L’Afghanistan, Les Talibans : Réflexions et implications pour nous
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L’Afghanistan, Les Talibans : Réflexions et implications pour nous
L’Afghanistan, Les Talibans : Réflexions et implications pour nous
D’abord il faut reconnaître la victoire des Talibans. Faut-il les féliciter ? Que craindre ? Qu’implique ce fait pour nous : en leçons, en actions ?
Doit-on féliciter les Talibans pour leur victoire ? Le faire serait donner caution à ce « bug humain » qui fait que certains éprouvent du bonheur à « vaincre » un autre humain et donc à s’élever par rapport à lui, donc à favoriser la compétition plutôt que la coopération.
A qui vont nos pensées à la fin de cette guerre ? D’abord à tous ceux qui ont perdu la vie, à leurs proches qui ont de la peine, à tous ceux qui ont été meurtris soit physiquement soit psychologiquement. Qu’ils soient civils, qu’ils soient militaires d’un camp ou de l’autre. Notre compassion se doit à tous. De ce point de vue personne n’est vainqueur ou vaincu tous sont meurtris « dans la gloire, dans la honte ou dans l’anonymat».
Que doit-on craindre ? D’abord une confirmation de la part des vainqueurs qu’ils étaient du bon côté et que leur cause était juste, que leur foi était bonne et qu’il est nécessaire qu’ils les exportent (puisque c’est dans la nature des hommes qui font la guerre que de ne pas se limiter et d’« aller de l’avant »). Sommes-nous assez naïfs pour imaginer que les nouveaux dirigeants seront tolérants alors qu’ils ont ressenti une intolérance depuis des années ? Nous devons nous préparer à accueillir des milliers de personnes qui n’ont pas « envie de vivre sous une pensée et un mode de vie qui ne leur convient pas ». Nous préparer ce n’est pas bâtir des murs mais essayer de créer des structures d’accueil autres que des camps, des structures d’intégration dans le respect de leurs identités et de nos identités. Ce n’est pas de l’assimilation mais de l’union différenciante. C’est notre humanité que de donner l’hospitalité, sinon qu’est ce qui nous différencierait des « conquérants ».
Quelle leçon devons-nous tirer ? Ce que l’histoire nous a enseigné et que certains oublient : lorsque qu’un groupe d’humains luttent au nom d’une idéologie ou d’un Dieu qui les unissent ils finissent toujours par gagner par rapport à ceux qui combattent par ordre quelques soient les forces en présence. Par exemple la « révolution française », la « révolution bolchevique », etc… Nos dirigeants politiques seraient bien inspirés avant de nous impliquer dans des conflits dont nous soupçonnons qu’ils ne sont pas idéologiques mais souvent mus par des intérêts financiers souvent bien cachés. (Durant ces vingt ans de guerres au Moyen-Orient pour quoi sont morts tous ces gens : pour enrichir un complexe militaro-industriel, les lobbies du pétrole, bref pour des intérêts financiers. Méfions-nous des enjeux économiques qui vont surgir et pousser les dirigeants politiques vers d’autres voies et nous entraîner de nouveau dans de mauvaises directions).
D’abord il faut reconnaître la victoire des Talibans. Faut-il les féliciter ? Que craindre ? Qu’implique ce fait pour nous : en leçons, en actions ?
Doit-on féliciter les Talibans pour leur victoire ? Le faire serait donner caution à ce « bug humain » qui fait que certains éprouvent du bonheur à « vaincre » un autre humain et donc à s’élever par rapport à lui, donc à favoriser la compétition plutôt que la coopération.
A qui vont nos pensées à la fin de cette guerre ? D’abord à tous ceux qui ont perdu la vie, à leurs proches qui ont de la peine, à tous ceux qui ont été meurtris soit physiquement soit psychologiquement. Qu’ils soient civils, qu’ils soient militaires d’un camp ou de l’autre. Notre compassion se doit à tous. De ce point de vue personne n’est vainqueur ou vaincu tous sont meurtris « dans la gloire, dans la honte ou dans l’anonymat».
Que doit-on craindre ? D’abord une confirmation de la part des vainqueurs qu’ils étaient du bon côté et que leur cause était juste, que leur foi était bonne et qu’il est nécessaire qu’ils les exportent (puisque c’est dans la nature des hommes qui font la guerre que de ne pas se limiter et d’« aller de l’avant »). Sommes-nous assez naïfs pour imaginer que les nouveaux dirigeants seront tolérants alors qu’ils ont ressenti une intolérance depuis des années ? Nous devons nous préparer à accueillir des milliers de personnes qui n’ont pas « envie de vivre sous une pensée et un mode de vie qui ne leur convient pas ». Nous préparer ce n’est pas bâtir des murs mais essayer de créer des structures d’accueil autres que des camps, des structures d’intégration dans le respect de leurs identités et de nos identités. Ce n’est pas de l’assimilation mais de l’union différenciante. C’est notre humanité que de donner l’hospitalité, sinon qu’est ce qui nous différencierait des « conquérants ».
Quelle leçon devons-nous tirer ? Ce que l’histoire nous a enseigné et que certains oublient : lorsque qu’un groupe d’humains luttent au nom d’une idéologie ou d’un Dieu qui les unissent ils finissent toujours par gagner par rapport à ceux qui combattent par ordre quelques soient les forces en présence. Par exemple la « révolution française », la « révolution bolchevique », etc… Nos dirigeants politiques seraient bien inspirés avant de nous impliquer dans des conflits dont nous soupçonnons qu’ils ne sont pas idéologiques mais souvent mus par des intérêts financiers souvent bien cachés. (Durant ces vingt ans de guerres au Moyen-Orient pour quoi sont morts tous ces gens : pour enrichir un complexe militaro-industriel, les lobbies du pétrole, bref pour des intérêts financiers. Méfions-nous des enjeux économiques qui vont surgir et pousser les dirigeants politiques vers d’autres voies et nous entraîner de nouveau dans de mauvaises directions).
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