De la protection sociale, de l'origine des richesses, de la valeur du travail, du sacrifice et toutes ces questions que nous posent l'Ukraine
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De la protection sociale, de l'origine des richesses, de la valeur du travail, du sacrifice et toutes ces questions que nous posent l'Ukraine
Notre société est une organisation de type protectionniste vis à vis des individus. Jusqu’où doit aller cet « état providence »?
Personne ne remet en cause, de façon ouverte tout du moins, cette aide aux personnes victimes d’accident de la vie : handicapés moteur ou mental accès aux soins pour tous les malades et de façon équitable mais on peut s’interroger jusqu’où et pour qui cette protection doit-elle se faire : droit à manger à sa faim, droit au logement, droit à une « rente » permettant de couvrir ses besoins (même si on ne travaille pas) que l’on soit en état de travailler ou non etc… Et pour qui : toute personne étant Française ? Toute personne présente sur le territoire ? Qu’exige l’État en retour ? Si on a des droits, a-t-on des devoirs?
Toutes ces aides ont un coût, comment peut-on les financer ? Y-a-t ’il une limite à ces financements ou l’État doit-il emprunter coûte que coûte, quitte à remettre sur les générations futures le remboursement ?
Tant que notre pays était dans un cycle de croissance cela n’a pas interrogé la société et pourtant cette croissance reposait sur une exploitation. Exploitation des ressources de notre pays mais aussi exploitations des ressources de pays « sous tutelle » : les colonies. Cette croissance s’est-elle faite au mépris des droits les plus élémentaires de l’exploitation des richesses d’autrui, de la vie des populations non considérées comme égales, de l’expropriation du bien d’autrui.
Qu'en est-il aujourd’hui ? Les colonies sont devenues indépendantes mais les états n’ont-ils pas remplacé une domination par une autre ? Par personnes ou sociétés commerciales interposées avec corruptions, subordinations, etc…
Toutes ces questions je me les suis posées en écoutant un témoignage « électro-choc » d’une personne qui s’inquiétait (peut-être à juste titre) de son pouvoir d’achat si l’on soutenait l’Ukraine et que l’on excluait l’URSS et ses apports énergétiques.
Il me semble (j’ai un certain âge ou un âge certain) qu’à l’époque on apprenait à l’école, car le maître enseignait qu’il « fallait se donner du mal » pour « réussir » (fable du laboureur et de son héritage). Nos métiers nous les avons appris en partant du bas.. Tous les acquis sociaux l’ont été dans les luttes et la douleur, toutes les libertés ont été acquises parfois dans des guerres iniques au prix du sacrifice de nombreuses vies (Chaque village de France a son monument avec le nom de ces jeunes partis comme chair à canons et sont morts laissant les campagnes exsangues).
Oui les Ukrainiens se battent contre un envahisseur, oui ils se sacrifient, oui nous les regardons, oui nous soupçonnons les financiers qui se frottent les mains : complexe militaro-industriel en plein essor, montée des cours des matières premières avec plus de bénéfices pour les intermédiaires. Qu’importe la pollution, qu’importe la famine qui s’annonce, leurs comptes en banque s’agrandissent. La géopolitique est rabattue : le Dollar monte, l’Empire du milieu tousse, l’Europe se désole, la Russie décline.
Alors oui il va falloir se serrer la ceinture, chauffer moins, se déplacer moins, pas seulement pour les Ukrainiens mais pour toute la planète. Nous ne pouvons pas laisser mourir de faim une partie du monde pour rouler au bioéthanol, nager dans les lagons et manger nos côtes de bœuf. Il va falloir retrousser nos manches, relocaliser, refabriquer. Être vertueux partager nos énergies avec nos voisins ne pas prêter le flanc aux populistes aux nationalistes. Le bonheur est simple, un peu de pain, un peu de vin, le partage et l’amitié. Bon on vous l’accorde un peu de pâté ou de fromage sur notre quignon mais surtout de la bonne humeur. Oui Français nous sommes « râleur » mais la fête on sait faire et sans chichi et surtout l’histoire nous montre que c’est toujours l’équité qui gagne. Entrons dans l'histoire, serrons nous la ceinture et en plus nous y gagnerons la santé : oublié l'hypertension, les problèmes d'artères bouchées, diminution des cancers coliques (moins de viande...), envolé le diabète gras, revenu la forme (on marche). Super l'Ukraine vivra libre, le monde mangera à sa faim, nous vivrons plus vieux en bonne santé, le réchauffement climatique s'arrête, les populistes et les nationalistes continueront à faire le guignol et nous serons heureux à cultiver notre jardin. Soyez "Candide" le bonheur vous tend les bras !
Personne ne remet en cause, de façon ouverte tout du moins, cette aide aux personnes victimes d’accident de la vie : handicapés moteur ou mental accès aux soins pour tous les malades et de façon équitable mais on peut s’interroger jusqu’où et pour qui cette protection doit-elle se faire : droit à manger à sa faim, droit au logement, droit à une « rente » permettant de couvrir ses besoins (même si on ne travaille pas) que l’on soit en état de travailler ou non etc… Et pour qui : toute personne étant Française ? Toute personne présente sur le territoire ? Qu’exige l’État en retour ? Si on a des droits, a-t-on des devoirs?
Toutes ces aides ont un coût, comment peut-on les financer ? Y-a-t ’il une limite à ces financements ou l’État doit-il emprunter coûte que coûte, quitte à remettre sur les générations futures le remboursement ?
Tant que notre pays était dans un cycle de croissance cela n’a pas interrogé la société et pourtant cette croissance reposait sur une exploitation. Exploitation des ressources de notre pays mais aussi exploitations des ressources de pays « sous tutelle » : les colonies. Cette croissance s’est-elle faite au mépris des droits les plus élémentaires de l’exploitation des richesses d’autrui, de la vie des populations non considérées comme égales, de l’expropriation du bien d’autrui.
Qu'en est-il aujourd’hui ? Les colonies sont devenues indépendantes mais les états n’ont-ils pas remplacé une domination par une autre ? Par personnes ou sociétés commerciales interposées avec corruptions, subordinations, etc…
Toutes ces questions je me les suis posées en écoutant un témoignage « électro-choc » d’une personne qui s’inquiétait (peut-être à juste titre) de son pouvoir d’achat si l’on soutenait l’Ukraine et que l’on excluait l’URSS et ses apports énergétiques.
Il me semble (j’ai un certain âge ou un âge certain) qu’à l’époque on apprenait à l’école, car le maître enseignait qu’il « fallait se donner du mal » pour « réussir » (fable du laboureur et de son héritage). Nos métiers nous les avons appris en partant du bas.. Tous les acquis sociaux l’ont été dans les luttes et la douleur, toutes les libertés ont été acquises parfois dans des guerres iniques au prix du sacrifice de nombreuses vies (Chaque village de France a son monument avec le nom de ces jeunes partis comme chair à canons et sont morts laissant les campagnes exsangues).
Oui les Ukrainiens se battent contre un envahisseur, oui ils se sacrifient, oui nous les regardons, oui nous soupçonnons les financiers qui se frottent les mains : complexe militaro-industriel en plein essor, montée des cours des matières premières avec plus de bénéfices pour les intermédiaires. Qu’importe la pollution, qu’importe la famine qui s’annonce, leurs comptes en banque s’agrandissent. La géopolitique est rabattue : le Dollar monte, l’Empire du milieu tousse, l’Europe se désole, la Russie décline.
Alors oui il va falloir se serrer la ceinture, chauffer moins, se déplacer moins, pas seulement pour les Ukrainiens mais pour toute la planète. Nous ne pouvons pas laisser mourir de faim une partie du monde pour rouler au bioéthanol, nager dans les lagons et manger nos côtes de bœuf. Il va falloir retrousser nos manches, relocaliser, refabriquer. Être vertueux partager nos énergies avec nos voisins ne pas prêter le flanc aux populistes aux nationalistes. Le bonheur est simple, un peu de pain, un peu de vin, le partage et l’amitié. Bon on vous l’accorde un peu de pâté ou de fromage sur notre quignon mais surtout de la bonne humeur. Oui Français nous sommes « râleur » mais la fête on sait faire et sans chichi et surtout l’histoire nous montre que c’est toujours l’équité qui gagne. Entrons dans l'histoire, serrons nous la ceinture et en plus nous y gagnerons la santé : oublié l'hypertension, les problèmes d'artères bouchées, diminution des cancers coliques (moins de viande...), envolé le diabète gras, revenu la forme (on marche). Super l'Ukraine vivra libre, le monde mangera à sa faim, nous vivrons plus vieux en bonne santé, le réchauffement climatique s'arrête, les populistes et les nationalistes continueront à faire le guignol et nous serons heureux à cultiver notre jardin. Soyez "Candide" le bonheur vous tend les bras !
PatrickB- Messages : 680
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Re: De la protection sociale, de l'origine des richesses, de la valeur du travail, du sacrifice et toutes ces questions que nous posent l'Ukraine
Peut-être sommes nous à un tournant de notre histoire ? Il nous faut à présent arrêter de consommer toujours plus et surtout choisir avant tout la simplicité et l'amitiéPatrickB a écrit: Le bonheur est simple, un peu de pain, un peu de vin, le partage et l’amitié
_________________
La langue c'est Le Lien,
Language is The Link,
La Lengua es el Nexo de unión,
Sprache ist die Verbindung,
Il Linguaggio è Il Legame,
La Lingvo estas La Ligilo etc.
MurielB- Admin
- Messages : 18640
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Espéranto, Gb, De, It, Es, chinois
La solution est évidente ;
L’être au lié de l’avoir
La théorie économique du donut
Le philosophe Olufémi O. Táiwò et le concept de «réparation climatique»
L’importance de la pensée et la place de l’émotion
L’équilibre entre ce que je reçoit et ce que je donne
La prise en compte des différents points de vue pour appréhender la réalité
Bref la quête de la sagesse et comprendre l’incertitude sans la nier
La théorie économique du donut
Le philosophe Olufémi O. Táiwò et le concept de «réparation climatique»
L’importance de la pensée et la place de l’émotion
L’équilibre entre ce que je reçoit et ce que je donne
La prise en compte des différents points de vue pour appréhender la réalité
Bref la quête de la sagesse et comprendre l’incertitude sans la nier
PatrickB- Messages : 680
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Re: De la protection sociale, de l'origine des richesses, de la valeur du travail, du sacrifice et toutes ces questions que nous posent l'Ukraine
https://veroniquecloutier.com/psycho/comment-vivre-dans-lincertitude-a-long-terme
La crise sanitaire actuelle nous fait vivre de l’incertitude. On a le sentiment que non seulement tout a changé mais que personne ne sait quand cette instabilité prendra fin. Pourra-t-on un jour cesser d’être habitée par la peur et l’anxiété?
PatrickB- Messages : 680
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
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