Les rêves de Jacques Brel
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Les rêves de Jacques Brel
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Please feel free to point out big mistakes in my messages in a foreign language. Thanks to your remarks, I'll be able to improve my level.
PS: Pls note that I chose American English for my vocabulary, grammar, spelling, culture, etc.
Re: Les rêves de Jacques Brel
Ce texte est vraiment magnifique et il donne des ailes pour 2018 !
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MurielB- Admin
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Re: Les rêves de Jacques Brel
Bonjour Gérard, Muriel,
Oui, ce texte est très beau et ressemble bien à Jacques Brel, mon icône d'une certaine époque.
Il est allé jusqu'au bout de ses rêves, il a résisté à l'enlisement, aux vertus négatives de son époque,
mais cela n'a pas été sans faire de dégâts dans sa famille.
Aimer ce qu'il faut aimer, et oublier ce qu'il faut oublier.
Etre soi. Mais aux dépens de qui ? Il semble que ce soit la conduite actuelle à mener et le leitmotiv général.
Beau programme pour cette veillée de Noël et les résolutions à prendre à l'aube de la nouvelle année.
Méditons sur ce thème, il semble que ce soit aussi la mode.
Oui, ce texte est très beau et ressemble bien à Jacques Brel, mon icône d'une certaine époque.
Il est allé jusqu'au bout de ses rêves, il a résisté à l'enlisement, aux vertus négatives de son époque,
mais cela n'a pas été sans faire de dégâts dans sa famille.
Aimer ce qu'il faut aimer, et oublier ce qu'il faut oublier.
Etre soi. Mais aux dépens de qui ? Il semble que ce soit la conduite actuelle à mener et le leitmotiv général.
Beau programme pour cette veillée de Noël et les résolutions à prendre à l'aube de la nouvelle année.
Méditons sur ce thème, il semble que ce soit aussi la mode.
Guilaine- Messages : 1122
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Gb, De, Es,It
Re: Les rêves de Jacques Brel
Guilaine a écrit:Bonjour Gérard, Muriel,
Oui, ce texte est très beau et ressemble bien à Jacques Brel, mon icône d'une certaine époque.
Il est allé jusqu'au bout de ses rêves, il a résisté à l'enlisement, aux vertus négatives de son époque,
mais cela n'a pas été sans faire de dégâts dans sa famille.
Aimer ce qu'il faut aimer, et oublier ce qu'il faut oublier.
Etre soi. Mais aux dépens de qui ? Il semble que ce soit la conduite actuelle à mener et le leitmotiv général.
Beau programme pour cette veillée de Noël et les résolutions à prendre à l'aube de la nouvelle année.
Méditons sur ce thème, il semble que ce soit aussi la mode.
Bonsoir Guilaine, Gérard
Moi aussi j'ai adoré les chansons de Brel, elles ont nourri ma jeunesse. Né dans un milieu hyper étouffant, il a réussi à s'en dégager en chantant. C'est magnifique ! Finalement le cancer des poumons (qui l'a emporté) a déclenché son escapade aux iles Marquises où personne ne le connaissait. Est cela aller au bout de ses rêves ? peut-être ?
ce que tu écris Guilaine me fait penser à ce que beaucoup de jeunes me disent quand je traine dans les cafés polyglottes.
"On veut réussir notre vie mais pas réussir dans la vie"
Réussir dans la vie c'est avoir un bon métier, une belle voiture, une maison confortable, des enfants (Bien sur cela fait plaisir à papa et à maman)
Réussir sa vie c'est trouver au fond de soi son potentiel personnel et l'exprimer envers et contre tous.
comme beaucoup de parents j'ai aimé que mes enfants empruntent une voie rassurante c'est à dire un métier qui les rendraient indépendants.
Cependant la quête de sens que je peux avoir (comme beaucoup de monde du reste) me fait constater qu'il y a toujours un paradoxe. chaque chemin engendre un chemin contraire. Mettre des bornes aux enfants et en même temps les laisser s'exprimer, vivre une retraite sans chaines et en même temps s'investir dans un projet, être présent auprès de ses petits enfants et en même temps accepter que ce n'est pas nous qui les élevons etc. et comme tu dis Guilaine "être soi" et en même temps permettre à ses proches "d'être soi" c'est peut-être cela aimer ???
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MurielB- Admin
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Re: Les rêves de Jacques Brel
Bonjour à tous,
Jacques Brel est né dans un milieu industriel, alors qu'il avait une âme d'artiste. Son père le considérait probablement comme un imbécile. D'autant que le petit Jacques avait d'excellentes notes en français, mais des résultats bien pourris dans les autres matières.
Il a cru en lui, malgré l'adversité et, après quelques années de vaches enragées, il a trouvé le succès.
Il a sans doute eu la vie dont il rêvait gamin.
Il a eu la chance de ne pas avoir d'ennuis de santé, sauf vers la fin de sa vie, avec ce cancer, dont il est cependant largement responsable.
Quand je vois un ado, parmi mes proches, que ses parents veulent engager dans une voie qui ne lui correspond pas, je provoque le débat, afin qu'il - ou elle - sache prendre la bonne direction. C'est ma façon de transmettre aux générations futures ce que la vie m'a appris - parfois à mes dépens.
Le plus important est sans doute de réussir sa vie privée, mais c'est une autre histoire...même si vie privée et travail sont liés. Si l'on est bien dans sa voie, on trouve plus facilement l'âme soeur...
Jacques Brel est né dans un milieu industriel, alors qu'il avait une âme d'artiste. Son père le considérait probablement comme un imbécile. D'autant que le petit Jacques avait d'excellentes notes en français, mais des résultats bien pourris dans les autres matières.
Il a cru en lui, malgré l'adversité et, après quelques années de vaches enragées, il a trouvé le succès.
Il a sans doute eu la vie dont il rêvait gamin.
Il a eu la chance de ne pas avoir d'ennuis de santé, sauf vers la fin de sa vie, avec ce cancer, dont il est cependant largement responsable.
Quand je vois un ado, parmi mes proches, que ses parents veulent engager dans une voie qui ne lui correspond pas, je provoque le débat, afin qu'il - ou elle - sache prendre la bonne direction. C'est ma façon de transmettre aux générations futures ce que la vie m'a appris - parfois à mes dépens.
Le plus important est sans doute de réussir sa vie privée, mais c'est une autre histoire...même si vie privée et travail sont liés. Si l'on est bien dans sa voie, on trouve plus facilement l'âme soeur...
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Gb
Les rêves de Jacques Brel
C'est vrai Remy que nos erreurs peuvent aider le générations futures. Je pense aussi que l'on a jamais tous les paramètres quand on choisit une voie. Le métier n'est pas toujours celui dont on a rêvé et les demandes de l'employeur ne sont pas toujours celles que l'on souhaite. En bref l'adaptabilité et la capacité à être heureux envers et contre tout est le plus important n'est ce pas ?C'est ma façon de transmettre aux générations futures ce que la vie m'a appris - parfois à mes dépens.
Dernière édition par MurielB le Lun 25 Déc - 22:34, édité 1 fois
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MurielB- Admin
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Les rêves de Jacques Brel
Certes, Muriel.
Mais envoyer en section S une personne qui n'a rien à y faire, par exemple, sous prétexte que c'est le meilleur bac, c'est ballot.
Et l'on pourrait multiplier les exemples.
Faire carrière, c'est pareil. Il ne s'agit pas forcément de travailler comme une brute, mais d'agir intelligemment.
D'ailleurs, faire carrière n'est pas forcément la meilleure idée. Mais je me tais, sinon je vais avoir des ennuis...
Mais envoyer en section S une personne qui n'a rien à y faire, par exemple, sous prétexte que c'est le meilleur bac, c'est ballot.
Et l'on pourrait multiplier les exemples.
Faire carrière, c'est pareil. Il ne s'agit pas forcément de travailler comme une brute, mais d'agir intelligemment.
D'ailleurs, faire carrière n'est pas forcément la meilleure idée. Mais je me tais, sinon je vais avoir des ennuis...
Remy- Messages : 3178
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Re: Les rêves de Jacques Brel
C'est ce que tu veux dire Rémy avec l'exemple du bac S. Est ce que l'école permet cela ?Je vous souhaite surtout d'être vous
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MurielB- Admin
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Re: Les rêves de Jacques Brel
Bien sûr Muriel. Il y a plus de débouchés après le bac ES qu'après le bac S. Ecoles de commerce - aux débouchés très nombreux, sciences po, droit, journalisme, prof ...Bien sûr, le bac S mène à tout, mais si l'on n'aime pas les sciences, à quoi bon ?
Si l'on est très fort en langues, ou en art, on ne va pas obligatoirement casser la baraque, mais on va gagner sa vie en faisant ce que l'on aime.
De même, les fameuses classes préparatoires aux grandes écoles sont formatrices, mais cela ne convient pas à tout le monde. Il faut quand-même travailler à fond 13 heures par jour. On peut passer par la fac, faire un très bon master1 et rejoindre un MBA prestigieux ou un master2 très coté. C'est plus malin.
De toute façon, en entreprise, quel que soit le diplôme, c'est la valeur sur le terrain qui fera la différence. Les gens l'ignorent, mais c'est bien cela la réalité. Un actionnaire, c'est un investisseur : il veut avoir de bons salariés, qui vont lui rapporter du fric.
De même, un bon manuel peut faire un bon artisan, qui gagnera bien sa vie.
Il y a de multiples opportunités, en acceptant de bouger à l'international.
Le plus important, pour réussir, il ne faut pas l'oublier, ce sont les copains et les capacités intrinsèques. Et puis, on peut être très heureux sans forcément "réussir".
Alors..à mon avis, il faut faire ce que l'on aime, comme disait Jacques Brel. Il était excellent en français et nul ailleurs. Pourquoi aurait-il bossé dans l'entreprise de papa, alors qu'il était un artiste génial ?
Ce n'est pas l'école qui trompe les élèves, mais les parents et les profs.
En stage, j'ai connu le fils d'un ingénieur qui était ouvrier dans une exploitation forestière : il aimait le bois. Il était heureux.
Moi-même, j'ai réalisé un rêve de jeunesse, sans même m'en apercevoir. C'est après que j'ai réalisé. Bien sûr, cela m'a valu beaucoup d'inimitié, mais je ne l'ai jamais regretté. La période la plus dure de ma vie est aussi celle qui me laisse les meilleurs souvenirs.
Camus disait que l'on appelle souvent "traître" des gens qui sont restés fidèles à eux-mêmes. J'ai pu mesurer la grande vérité de cette phrase. Il ne faut pas hésiter à déplaire pour suivre son chemin. Sinon, on passe à-côté de sa vie. La vie récompense les gens qui prennent des risques, à condition de ne pas faire n'importe quoi. On peut connaître de grandes difficultés mais, généralement, on retombe sur ses pieds. Il faut aussi savoir reculer pour mieux rebondir. La vie est extraordinaire.
Il faut vivre, et non subir. On n'a qu'une vie, jusqu'à preuve du contraire. Ce n'est que mon avis, je ne détiens pas la vérité, bien sûr...
Si l'on est très fort en langues, ou en art, on ne va pas obligatoirement casser la baraque, mais on va gagner sa vie en faisant ce que l'on aime.
De même, les fameuses classes préparatoires aux grandes écoles sont formatrices, mais cela ne convient pas à tout le monde. Il faut quand-même travailler à fond 13 heures par jour. On peut passer par la fac, faire un très bon master1 et rejoindre un MBA prestigieux ou un master2 très coté. C'est plus malin.
De toute façon, en entreprise, quel que soit le diplôme, c'est la valeur sur le terrain qui fera la différence. Les gens l'ignorent, mais c'est bien cela la réalité. Un actionnaire, c'est un investisseur : il veut avoir de bons salariés, qui vont lui rapporter du fric.
De même, un bon manuel peut faire un bon artisan, qui gagnera bien sa vie.
Il y a de multiples opportunités, en acceptant de bouger à l'international.
Le plus important, pour réussir, il ne faut pas l'oublier, ce sont les copains et les capacités intrinsèques. Et puis, on peut être très heureux sans forcément "réussir".
Alors..à mon avis, il faut faire ce que l'on aime, comme disait Jacques Brel. Il était excellent en français et nul ailleurs. Pourquoi aurait-il bossé dans l'entreprise de papa, alors qu'il était un artiste génial ?
Ce n'est pas l'école qui trompe les élèves, mais les parents et les profs.
En stage, j'ai connu le fils d'un ingénieur qui était ouvrier dans une exploitation forestière : il aimait le bois. Il était heureux.
Moi-même, j'ai réalisé un rêve de jeunesse, sans même m'en apercevoir. C'est après que j'ai réalisé. Bien sûr, cela m'a valu beaucoup d'inimitié, mais je ne l'ai jamais regretté. La période la plus dure de ma vie est aussi celle qui me laisse les meilleurs souvenirs.
Camus disait que l'on appelle souvent "traître" des gens qui sont restés fidèles à eux-mêmes. J'ai pu mesurer la grande vérité de cette phrase. Il ne faut pas hésiter à déplaire pour suivre son chemin. Sinon, on passe à-côté de sa vie. La vie récompense les gens qui prennent des risques, à condition de ne pas faire n'importe quoi. On peut connaître de grandes difficultés mais, généralement, on retombe sur ses pieds. Il faut aussi savoir reculer pour mieux rebondir. La vie est extraordinaire.
Il faut vivre, et non subir. On n'a qu'une vie, jusqu'à preuve du contraire. Ce n'est que mon avis, je ne détiens pas la vérité, bien sûr...
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
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Re: Les rêves de Jacques Brel
Merci Rémy pour ce beau témoignage !Rémy a écrit:Camus disait que l'on appelle souvent "traître" des gens qui sont restés fidèles à eux-mêmes. J'ai pu mesurer la grande vérité de cette phrase. Il ne faut pas hésiter à déplaire pour suivre son chemin. Sinon, on passe à-côté de sa vie. La vie récompense les gens qui prennent des risques, à condition de ne pas faire n'importe quoi. On peut connaître de grandes difficultés mais, généralement, on retombe sur ses pieds. Il faut aussi savoir reculer pour mieux rebondir. La vie est extraordinaire.
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