Une conférence qui fait peur : folie ou réalité ? Une solution politique est elle possible ? L'écologie l'avenir du Monde !

Cataclysme économique mondial et chômage de masse : ce qui nous attend en 2021

Ne nous énervons pas !
J'ai visionné les quatre premières minutes, et ce qui est dit est en contradiction avec ce que l'on observe aujourd'hui. Alors je n'ai pas eu envie d'aller plus avant...

Cela-dit, il paraît vraisemblable que le chômage va augmenter. Les gagnants de cette évolution économique vont se remplir les poches, tandis que les laissés pour compte vont se retrouver sur le carreau. C'est intenable ! Il est urgent de rééquilibrer la répartition des richesses, sinon ce sera la révolution. La France a connu 1789...

D'autre part, le réchauffement climatique, provoqué par l'accumulation dans l'atmosphère des gaz à effet de serre, va remettre en question d'ici la fin du siècle la survie de l'humanité. Pas de la planète, elle, elle ne craint rien. On s'y attelle, visiblement, mais sans doute pas assez fort. Il va falloir faire beaucoup mieux, rapidement. Il faudra qu'en 2030, une grande amélioration soit constatée, sinon...

Muriel, j'ai visionné cette vidéo.
Sur le problème de la déflation, il semble qu'au contraire aujourd'hui c'est l'inflation qui menace. Le prix des matières premières flambe; on manque de métaux, de bois...est-ce que ça va dans le sens de l'écologie ? En tout cas, il semblerait que Joe Biden ait la volonté de se diriger résolument vers une économie plus verte. L'inflation va-t-elle réellement se concrétiser ? Certains prétendent que non, mais elle permettrait de payer plus facilement les dettes, au détriment de ceux qui ont prêté, évidemment. Selon Gaël Giraud, on peut facilement mettre fin à l'inflation, mais pas à la déflation.

Gaël Giraud préconise d'annuler les dettes de la BCE issues de la crise sanitaire, au moins pour la France. Cela ramènerait la dette publique à 100% du PIB, au lieu de 120%. On pourrait alors investir dans un grand plan écologique, car le secteur privé est encore plus endetté que le secteur public, alors c'est à l'Etat d'investir. En gros, isoler les bâtiments, verdir les transports, mettre du train partout, une relocalisation de l'agriculture près des villes, les magasins dans les centre-villes près des gares, une énergie verte, etc...Ces plans existent depuis 2013.

Gaël Giraud pointe le risque d'un nouveau krach financier, car la bourse est déconnectée de l'économie. De plus, le shadow banking n'est pas régulé (les banques ont créé cette industrie financière pour échapper à la régulation). Les conséquences seraient terribles. Notons que si l'inflation revient, les valorisations des gafas, Tesla et autres vont sérieusement corriger.

Il propose également de revoir la fiscalité, car les gens les plus riches ne paient, de facto, que 20% d'impôts sur le revenu. Mais il faudra aussi revoir la répartition de l'impôt pour les autres, car ils sont très nombreux.

Enfin, il part créer un centre de recherches aux USA, afin de mettre au point une théorie économique qui tienne compte des problèmes écologiques, des matières premières, de l'énergie, de la biologie...

Muriel, effectivement, ces quatre symptômes sont, selon Gaël Giraud : plus (il n'y a plus) de croissance, plus d'inflation, peu d'investissements privés car les entreprises sont très endettées et un effondrement de la vitesse de circulation de la monnaie.
Néanmoins, si l'on se fie aux dires des Echos, les USA devraient connaître bientôt une inflation de 3%, qui peut certes baisser ensuite, alors que l'Allemagne est déjà à 2%. Ce n'est certes pas vrai de tous les pays européens.
Le plan de Biden devrait booster un redémarrage de l'activité, et probablement un peu d'inflation. Le risque étant que, en cas d'inflation, la Fed soit obligée de remonter ses taux, ce qui casserait la croissance.

Gaël Giraud parlait sans doute de la France, quand il voyait une déflation. Ou de l'Italie...Pour qu'il y ait inflation, il faut que les salaires eux aussi se mettent à grimper. Mais comme il existe de nombreux chômeurs, de nombreux salariés n'ont pas de moyen de pression sur le patronat.

C'est difficile de se faire un avis, les économistes eux-mêmes n'étant pas tous d'accord...Ils sont tous brillants, et se trompent régulièrement. Un peu comme en politique