Covid : génération 20-40 ans sacrifiée au profit de celle des 70-90 ans ?
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Covid : génération 20-40 ans sacrifiée au profit de celle des 70-90 ans ?
Covid : génération 20-40 ans sacrifiée au profil des 70-90 ans ?
Téléphonant à un ami médecin (de mon âge 70 ans) pour prendre de ses nouvelles, j’ai d’abord eu son épouse (même âge) ancienne pharmacienne biologique chef de service d’un grand hôpital qui a été touchée par le coronavirus lors de la première épidémie et qui s’en ai « sorti » guéri sans séquelle. Elle m’a fait cette réflexion qui m’a beaucoup interpellé : « je n’ai pas eu peur de mourir parce qu’à nos âges on sait que ça va arriver mais surtout ce qui m’a embêtée le plus, c’est de savoir que ma maison était en « bazar » et que je n’avais rien préparé de ma succession ». Puis elle m’a confié : « on est en train de sacrifier la génération 20-40 ans, économiquement, socialement et médicalement, pour que la génération 70-90 ans ne soit pas impactée par le virus alors que nous nous savons que nous allons mourir et pour la plupart ça ne nous inquiète pas plus que cela pourvu que nous ayons pris nos précautions. On a fait notre vie ».
Économiquement : c’est vrai que cette génération souffre : moins de travail, salaire stagnant, déplacements importants.
Socialement : moins de possibilité de se rencontrer, de faire la fête, de se lâcher, une ambiance morose, bref la cata pour un français ou une française de cet âge.
Médicalement : bien que n’étant pas très touché dans un premier temps par la maladie (la plupart dans cette tranche d’âge sont asymptomatiques, il est possible que dans un 2ème temps compte tenu des mesures d’hygiène importantes l’on voie fleurir chez cette génération tardivement des maladies auto-immunes de type respiratoires (asthme) ou de tout autre organe (c’est la théorie hygiéniste qui met en avant la recrudescence des maladies auto-immunes dans les populations « les plus propres » bref si vos défenses de l’organisme n’ont plus rien à faire elles s’attaquent à votre propre corps)
J’ai trouvé ses réflexions marquées d’un bon sens et surtout d’une notion que l’on voie moins actuellement : le bien commun doit l’emporter sur les bénéfices individuels. Personnellement (en tant que médecin) j’avais exprimé le souhait que si je venais à tomber malade de ne pas « traîner » en réanimation et de les encombrer mais que je me contenterais d’un « cocktail lytique » ayant eu l’impression de bien avoir rempli ma vie même si elle devait s’arrêter demain, mais bien sur c’est mon opinion personnelle qui n’implique que moi. Sur ce bien évidemment je respecte les gestes barrières et je porte le masque mais cela ne m’empêche pas de m’occuper de mes petits-enfants, arrivera ce qui doit arriver comme on dit souvent en riant : « la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible » !
Téléphonant à un ami médecin (de mon âge 70 ans) pour prendre de ses nouvelles, j’ai d’abord eu son épouse (même âge) ancienne pharmacienne biologique chef de service d’un grand hôpital qui a été touchée par le coronavirus lors de la première épidémie et qui s’en ai « sorti » guéri sans séquelle. Elle m’a fait cette réflexion qui m’a beaucoup interpellé : « je n’ai pas eu peur de mourir parce qu’à nos âges on sait que ça va arriver mais surtout ce qui m’a embêtée le plus, c’est de savoir que ma maison était en « bazar » et que je n’avais rien préparé de ma succession ». Puis elle m’a confié : « on est en train de sacrifier la génération 20-40 ans, économiquement, socialement et médicalement, pour que la génération 70-90 ans ne soit pas impactée par le virus alors que nous nous savons que nous allons mourir et pour la plupart ça ne nous inquiète pas plus que cela pourvu que nous ayons pris nos précautions. On a fait notre vie ».
Économiquement : c’est vrai que cette génération souffre : moins de travail, salaire stagnant, déplacements importants.
Socialement : moins de possibilité de se rencontrer, de faire la fête, de se lâcher, une ambiance morose, bref la cata pour un français ou une française de cet âge.
Médicalement : bien que n’étant pas très touché dans un premier temps par la maladie (la plupart dans cette tranche d’âge sont asymptomatiques, il est possible que dans un 2ème temps compte tenu des mesures d’hygiène importantes l’on voie fleurir chez cette génération tardivement des maladies auto-immunes de type respiratoires (asthme) ou de tout autre organe (c’est la théorie hygiéniste qui met en avant la recrudescence des maladies auto-immunes dans les populations « les plus propres » bref si vos défenses de l’organisme n’ont plus rien à faire elles s’attaquent à votre propre corps)
J’ai trouvé ses réflexions marquées d’un bon sens et surtout d’une notion que l’on voie moins actuellement : le bien commun doit l’emporter sur les bénéfices individuels. Personnellement (en tant que médecin) j’avais exprimé le souhait que si je venais à tomber malade de ne pas « traîner » en réanimation et de les encombrer mais que je me contenterais d’un « cocktail lytique » ayant eu l’impression de bien avoir rempli ma vie même si elle devait s’arrêter demain, mais bien sur c’est mon opinion personnelle qui n’implique que moi. Sur ce bien évidemment je respecte les gestes barrières et je porte le masque mais cela ne m’empêche pas de m’occuper de mes petits-enfants, arrivera ce qui doit arriver comme on dit souvent en riant : « la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible » !
PatrickB- Messages : 694
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Re: Covid : génération 20-40 ans sacrifiée au profit de celle des 70-90 ans ?
C'est tout à l'honneur de cette dame de penser à se sacrifier pour ne pas plomber économiquement les jeunes générations.
Néanmoins, je ne pense pas que son point de vue soit partagé par de très nombreuses personnes. La mort vient toujours trop vite, et la plupart des personnes âgées ne sont pas prêtes à mourir.
Du point de vue économique, il ne faut pas perdre de vue que les pensions de retraites n'ont quasiment pas augmentées depuis vingt ans. Ensuite, la covid a boosté l'utilisation de nouveaux modes de fonctionnement écologiques : le télétravail, qui est incontestablement une avancée sociale, la visoconférence, qui évite de se taper des heures d'avion et de nourrir le réchauffement climatique, et enfin la relance économique, qui est largement consacrée à la lutte contre le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, en France, l'apprentissage et les études par alternance se développent fortement, ce qui offre de nouvelles possibilités de s'insérer dans la vie active.
Il est clair que les jeunes qui arrivent sur le marché du travail cette année sont pénalisés : pas de boulot, salaires en baisse. La meilleure solution est sans doute de prolonger ses études d'un an, ou de partir un an en Allemagne ou ailleurs...
Bien sûr, il faut bouger pour trouver du travail, mais c'est aussi une source d'enrichissement personnel. Est-ce la panacée qu'une vie plan-plan, où l'on n'a jamais quitté son village, où l'on se retrouve à l'âge de la retraite en se demandant pourquoi c'est passé aussi rapidement ?
Néanmoins, je ne pense pas que son point de vue soit partagé par de très nombreuses personnes. La mort vient toujours trop vite, et la plupart des personnes âgées ne sont pas prêtes à mourir.
Du point de vue économique, il ne faut pas perdre de vue que les pensions de retraites n'ont quasiment pas augmentées depuis vingt ans. Ensuite, la covid a boosté l'utilisation de nouveaux modes de fonctionnement écologiques : le télétravail, qui est incontestablement une avancée sociale, la visoconférence, qui évite de se taper des heures d'avion et de nourrir le réchauffement climatique, et enfin la relance économique, qui est largement consacrée à la lutte contre le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, en France, l'apprentissage et les études par alternance se développent fortement, ce qui offre de nouvelles possibilités de s'insérer dans la vie active.
Il est clair que les jeunes qui arrivent sur le marché du travail cette année sont pénalisés : pas de boulot, salaires en baisse. La meilleure solution est sans doute de prolonger ses études d'un an, ou de partir un an en Allemagne ou ailleurs...
Bien sûr, il faut bouger pour trouver du travail, mais c'est aussi une source d'enrichissement personnel. Est-ce la panacée qu'une vie plan-plan, où l'on n'a jamais quitté son village, où l'on se retrouve à l'âge de la retraite en se demandant pourquoi c'est passé aussi rapidement ?
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Gb
Re: Covid : génération 20-40 ans sacrifiée au profit de celle des 70-90 ans ?
Même sans se déplacer il faut sans cesse sortir de sa zone de confort! c’est ce qui donne,sans doute, du sel à la vie.Bien sûr, il faut bouger pour trouver du travail, mais c'est aussi une source d'enrichissement personnel
_________________
La langue c'est Le Lien,
Language is The Link,
La Lengua es el Nexo de unión,
Sprache ist die Verbindung,
Il Linguaggio è Il Legame,
La Lingvo estas La Ligilo etc.
MurielB- Admin
- Messages : 18799
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Espéranto, Gb, De, It, Es, chinois
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