Un nouveau regard sur la violence : Boris Cyrulnik nous éclaire et surtout nous donne des pistes pour en sortir
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Un nouveau regard sur la violence : Boris Cyrulnik nous éclaire et surtout nous donne des pistes pour en sortir
https://youtu.be/x8bhCzuV58M?si=ofRY-xGXm6L5Ti5g
PatrickB- Messages : 694
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
PatrickB- Messages : 694
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Qu’est-ce qu’un bon médecin ?
À l’écoute de cet entretien je me suis trouvé conforté de ce que je pensais de mon métier de médecin et de celui de pédiatre généraliste.
En effet j’ai toujours refusé pour moi, l’hyperspécialisation en tant qu’opportunité de « carrière ». (Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas d’hyperspécialités en pédiatrie, bien évidemment incarnées par des femmes et des hommes). Pour moi (et pour beaucoup de médecins généralistes de mon époque) la médecine de premier recours c’est un travail de praticiens pas un travail de « scientifiques ». Face à nous nous avons un patient. Comme le dit si bien et avec beaucoup plus de poids Boris Cyrulnik. « Si vous voulez être praticien c’est une autre méthode de recueil de données, si vous voulez être praticien, la personne qui va s’assoir près de vous, ce n’est pas un objet de sciences c’est une personne qui s’assoit avec son cerveau, son corps, sa religion, sa famille dysfonctionnelle, son quartier tranquille ou difficile, sa culture en paix ou en guerre. Ce n’est pas un objet de science, vous ne pouvez pas isoler un fragment, introduire des variables, vous ne pouvez pas faire d’expérimentations. Vous pouvez appliquer ce que vous avez compris ou découvert par ailleurs en lisant les philosophes ou en lisant des scientifiques alors là vous pouvez valider une théorie scientifique ou l’invalider ».
Donc le travail de praticien c’est d’abord un travail d’empathie, de compréhension de l’autre dans sa maladie, dans son mal être. Et donc dans son entièreté, son corps mais aussi son esprit, son environnement. Tout cela passe par l’écoute, l’observation, la compréhension des informations. Loin du remplissage d’une grille d’items pour renseigner un algorithme à traiter par une I.A. (intelligence artificielle) surement superficielle puisque ne pouvant intégrer l’introspection et les déductions intuitives du praticiens et de son expérience d’O.S. (ouvrier spécialisé). Et surtout une relation sur le long terme. Prendre un enfant (pour moi) en charge c’est surtout éviter de commettre des erreurs afin de permettre à un adulte sa pleine potentialité, débarrassé de toute pathogénie (maladie) évitable venant de lui-même ou de l’environnement (dont bien évidemment le praticien fait partie).
Et pour ce faire il faut l’esprit ouvert, interrogatif sur tout autre savoir que celui du « bon savoir » dispensé par des Maîtres en évitant formellement de jouer à l’apprenti sorcier en se plaçant en posture de « gourou ». C’est un exercice difficile de remettre en question ses diagnostics et ses thérapeutiques surtout pour des praticiens isolés et surchargés… Mais là nous dérivons vers la politique et celle de l’organisation du soin…
En effet j’ai toujours refusé pour moi, l’hyperspécialisation en tant qu’opportunité de « carrière ». (Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas d’hyperspécialités en pédiatrie, bien évidemment incarnées par des femmes et des hommes). Pour moi (et pour beaucoup de médecins généralistes de mon époque) la médecine de premier recours c’est un travail de praticiens pas un travail de « scientifiques ». Face à nous nous avons un patient. Comme le dit si bien et avec beaucoup plus de poids Boris Cyrulnik. « Si vous voulez être praticien c’est une autre méthode de recueil de données, si vous voulez être praticien, la personne qui va s’assoir près de vous, ce n’est pas un objet de sciences c’est une personne qui s’assoit avec son cerveau, son corps, sa religion, sa famille dysfonctionnelle, son quartier tranquille ou difficile, sa culture en paix ou en guerre. Ce n’est pas un objet de science, vous ne pouvez pas isoler un fragment, introduire des variables, vous ne pouvez pas faire d’expérimentations. Vous pouvez appliquer ce que vous avez compris ou découvert par ailleurs en lisant les philosophes ou en lisant des scientifiques alors là vous pouvez valider une théorie scientifique ou l’invalider ».
Donc le travail de praticien c’est d’abord un travail d’empathie, de compréhension de l’autre dans sa maladie, dans son mal être. Et donc dans son entièreté, son corps mais aussi son esprit, son environnement. Tout cela passe par l’écoute, l’observation, la compréhension des informations. Loin du remplissage d’une grille d’items pour renseigner un algorithme à traiter par une I.A. (intelligence artificielle) surement superficielle puisque ne pouvant intégrer l’introspection et les déductions intuitives du praticiens et de son expérience d’O.S. (ouvrier spécialisé). Et surtout une relation sur le long terme. Prendre un enfant (pour moi) en charge c’est surtout éviter de commettre des erreurs afin de permettre à un adulte sa pleine potentialité, débarrassé de toute pathogénie (maladie) évitable venant de lui-même ou de l’environnement (dont bien évidemment le praticien fait partie).
Et pour ce faire il faut l’esprit ouvert, interrogatif sur tout autre savoir que celui du « bon savoir » dispensé par des Maîtres en évitant formellement de jouer à l’apprenti sorcier en se plaçant en posture de « gourou ». C’est un exercice difficile de remettre en question ses diagnostics et ses thérapeutiques surtout pour des praticiens isolés et surchargés… Mais là nous dérivons vers la politique et celle de l’organisation du soin…
PatrickB- Messages : 694
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De l’absence de penser au totalitarisme et à la violence
Dans ce colloque j’ai aimé aussi ce fil conducteur de l’absence de pensée à la novlangue débouchant sur le totalitarisme et aboutissant à la violence et la barbarie.
– « J.E. (journaliste enquêteur) En fait votre livre c’est un peu la défense des ouvriers spécialisés, vous montrez que le danger de toute théorie au bout d’un moment c’est de refuser le réel de s’enfermer dans ses convictions alors ceci (N.R. note du rédacteur) est valable pour (aussi) dans le refus qu’on a vu de la théorie de l’attachement mais c’est le même processus qu’on voit dans toutes les formes de barbarie les gens finissent par renoncer à leur liberté de penser de questionner – (BS) et c’est comme cela qu’on évolue spontanément, la pensée paresseuse nous fait évoluer vers le langage totalitaire nous tous - ça c’est une très belle révélation c’est un des cœurs de votre livre, la pensée paresseuse vers le langage totalitaire ».
Le stéréotype donne l’illusion d’une pensée mais ce n’est pas une pensée c’est une récitation
Les régime totalitaires sont très doués pour faire des slogans qui arrêtent la pensée
C’est le Le confort dans la servitude au prix de notre liberté. À l’entrée du totalitarisme juste avant la violence…
– « J.E. (journaliste enquêteur) En fait votre livre c’est un peu la défense des ouvriers spécialisés, vous montrez que le danger de toute théorie au bout d’un moment c’est de refuser le réel de s’enfermer dans ses convictions alors ceci (N.R. note du rédacteur) est valable pour (aussi) dans le refus qu’on a vu de la théorie de l’attachement mais c’est le même processus qu’on voit dans toutes les formes de barbarie les gens finissent par renoncer à leur liberté de penser de questionner – (BS) et c’est comme cela qu’on évolue spontanément, la pensée paresseuse nous fait évoluer vers le langage totalitaire nous tous - ça c’est une très belle révélation c’est un des cœurs de votre livre, la pensée paresseuse vers le langage totalitaire ».
Le stéréotype donne l’illusion d’une pensée mais ce n’est pas une pensée c’est une récitation
Les régime totalitaires sont très doués pour faire des slogans qui arrêtent la pensée
C’est le Le confort dans la servitude au prix de notre liberté. À l’entrée du totalitarisme juste avant la violence…
PatrickB- Messages : 694
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Re: Un nouveau regard sur la violence : Boris Cyrulnik nous éclaire et surtout nous donne des pistes pour en sortir
merci Patrick pour ce témoignage qui exprime ce que tu as vécu tout au long de l'exercise de la pédiatrie. Cela n'a pas été facile d'allier un esprit scientifique qui questionne avec l'empathie qui établie une relation personnalisée, unique et de longue durée avec une personne (l'enfant) mais aussi avec toute sa famille. Je suis témoin, cela a été ta quête;
Boris cyrulnik nous met en garde contre la pensée unique qui engendre un état totalitaire et malheureusement la violence. Il insiste sur l'importance du langage qui crée le lien affectif entre les humains. Cependant il faut l'utiliser à bon escient. Dans les accords toltèques il est symbolisé par l'épée qui peut apporter le réconfort et la joie mais aussi blesser et faire mal. L'humanité s'exprime en différentes langues, véhicules d'innombrables cultures et façons de penser. Heureux donc les polyglottes qui s'y intéressent car c'est un trésor inépuisable.
La novlangue ne permet pas de penser, elle est la langue de l'état totalitaire qui nous bombarde de slogans s'imprimant inconsciemment dans notre esprit paresseux et incapable d'innover et d'avoir des intuitions. Elle nous chosifie et nous transforme en robots violents envers ceux et celles qui émettent d'autres idées. Cette réflexion mérite d'être approfondie et je vous joins donc quelques liens du forum à ce sujet
=>L’appauvrissement de la langue entraîne l’appauvrissement de la pensée, conduit à la novlangue et à la dictature
=>La Novlangue (dans un podcast du courrier international « les mots des autres »)
=>une conférence très intéressante sur la Novlangue mais aussi sur notre société
=>Ma "croisade" du moment : en guerre (de mot) contre la Novlangue
=>La novlangue ou langage appauvrie, instrument de destruction intellectuelle
Boris cyrulnik nous met en garde contre la pensée unique qui engendre un état totalitaire et malheureusement la violence. Il insiste sur l'importance du langage qui crée le lien affectif entre les humains. Cependant il faut l'utiliser à bon escient. Dans les accords toltèques il est symbolisé par l'épée qui peut apporter le réconfort et la joie mais aussi blesser et faire mal. L'humanité s'exprime en différentes langues, véhicules d'innombrables cultures et façons de penser. Heureux donc les polyglottes qui s'y intéressent car c'est un trésor inépuisable.
La novlangue ne permet pas de penser, elle est la langue de l'état totalitaire qui nous bombarde de slogans s'imprimant inconsciemment dans notre esprit paresseux et incapable d'innover et d'avoir des intuitions. Elle nous chosifie et nous transforme en robots violents envers ceux et celles qui émettent d'autres idées. Cette réflexion mérite d'être approfondie et je vous joins donc quelques liens du forum à ce sujet
=>L’appauvrissement de la langue entraîne l’appauvrissement de la pensée, conduit à la novlangue et à la dictature
=>La Novlangue (dans un podcast du courrier international « les mots des autres »)
=>une conférence très intéressante sur la Novlangue mais aussi sur notre société
=>Ma "croisade" du moment : en guerre (de mot) contre la Novlangue
=>La novlangue ou langage appauvrie, instrument de destruction intellectuelle
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La langue c'est Le Lien,
Language is The Link,
La Lengua es el Nexo de unión,
Sprache ist die Verbindung,
Il Linguaggio è Il Legame,
La Lingvo estas La Ligilo etc.
MurielB- Admin
- Messages : 18799
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Espéranto, Gb, De, It, Es, chinois
une nouvelle "mouture" plus compréhensible
Cette semaine j’ai passé beaucoup de temps à écouter un entretien (une conversation) entre un journaliste et un psychiatre, psychanalyste Boris Cyrulnik, à propos de la violence, de sa naissance et comment faire pour la diminuer. Et aussi son éclairage sur « la pensée paresseuse », les slogans et leurs effets dans la naissance du totalitarisme, de la violence et de l’absence de remord des auteurs du mal.
Parmi les mots du professeur j’ai cueilli quelques idées de ce dialogue
Premièrement : durant la grossesse, la femme enceinte doit être protégée (ou préservée) des blessures (ou traumatismes) physiques ou psychiques. En effet ils provoquent des dommages cérébraux qui prédispose à la violence.
Deuxièmement : durant l’enfance, l’enfant (et surtout à l’âge préverbal) doit être élevé dans une sécurité émotionnelle. En effet l’épigénétique nous apprend que l’environnement modifie les expressions du code génétique (ADN) vers une impulsivité agressive moins contenue.
Ensemble ces circonstances font que l’enfant est plus violent, que cela l’entraîne vers plus d’isolement et donc un développement de l’empathie moindre par rétroaction. D’autant qu’il peut évoluer dans une société « primitive » où justement la violence est valorisée puisque la société est construite par la conquête et la recherche de la puissance…
Troisièmement : ce dialogue met en lumière l’enchainement entre la pensée, les mots, le totalitarisme et la violence, de même que sur l’absence de remord des acteurs d’un génocide.
Le manque d’énergie à discuter nous entraîne à « une pensée paresseuse ». On se contente de slogans qui ne sont pas discutables car ce sont des « récitations ». Cette «Novlangue» qui nous donne le confort (nous épargne l’incertitude, le doute de la discussion) au prix de la servitude et du renoncement à notre liberté conduit au totalitarisme puis à la violence contre « le différent » qu’il faut gommer et donc au génocide. L’absence de remord des acteurs chargé de cette violence trouve sa genèse dans le raisonnement « délirant » (un paradigme délirant destructeur, car non soumis à la critique différentielle rationnelle du réel) de l’ordre suprême et sa mise en place par des « êtres non pensant mais obéissant) donc irresponsables. D’autant que le « différent » est « objectivé » déshumanisé. Ce ne sont pas des êtres humains mais « des nuisibles », « des cibles », « des prédateurs ».
Et en tout dernier ce «podcast» (cette écoute en différé) m’a fait beaucoup de bien car il s’est penché sur la médecine et le médecin, ce praticien de terrain, qu’il appelle l’ouvrier spécialisé en opposition avec la médecine scientifique théoricienne. Mais je lui laisse la parole : « si vous voulez être un praticien il faut une autre méthode pour recueillir les données. La personne qui s’assoit à vos côtés, n’est pas un objet de science, c’est une personne avec son cerveau, son corps, sa religion, sa famille disfonctionnelle, son quartier tranquille ou difficile, sa culture en paix ou en guerre. On ne peut isoler un fragment ; on ne peut pas introduire des variables ; on ne peut pas faire des expériences. On peut juste appliquer ce qu’on a compris ou découvert ailleurs, en lisant des philosophes ou des scientifiques. Ainsi on peut valider ou invalider une théorie scientifique.
Parmi les mots du professeur j’ai cueilli quelques idées de ce dialogue
Premièrement : durant la grossesse, la femme enceinte doit être protégée (ou préservée) des blessures (ou traumatismes) physiques ou psychiques. En effet ils provoquent des dommages cérébraux qui prédispose à la violence.
Deuxièmement : durant l’enfance, l’enfant (et surtout à l’âge préverbal) doit être élevé dans une sécurité émotionnelle. En effet l’épigénétique nous apprend que l’environnement modifie les expressions du code génétique (ADN) vers une impulsivité agressive moins contenue.
Ensemble ces circonstances font que l’enfant est plus violent, que cela l’entraîne vers plus d’isolement et donc un développement de l’empathie moindre par rétroaction. D’autant qu’il peut évoluer dans une société « primitive » où justement la violence est valorisée puisque la société est construite par la conquête et la recherche de la puissance…
Troisièmement : ce dialogue met en lumière l’enchainement entre la pensée, les mots, le totalitarisme et la violence, de même que sur l’absence de remord des acteurs d’un génocide.
Le manque d’énergie à discuter nous entraîne à « une pensée paresseuse ». On se contente de slogans qui ne sont pas discutables car ce sont des « récitations ». Cette «Novlangue» qui nous donne le confort (nous épargne l’incertitude, le doute de la discussion) au prix de la servitude et du renoncement à notre liberté conduit au totalitarisme puis à la violence contre « le différent » qu’il faut gommer et donc au génocide. L’absence de remord des acteurs chargé de cette violence trouve sa genèse dans le raisonnement « délirant » (un paradigme délirant destructeur, car non soumis à la critique différentielle rationnelle du réel) de l’ordre suprême et sa mise en place par des « êtres non pensant mais obéissant) donc irresponsables. D’autant que le « différent » est « objectivé » déshumanisé. Ce ne sont pas des êtres humains mais « des nuisibles », « des cibles », « des prédateurs ».
Et en tout dernier ce «podcast» (cette écoute en différé) m’a fait beaucoup de bien car il s’est penché sur la médecine et le médecin, ce praticien de terrain, qu’il appelle l’ouvrier spécialisé en opposition avec la médecine scientifique théoricienne. Mais je lui laisse la parole : « si vous voulez être un praticien il faut une autre méthode pour recueillir les données. La personne qui s’assoit à vos côtés, n’est pas un objet de science, c’est une personne avec son cerveau, son corps, sa religion, sa famille disfonctionnelle, son quartier tranquille ou difficile, sa culture en paix ou en guerre. On ne peut isoler un fragment ; on ne peut pas introduire des variables ; on ne peut pas faire des expériences. On peut juste appliquer ce qu’on a compris ou découvert ailleurs, en lisant des philosophes ou des scientifiques. Ainsi on peut valider ou invalider une théorie scientifique.
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