État-nation, communautarisme, égalité des individus en droits et en devoirs, ressentis des individus. Et le 11 novembre dans tout cela ?

Pour faire suite au partage d’idées sur la notion de « génocide arménien » et de la « désintégration de l’empire ottoman » il semble que les deux processus soient liés à ce que des « communautés » différentes au sein de l’empire ottoman aient vu diminuer leurs droits individuels et augmenter leurs devoirs envers un groupe majoritaire qui se sentaient supérieurs.
Il en est résulté un désir de séparatisme et une quête d’autonomie avec un résultat d’autant plus facile que ces « communautés » se situaient à la périphérie de l’empire ottoman : la Macédoine, la Grèce, les Balkans pour ce qui est de l’Europe. Cependant pour les communautés « coincés » au cœur de l’Empire la crainte d’une révolte a entraîné leur extermination pour ceux qui n’avaient pu s’enfuir, bien qu’occupant le territoire depuis la « nuit des temps ».
Ces faits m’amènent à réfléchir à ce qui se produit actuellement dans notre « État Nation : France » où en cette période pré-électorale une communauté d’implantation plus récente et de confession différente de la majorité « communauté musulmane » subit de violentes diatribes de la part de l’extrême droite.
Ma crainte est que ce groupe se sente stigmatisé, dévalorisé et donc se regroupe dans une radicalité qui lui permet de s’exprimer et de revendiquer un statut égalitaire qu’il ne ressent plus.
Il importe donc de rappeler fermement ce qui fonde notre société Française : la liberté, l’égalité, la fraternité. Ce qui implique que personne ne doit se sentir un citoyen de seconde zone. Que chaque individu à les mêmes droits mais aussi les mêmes devoirs. Que sa liberté s’arrête où commence celle des autres. Que le mieux vivre ensemble n’est pas un concept utopique mais une nécessité pour perdurer.
« Mieux vivre ensemble » cela ne se limite pas au genre humain mais à l’ensemble de ce qui compose l’Univers en particulier notre planète Terre avec tout ce qui la compose. L’ensemble des êtres animés et inanimés, l’ensemble de chaque composant réduit à sa plus simple entité.
Nous le voyons chaque geste que nous faisons, chaque pensée que nous avons retentit sur l’équilibre et l’harmonie de l’ensemble.
Citons Ghandi : « commence par changer en toi ce que tu veux changer autour de toi » et deux autres phrases retrouvées par « zapping sur le web » dont je ne peux garantir l’origine mais simplement leur « grandeur » : France (Anatole) : « Ce que l’on aime dans la bonté ce n’est pas le prix qu’elle coûte, c’est le bien qu’elle fait » et une autre Guizot (Francois) : « Le monde appartient aux optimistes, les pessimistes ne sont que des spectateurs »
Donc gardons-nous de dévaloriser quiconque. Faisons en sorte que chacun ressente de la dignité dans notre regard. Évitons de nous radicaliser et d’entrainer par contre-effet une radicalisation de l’autre.
Bref soyons un bon « citoyen Français » dans notre vie publique.
Pour un 11 novembre c’est de circonstance.