos organes sensoriels ? Ceci nous incite à revenir aux mécanismes de connaissance, dévoilées par les œuvres des neuroscientifiques modernes, et poser les Questions suivantes a) Faut-il envisager une logique de la contradiction, entre, le scientifique classique qui ne croit que ce qu’il peut voir, et théoriser. C’est le contraire pour la bible et pour les mystiques ? b) Pour Niels BOHR Il n’y a pas de connaissance sans implication de la C.R². humaine. « La physique porte non pas sur la réalité, mais sur la connaissance que nous en avons ». Ce n’est pas notre connaissance qui se règle sur les objets, ce sont les objets qui doivent se régler sur notre connaissance (nos concepts a priori). c)Cela démolit les concepts kantiens, dont la logique binaire se basant sur une conception restreinte du « réel en soi ».
Au final, David Bohm David BOHM (1917-1992) écrivit « L’acte Conscient transforme une probabilité en une réalité ». La C. R.², humaine i.e., chaque structure mentale différenciée provoque un effondrement particulier des Ψ. Transportant l’information ! Chacun à notre manière provoquons l’émergence de la matière observable, (avec notre carte, nos représentations). Observateur et observé sont liés,

Nous sommes dans un paradigmatique matérialiste, qui nous brouille l’ Esprit . Teilhard

Nous n'avons donc pas à l'heure d'aujourd'hui les outils nécessaires . que penses tu de la phrase des frères Bogdanoff

 Au moment du Bing bang, Si ces particules (qui ont ensuite constitué notre univers) n’avaient pas de masse, elles étaient donc un simple reflet...celui de la pensée de Dieu ?

D’un deus calculat, disait déjà Leibnitz

philippe Guillemant est à la fois brillant en physique mais aussi très intuitif. Ce qu'il nous dit est étonnant

wikipédia a écrit:Philippe Guillemant est un ingénieur physicien français diplomé de l’Ecole Centrale Paris et de l’Institut de Physique du Globe. Il est Docteur en Physique du Rayonnement et habilité à diriger des recherches. Il exerce son activité au CNRS (UMR 7343, laboratoire IUSTI de Polytech' Marseille) où il est Ingénieur de Recherche Hors Classe.

Spécialiste d’intelligence artificielle, ses travaux ont débouché sur la création de deux entreprises innovantes licenciées par le CNRS: Synapsys et Uratek, qui lui ont valu plusieurs distinctions dont le Cristal du CNRS.

Ses brevets et publications portent essentiellement sur des méthodes de traitement de l’information dérivées de la théorie du chaos, qu’il a appliqué à la reconnaissance de formes, à l’analyse des mouvements des yeux et à la caractérisation de l’activité cérébrale EEG (calcul du niveau d’éveil).

En complément de son activité technologique, il mène une recherche fondamentale en physique de l’information qui vise à réviser notre conception de l’espace-temps et notamment de ses dimensions, via la mécanique classique. Il s'agit de mettre en évidence la nécessité de prendre en compte la présence inévitable des bifurcations et la possibilité de commutations de lignes temporelles. Voir à ce sujet ses deux dernières conférences scientifiques (Nice 2018 , Strasbourg 2018) et sa récente publication dans Annals of Physics sur les dimensions supplémentaires qui autorisent ces commutations, ainsi que les arguments qui doivent conduire les physiciens à prendre au sérieux la théorie d'une influence du futur, revendiquée par d'illustres physiciens tels que Yakir Aharonov ou Holger Bech Nielsen, entre autres... sans oublier feu Olivier Costa de Beauregard, le "père" de la rétrocausalité.

Il est l’auteur de la théorie de la double causalité, un modèle de création de la réalité fondé sur le libre arbitre via la rétrocausalité, présenté dans ses trois livres “La Route du Temps” (Le Temps Présent, 2010 & 2014), "La Physique de la Conscience" (Trédaniel, 2015) et "Le Pic de l'Esprit" (Trédaniel, 2017), mais aussi synthétisé et mis en scène dans le film documentaire de Jean-Yves Bilien "La Route de la Conscience" (Big Bang Boum films, 2015). Ce modèle conduit, entre autres choses, à une explication rationnelle de la synchronicité qui débouche sur un véritable « pont » entre la Science et la Spiritualité.

Boson de Higgs Concrètement, les plus petits éléments qui composent l’univers, les quarks, n’ont pas de masse à l’origine. Quand ils se déplacent, on suppose qu’ils traversent un "champ de Higgs", omniprésent, qu’on peut assimiler à un champ de neige dont les bosons seraient les flocons. Les quarks se couvrent de bosons comme on se couvrirait de neige. Ils acquièrent ainsi une masse et peuvent se lier pour former de nouvelles particules. Celles-ci, à terme, donneront de la matière.
Le champ de Higgs est comparé au groupe des personnes qui, au départ, remplissent un salon de manière uniforme. Lorsqu'une personnalité politique très connue entre dans le salon, elle attire les militants autour d'elle, ce qui lui donne une « masse » importante. Cet attroupement correspond au mécanisme de Higgs, et c'est lui qui attribue une masse aux particules.
Ce n'est pas le boson qui donne directement une masse aux particules : le boson est une manifestation du champ de Higgs et du mécanisme de Higgs qui, lui, donne sa masse aux particules

j’aime la simplicité de cette explication et je me demande si elle n’illustre pas ce que certains pensent :  L’immatériel et le matériel font partie d’une même entité et chacune d’elles vues sous un angle différent

Pour savoir si la conscience est éternelle, c'est =>Ici

La métaphysique questionne sur la nature de la conscience et la relation entre l'esprit et la matière. 
Ces deux aspects m'intéressent beaucoup. Qu'est-ce que la conscience et quelle est la relation entre l'esprit et la matière ? 
Examinons le mot français "conscience" traduit en Anglais par  «consciousness » ou « awareness » En effet  il existe deux mots dans la langue anglaise alors que le mot Français « conscience »n’exprime aucune nuance ce qui est bien dommage. Cette analyse sémantique est très éclairante 
« Awareness » est la connaissance ou la perception d'une situation ou d'un fait et «consciousness  » est l'état d'être conscient et sensible à son environnement ce qui est considéré comme plus spirituel, c'est à dire distinct de la matière.
 Il existe une théorie que je partage selon laquelle "consciousness" est le champ universel sous-jacent de toute existence et représente le tissu de la réalité. Elle est en tout, autour de tout, à travers tout. Parallèlement la mécanique quantique nous enseigne que les observations ne perturbent pas seulement ce qui doit être mesuré, elles le produisent. Ce que la mécanique quantique a découvert est étonnant. Dans l'état actuel de la science, l'esprit fabriquerait la matière  Je pense que en ce sens que nos pensées sont importantes et nous donnent une grande responsablilité de créateur. Mais comme chacun sait la science ne cesse d'évoluer et cette vérité que l'on entrevoit est incomplète. Néanmoins ces recherches sont passionnantes. 



BARUCH SPINOZA  

Tout est DIEU et vous l'êtes aussi
Pour le prochain zoom espagnol, nous parlerons de Spinoza. Je l'aime bien parce qu'il a passé sa vie à chercher la vérité. Il n'a jamais voulu faire de compromissions et laissa partir l'amour de sa vie parce que pour l'épouser, il aurait dû se convertir au catholicisme.
Baruch Spinoza est né le 24 novembre 1632 à Amsterdam et est mort le 21 février 1677 à La Haye. C'était un philosophe néerlandais d'origine sépharade portugaise. Il gagne sa vie en taillant des lentilles optiques pour les lunettes et les microscopes. Il s'est éloigné de toute pratique religieuse, mais pas de la réflexion théologique La grande thèse théorique de Spinoza est qu'il n'existe qu'une seule substance, infinie et unique : Dieu, qui se confond donc avec le monde : l'univers lui-même, et dont nous faisons partie. Puisque Dieu s'identifie à la nature et n'est pas un être céleste transcendant, Il est donc possible d'en avoir une approche scientifique.  C'est ce que font les scientifiques aujourd'hui. Quel est le réel ? Pour Spinoza, il est constitué d'une seule substance à la fois immatérielle et materielle (2 attributs de Dieu dont nous pouvons faire l'expérience).Aujourd’hui, dans la théorie quantique, la théorie onde-particule stipule que les particules peuvent se comporter à la fois comme des particules et comme des ondes et vice versa. Il a lui-même incarné cette substance matérielle-immatérielle unique en permettant aux gens d'avoir de la clarté dans le monde physique par son métier (la taille de lentilles optiques) et dans le monde immatériel par sa reflexion


Comment bien vivre et être heureux
Spinoza affirme que toute réalité est déterminée par une loi universelle de cause à effet, que ce soit dans le domaine matériel ou immatériel. Par exemple l'effet domino qui est une réaction en chaîne est présent dans le matériel  mais aussi dans l'immatériel.  Pour lui, notre liberté est une illusion. Nous croyons être libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. La raison est donc la libération des passions qui nous asservissent.
C'est pourquoi nous devons réfléchir aux causes qui nous poussent à agir et anticiper leurs effets. Il en va de même pour notre analyse des autres Cela nous donne de la joie parce que nous comprenons au lieu de juger. Ainsi, Spinoza se méfie des émotions et des passions, leur préférant la raison et la réflexion.Dans l'expérience humaine, il existe au moins une valeur indiscutable. C'est la joie. C'est un sentiment qui, lorsqu'il se manifeste chez un individu provoque un accroissement de sa puissance d'action. Pour Spinoza, en effet, l'être humain se réalise dans l'action.



En conclusion,
Nous pouvons dire que Spinoza pense que Dieu n'a pas de sentiments et se contente d'être. C'est sa nature. Les chefs religieux lui paraissaient anthropomorphes car ils voulaient mieux diriger les fidèles.
Par exemple, ils leur disaient que Dieu était en colère contre eux et qu'il allait se venger ou les juger et les mettre en enfer. C'est pourquoi Spinoza a été exclu de sa communauté religieuse car cette pensée etait mal venue.
Selon la théorie de la relativité d'Einstein, chaque point de l'univers aurait un temps correspondant à l'endroit où il se trouve et à la vitesse à laquelle il va. Ainsi, le passé, le présent et le futur existeraient en même temps. Nous voyagerions dans cette dimension comme si nous lisions un livre, et le futur et le passé seraient aussi proches de nous que le présent. Les intuitions et les synchronicités seraient donc des messages du futur et le raisonnement ne serait pas le seul moyen de comprendre.

Il existe une petite erreur typographique. Il faut lire "Je pense que c'est en ce sens que nos pensées" au lieu de "Je pense que en ce sens que nos pensées"

TOUT EST LIE exemple la Conscience
1) Comment fonctionnent les consciences réflexives humaines ? Les C.R²., en opérant l’effondrement des fonctions-d’ondes de Schrödinger, provoquent « l’actualisation », i.e., l’apparition phénoménale (matérielle !), de l’univers. De la sorte, factuellement, on ne peut pas envisager la L.T.I., sans le rapport du sujet (sa C.R.²), et de l’objet observé. Tout est lié !
2) Ce qu’en disent les existentialistes. Cela fut l’objet de grande discussion des philosophes dit existentialistes, de Kierkegaard à Camus. Fondée par E. Husserl, elle fut développée par Heidegger, Merleau-Ponty, Sartre, Jaspers, et…Teilhard. L’auteur du Phénomène humain n’y écrit-il pas à la page 26, « Objet et sujet s’épousent mutuellement dans l’acte de connaissance…L’homme se retrouve et se regarde dans tout ce qu’il voit ». Tout est lié !
3) PTC., eut raison. Selon les apparences, la réduction phénoménologique prétend recevoir une réalité indépendante de l’observateur, (i.e., qui le transcende). Dans les faits, c’est l’inverse qui se produit : l’observation de l’univers est dépendante de l’humain qui l’observe. Concrètement, cela signifie que les C.R.², humaines émergeantes avec leurs structures mentales, matérialisent les fonctions d’ondes issues du big-bang. Sans l’observateur, il n’est rien. De sorte qu’un cerveau latéralisé à gauche ne percevra et donc ne comprendra donc pas de la même façon « le réel en soi », qu’un cerveau latéralisé à droite avec les mêmes organes sensoriels. Au final, l’image du réel en soi, est imprimée à l’image de la structure mentale la faisant émerger du chaos des Ψ, issues du big-bang ; de sorte que nous participons, plus ou moins consciemment, à la création de ce qui semble arriver de l’extérieur !
Qui se définit comme « existentialiste », cherche son « Soi », à l’extérieur de la réalité conscientielle, et ne fait qu’y « brancher » un Ego de plus, devenant un cocréateur cosmique, ce qui n’est pas si mal ! Mais, cela est dangereux. Une psychologie bâtie ainsi ne se trouve-t-elle pas en « porte-à-faux », sur l’extérieur des choses, i.e., un dualisme, esprit/matière, conscient/inconscient, comportant les risques de tomber dans de graves pathologies mentales. Dans son opus célèbre, l’homme et ses symboles le psychiatre suisse C.G. Jung, montra que fondamentalement, la psychologie humaine reposait sur l'équilibre des contraires, (ex. conscient et inconscient). Tout devrait-être mieux lié !
4) Dans ce qui relie observateur objet observé : Envisageons du côté sujet le développement psy infantile.
Vieux pédiatre, je m’étais vivement intéressé au développement cognitif, (sa capacité de traitement de l’information), chez le jeune enfant : comment celui-ci accède à l’information émanant de son environnement ? Comment y réagit-il, si tout est lié ! Là, il faut faire intervenir un autre protosystémicien (Teilhard en fut un), Jean Piaget (1899-1981). Piaget est un psy qui a apporté un éclairage très intéressant dans le monde de la pédopsychiatrie. J’ai étudié celle du cerveau de l’enfant, avec la fondation de Jean Piaget, ou école de cognitivisme et de l’épistémologie génétique. Celle-ci, s’intéresse à la façon du comment s’effectue la programmation (la carte), de l’esprit humain ; i.e., comment l’enfant structure (au sens de Lévi-Straussien, du structuralisme), i.e., reconstruit le réel, par « Sa carte », celle de ses représentations mentales. Enfin, si tout est lié comment y envisagera-t-il son champ d’action, (ses apprentissages) ? !
Cette « carte », est un concept qu’il faut creuser. Qu’appelle -t-on la carte ? Alfred Korzybski (1879-1950), en son opus publié en 1933, et intitulé SCIENCE AND SANITY, avait déjà compris que chaque individu se construit en sa propre vision du monde et, par conséquent, ses propres représentations, (carte du monde) ! Il n’y a pas de carte unique. "La carte n'est pas le territoire". Personne ne peut prétendre le représenter de manière absolue mais elle est quand même bien utile pour s’orienter, en ce monde de complexité (la science de la complexité, ou systémique n’apparait que dans les années 70) ! Or, Piaget montra que quelle soit la complexité des sociétés, ou des cultures, en lesquels naitra l’enfant (i.e., de l’information reçue par ses sens), les étapes de développement de son esprit, i.e., de l’esprit humain en général, seront les mêmes. C’est pourquoi dit-on, le développement de l’esprit humain doit passer par le stade dit de la « Théorie de l’Esprit », par laquelle et sans laquelle l’enfant restera autiste.
Avec le consumérisme, ne serions-nous pas en voie d’autisme généralisé, devenant incapables d’ENVISAGER ce qu’ENVISAGE autrui ? VISAGE, est un terme familier pour ceux qui s’intéressent à l’œuvre du philosophe E. LEVINAS. L’auteur de ETHIQUE ET INFINI, insiste sur la subjectivisation, dans le rapport reliant sujet observant/sujet observé.
5) Dans la société actuelle, le Sujet observé, n’est-il pas trop souvent transformé en objet de consommation ?
6) Objet d’observation par l’observateur humain : que peut-il connaitre de l’univers ? Les anglo-saxons utilisent le mot intelligence, dans le sens du traitement de l’information. « Tout est Information » disions-nous ! « It from bit », jeu de mot du Nobel de physique J.A. Wheeler, signifiant que dans le Cosmos (it), cette information (le bit), relierait le Tout (penta rei).
7) Pour les matérialistes, l’univers est absurde. Les scientifiques ayant découvert la deuxième loi de la thermodynamique i.e., celle de l’inéluctable dégradation entropique (homogène), de l’énergie, se demandent, même si Tout étant lié à quoi cela sert ? A rien fusse la réponse. « On interroge plus la Vie dans les laboratoires », écrivait J. MONOD ! De fait, s’agissant du deuxième Principe entropique, on sait qu’il prédit l’épuisement total de l’énergie cosmique ! Les données à plus ou moins long terme sont pessimistes. Nous avons observé qu’avec Lupasco, sa logique de la conjonction d’opposés (C.O, ou du contradictoire, montre, qu’au Principe d’homogénéisation entropique, y répond un Principe hétérogène, celui d'exclusion de Pauli, découvert en 1925. Il est le principe de différenciation, (d’hétérogénéisation) de la matière. Enfin, si tout est lié, scientifiquement, la science ne semble pas capable de conférer un sens à l’existence !
En revanche, pour la bible, si la vie divine échappe à l’analyse. Jean (Jn (20 ;31), prétend qu’elle en a un. Ne termine-t-il pas on Evangile, par une péricope prenant intégralement à contre-pied celle de Monod. : « en croyant vous avez la Vie en son nom » ? C’est le sens de la mission de Jésus, « Je suis venu pour qu’ils aient la Vie » Jn 10 :10. La bible, fait savoir que la Vie est liée au tiers caché, à l’inverse en ses finalités, elle reste optimiste ; aussi le sont les mystiques comme Julian de Norwich (1343 – after 1416), qui écrit en son opus REVELATIONS, que la fin est bonne ; Maxime le confesseur, (580-662), Père des Eglises catholiques et orthodoxes écrit dans le même sens. A qui donner raison ? Eternelle question, que peut-on connaitre, sachant il n’y a pas d’adéquation entre le dit « réel en soi », et ce que révèlent nos organes sensoriels ? Ceci nous incite à revenir aux mécanismes de connaissance, dévoilées par les œuvres des neuroscientifiques modernes, et poser les Questions suivantes a) Faut-il envisager une logique de la contradiction, entre, le scientifique classique qui ne croit que ce qu’il peut voir, et théoriser. C’est le contraire pour la bible et pour les mystiques ? b) Pour Niels BOHR Il n’y a pas de connaissance sans implication de la C.R². humaine. « La physique porte non pas sur la réalité, mais sur la connaissance que nous en avons ». Ce n’est pas notre connaissance qui se règle sur les objets, ce sont les objets qui doivent se régler sur notre connaissance (nos concepts a priori). c)Cela démolit les concepts kantiens, dont la logique binaire se basant sur une conception restreinte du « réel en soi ».
Au final, David Bohm David BOHM (1917-1992) écrivit « L’acte Conscient transforme une probabilité en une réalité ». La C. R.², humaine i.e., chaque structure mentale différenciée provoque un effondrement particulier des Ψ. Transportant l’information ! Chacun à notre manière provoquons l’émergence de la matière observable, (avec notre carte, nos représentations). Observateur et observé sont liés,

Teilhard a écrit: Chacun à notre manière provoquons l’émergence de la matière observable, (avec notre carte, nos représentations). Observateur et observé sont liés,

L'emergence repose sur la constatation que dans un ensemble formé de parties différentes, le tout est davantage que la somme des parties. Nous pouvons donc faire émerger grace à notre carte, nos représentations  quelque chose en plus. Notre observation crée la matière observable et celle-ci à son tour transforme notre observation. Ai je bien compris cette pensée ? Le but de ce forum étant de s’enrichir mutuellement en confrontant nos points de vue