Covid : "les vieux sont nazes, les jeunes à la teuf"
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Covid : "les vieux sont nazes, les jeunes à la teuf"
Les vieux sont "nazes" (dépassés), les jeunes à la "teuf" (à des rassemblées festives)
Mes enfants (au demeurant très sympathiques) m'ont adressé une photocopie d'un article de Gaspard Koenig (le roi en allemand ?) du site Génération Libre parue dans les échos (non libre d'accès) et traitant des mesures restrictives touchant les 15 - 44 ans pour protéger les ainés (je suppose dont l'âge est supérieur à 65 ans - retraités). Il met en parallèle la mortalité du covid (nombre : 60) dans la tranche d'âge 15/44 par rapport à la mortalité lié aux accidents vasculaires cérébraux et pathologies cardio-vasculaires obstructives de cette même tranche d'âge et celles de la mortalité du covid chez les ainés dont il situe l'âge médian à 85 ans. Sa question peut paraître crue mais elle ne doit pas être occultée : en procédant ainsi (mesures de restrictions des libertés) on ne "sauve pas des vies" on les prolonge mais parallèlement on prend le risque de détruire l'économie mais aussi on détruit (non pas physiquement) des existences de la classe d'âge 15-44 (pertes d'emplois, destructions d'espérances, restriction de "vivre sa jeunesse"). Bref "années gagnées sur la mort contre années perdues pour la vie : c'est en ces termes que devrait être posé le débat sur le confinement généralisé".
Mes enfants étaient un rien provocateurs en m'adressant cet article d'un "libertaire" rebelle sachant mon côté un peu "anarchiste" et peu enclin à me formaliser des contradictions voire au contraire plutôt attiré par les contestataires que les conservateurs tout en ayant un "mode de vie" très traditionnel.
je vous livre la réponse que je leur ai formulée "La question peut-on faire autrement ? Je pense que la situation va s’améliorer mais c’est la fin d’un monde insouciant "moi d’abord les autres on verra". Il y a beaucoup de place à l ‘heure actuelle pour vivre une bonne vie. Pas insouciante certes mais agréable et responsable. Il y a plein de défis à relever pour s’impliquer. Cette épreuve nous permet de redonner sens à la vie et à nos nombreux acquis. Nous restons humains et mortels la société précédente nous avait fait oublier cette axiome de base en nous leurrant : le bonheur c’est d’avoir. Non le bonheur c’est d’être et le bonheur se regarde souvent de dos. Par contre être heureux se conjugue au présent et dépend de notre volonté. Bises à tous « le vieux sage »". Il est vrai que nous avons la chance que nos enfants, pour l'instant, soient peu impactés financièrement par la crise. Pour ma part je leur avais déjà exprimé mon opinion : "je peux partir tranquille, je ressens que j'ai eu la chance d'avoir une bonne vie : un mariage heureux, un métier merveilleux que j'ai pu exercer librement, des enfants et petits-enfants sans gros problème pour l'instant" qu'espérer de plus d'autant que ne pressens pas la mort comme une finitude mais comme une autre perspective. Il est vrai que ceci est égoïste car il ne prend en compte les difficultés de ceux qui restent. Chaque départ est une rupture mais c'est en faisant confiance en ceux qui restent qu'on part le coeur léger vers d'autres aventures. Et quelle plus grande preuve d'amour que de donner aux aimés l'autorisation de partir.
Mes enfants (au demeurant très sympathiques) m'ont adressé une photocopie d'un article de Gaspard Koenig (le roi en allemand ?) du site Génération Libre parue dans les échos (non libre d'accès) et traitant des mesures restrictives touchant les 15 - 44 ans pour protéger les ainés (je suppose dont l'âge est supérieur à 65 ans - retraités). Il met en parallèle la mortalité du covid (nombre : 60) dans la tranche d'âge 15/44 par rapport à la mortalité lié aux accidents vasculaires cérébraux et pathologies cardio-vasculaires obstructives de cette même tranche d'âge et celles de la mortalité du covid chez les ainés dont il situe l'âge médian à 85 ans. Sa question peut paraître crue mais elle ne doit pas être occultée : en procédant ainsi (mesures de restrictions des libertés) on ne "sauve pas des vies" on les prolonge mais parallèlement on prend le risque de détruire l'économie mais aussi on détruit (non pas physiquement) des existences de la classe d'âge 15-44 (pertes d'emplois, destructions d'espérances, restriction de "vivre sa jeunesse"). Bref "années gagnées sur la mort contre années perdues pour la vie : c'est en ces termes que devrait être posé le débat sur le confinement généralisé".
Mes enfants étaient un rien provocateurs en m'adressant cet article d'un "libertaire" rebelle sachant mon côté un peu "anarchiste" et peu enclin à me formaliser des contradictions voire au contraire plutôt attiré par les contestataires que les conservateurs tout en ayant un "mode de vie" très traditionnel.
je vous livre la réponse que je leur ai formulée "La question peut-on faire autrement ? Je pense que la situation va s’améliorer mais c’est la fin d’un monde insouciant "moi d’abord les autres on verra". Il y a beaucoup de place à l ‘heure actuelle pour vivre une bonne vie. Pas insouciante certes mais agréable et responsable. Il y a plein de défis à relever pour s’impliquer. Cette épreuve nous permet de redonner sens à la vie et à nos nombreux acquis. Nous restons humains et mortels la société précédente nous avait fait oublier cette axiome de base en nous leurrant : le bonheur c’est d’avoir. Non le bonheur c’est d’être et le bonheur se regarde souvent de dos. Par contre être heureux se conjugue au présent et dépend de notre volonté. Bises à tous « le vieux sage »". Il est vrai que nous avons la chance que nos enfants, pour l'instant, soient peu impactés financièrement par la crise. Pour ma part je leur avais déjà exprimé mon opinion : "je peux partir tranquille, je ressens que j'ai eu la chance d'avoir une bonne vie : un mariage heureux, un métier merveilleux que j'ai pu exercer librement, des enfants et petits-enfants sans gros problème pour l'instant" qu'espérer de plus d'autant que ne pressens pas la mort comme une finitude mais comme une autre perspective. Il est vrai que ceci est égoïste car il ne prend en compte les difficultés de ceux qui restent. Chaque départ est une rupture mais c'est en faisant confiance en ceux qui restent qu'on part le coeur léger vers d'autres aventures. Et quelle plus grande preuve d'amour que de donner aux aimés l'autorisation de partir.
PatrickB- Messages : 694
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Je ne pensais pas que parmi mes enfants se cachait des individus de la Z génération ! Bientôt l'insurrection ?
La génération Z correspond aux personnes nées depuis la fin des années 90. Elle a grandi avec Internet et n’a pas vécu les attentats du 11 septembre. (le dernier de ma progéniture normalement devrait être Y = années 80)
Après avoir subi la crise économique de 2008, vécu la crise migratoire de 2015 et marché pour une prise de conscience sur les changements climatiques, les « zoomers » vont devoir faire face à la récession annoncée et résultante de la crise sanitaire de 2020 et de ses mesures de confinement qui ont paralysé l’ensemble de la population sans distinction de génération. De nombreux éditorialistes et scientifiques pointent dans leurs analyses un risque de lutte des âges qui pourrait venir perturber nos sociétés.
Serions-nous à la veille d'une "insurrection" de type 68 ? Nous qui avons vécu ce moment il semble s'accumuler les mêmes nuages précédant l'orage :
- une élite dirigeante "déconnectée" de la réalité du terrain
- des revendications catégorielles de plus de plus en plus fréquentes et touchant tous les secteurs de la société (enseignants, agriculteurs, hôtellerie-restauration, le monde de la culture et du spectacle, le monde médical, les retraités, les travailleurs pauvres, les sans voix et sans existence (gilets jaunes)
- une incompréhension des mesures prises (sans les explications nécessaires ni les excuses lors des inévitables tatonnements)
C'est vrai que le pouvoir n'est pas vieillissant comme lors de mai 68 mais il semble de plus en plus "arrogant" et isolé. L'étincelle en 68 est venu d'une poignée de "jeunes" désirant le pouvoir avec une dialectique libertaire de gauche bien construite (reposant sur la réalité vécu par de nombreuses personnes) ayant réussi à fédérer les forces vives du pays (la classe ouvrière, les enseigants) paralysant ainsi le pays.
Cette Z génération pourrait être l'étincelle. Elle est beaucoup moins individualiste que la génération Y. Elle souffre d'un manque de perspective d'avenir. Elle a une "dialectique écologique contestataire porteuse de vérités pouvant faire "catalyseur". Elle dispose de nombreux foyers de mécontentements pouvant s'embraser à tout moment.
Ne jouant pas les Cassandre mais si en Mai 21 es gouvernants non pas "changés d'attitude et d'options directionnelles" on risque de voir s'appliquer "en Mai fait ce qu'il te plait" et peut être verrons nous un vaste rassemblement populaire avoir apte à faire la fête (de qui ?) balançant la crainte du Covid et décidant de marcher vers un avenir meilleur. Un printemps "Francais" prélude à des printemps "Europe" après les "printemps Arabe". A voir...
Après avoir subi la crise économique de 2008, vécu la crise migratoire de 2015 et marché pour une prise de conscience sur les changements climatiques, les « zoomers » vont devoir faire face à la récession annoncée et résultante de la crise sanitaire de 2020 et de ses mesures de confinement qui ont paralysé l’ensemble de la population sans distinction de génération. De nombreux éditorialistes et scientifiques pointent dans leurs analyses un risque de lutte des âges qui pourrait venir perturber nos sociétés.
Serions-nous à la veille d'une "insurrection" de type 68 ? Nous qui avons vécu ce moment il semble s'accumuler les mêmes nuages précédant l'orage :
- une élite dirigeante "déconnectée" de la réalité du terrain
- des revendications catégorielles de plus de plus en plus fréquentes et touchant tous les secteurs de la société (enseignants, agriculteurs, hôtellerie-restauration, le monde de la culture et du spectacle, le monde médical, les retraités, les travailleurs pauvres, les sans voix et sans existence (gilets jaunes)
- une incompréhension des mesures prises (sans les explications nécessaires ni les excuses lors des inévitables tatonnements)
C'est vrai que le pouvoir n'est pas vieillissant comme lors de mai 68 mais il semble de plus en plus "arrogant" et isolé. L'étincelle en 68 est venu d'une poignée de "jeunes" désirant le pouvoir avec une dialectique libertaire de gauche bien construite (reposant sur la réalité vécu par de nombreuses personnes) ayant réussi à fédérer les forces vives du pays (la classe ouvrière, les enseigants) paralysant ainsi le pays.
Cette Z génération pourrait être l'étincelle. Elle est beaucoup moins individualiste que la génération Y. Elle souffre d'un manque de perspective d'avenir. Elle a une "dialectique écologique contestataire porteuse de vérités pouvant faire "catalyseur". Elle dispose de nombreux foyers de mécontentements pouvant s'embraser à tout moment.
Ne jouant pas les Cassandre mais si en Mai 21 es gouvernants non pas "changés d'attitude et d'options directionnelles" on risque de voir s'appliquer "en Mai fait ce qu'il te plait" et peut être verrons nous un vaste rassemblement populaire avoir apte à faire la fête (de qui ?) balançant la crainte du Covid et décidant de marcher vers un avenir meilleur. Un printemps "Francais" prélude à des printemps "Europe" après les "printemps Arabe". A voir...
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