Billet d'humeur : réforme des retraites, ça coince ? non ça sent l'entourloupe !
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Billet d'humeur : réforme des retraites, ça coince ? non ça sent l'entourloupe !
Réforme des retraites : ça coince ? non ça sent l’entourloupe !
Les Français ne sont pas babaches ! La retraite par répartition c’est une idée merveilleuse, la manifestation de l’égalité et de la fraternité. Tant qu’il y a 5 actifs pour 2 retraités que ces retraités ont la bonne idée de ne pas mourir trop vieux et qu’il y a du boulot. Ça roule ma poule, tout va bien.
Mais voilà la pyramide s’inverse 2,5 cotisants pour 5 retraités, des vieux qui n’en finissent pas de mourir et pour certains 100 ans au compteur c’est possible et du boulot qu’on ne trouve plus après 50 balais, l’équilibre des comptes tient de l’illusionniste. Bon voilà si pour un prestidigitateur on veut bien faire entorse à notre bon sens quand il prétend découper sa partenaire en 2 dans une caisse pour la ressortir entière après. Ne pas fier à son bon sens pour croire des politiciens, faudrait quand même pas nous prendre pour des billes !
On allonge le temps de travail et voilà l’équilibre des comptes. Mais oui on tiendra compte de la pénibilité du taf..
On n’est pas sot. La pénibilité : doit y avoir beaucoup de travaux abrutissants vu le nombre d’abrutis au volant ; doit y avoir beaucoup travaux éreintants vu le nombre de rééducation chez les kinés pour les gens qui en ont plein le dos. Donc définir la pénibilité, ça va être définir son contraire : le nombre de gens qui sont contents d’exercer leur métier ? Ah si une catégorie se détache dans ce cas : les politiciens, vu le nombre qui s’accroche à leurs postes jusqu’à un âge avancé (on parlait d’éléphant) ça doit être super sympa…
L’allongement du temps du temps de travail : bonne idée pour équilibrer les comptes. Sur le papier ça fonctionne : tu travailles 50 ans et t’es en retraite 10 ans. Bingo ça marche !
Sauf que de 50 à 70 ans pour trouver un job, va falloir en traverser des rues… Pas grave y’a le chômage ! mais oui mais au chômage on cotise moins donc moins de retraite. Et alors tout bénéf pour l’État, moins de retraite, moins de déficit et en plus au chômage : tu déprimes, tu bois, tu fumes, bref tu diminues ton espérance de vie. Et alors tout bénéf pour l’État : des retraites à payer moins longtemps !
Alors vous voyez pourquoi ça coince : les Français ne sont pas tous des truffes ! (Des champignons qui valent chers et qui coûtent rien à produire, qui sont bons mais qui sont rares)
Alors c’est sans solution ?
Ben non : d’abord les vieux on va leur autoriser le suicide assisté comme ça plus (dans le sens moins) de neuneus dans les EPAD (mouroirs institutionnalisés heureusement en cours d’inspections)
Oui je vous l’accorde c’est pas humain mais c’est quand même plus humain que d’envoyer les jeunes à la guerre pour réduire la population et relancer la machine industrielle, et en plus ça pollue moins (maintenant la mode n’est plus à la crémation mais au compostage des cadavres (compostage au sens compost écologique pas au sens compostage de la poste pour les certifier)
Les autres solutions : permettre aux gens de se constituer une partie de leur retraite (là, les assurances privées vont sponsorisé ma publication) mais pour ça il faut qu’on puisse épargner donc que les salaires soient plus élevés ce qui réduit la compétitivité (féroce dans ce monde de brutes hypermondialisées qui préfèrent donner du travail à des gamins affamés payés en ronds de carottes – c’est bon pour la vue)
Ah moins que on donne un salaire universel, fiscalisé, à tout le monde… On réduit les coûts salariaux, ce qui augmente la compétitivité, ce qui relocalise les entreprises et en plus, moins de pollution car moins de transport. Pas mal mais où trouve-t-on les sous ?
Oh certains syndicats ont de bonnes idées : pourquoi ce sont uniquement les gens qui gagnent du blé en travaillant qui financent les charges sociales, pourquoi pas ceux qui gagnent des pépètes sans rien faire qui ne seraient pas imposés. (J’ai des mauvaises pensées envers tous ces financiers qui se goinfrent sur les pauvres gens). Ben oui ! Va falloir revenir à un État fort ! Oui mais pas nationaliste ! Un état qui relance l’économie par des grands travaux, qui crée des grands projets entrepreneuriaux. Pourquoi laisser aux marchés la politique de transition énergétique ? Pourquoi laisser aux marchés le bien-être de la population ? Pourquoi laisser aux marchés diriger l’économie sans intervention de l’État ?
Un exemple me vient à l’esprit : l’industrie agro-alimentaire a besoin de sucre. Ici le sucre provient des betteraves. Pour produire plus des solutions : des engrais, des pesticides : azote et glyphosate. Tant pis si les nappes phréatiques contiennent des nitrates et des dérivés du glyphosate.
Eh ben oui tout est bénéf pour l’industrie : nourriture plus sucrée = plus (dans le sens d’avantage) de diabète = plus de boissons + plus de médicaments = plus de bénef et en plus dans les boissons je rajoute du sucre, dans les médicaments j’essaye de rentre les gens dépendants et plus fragiles = ++++ de bénéfices. Mais heureusement notre état si elle taxait le sucre dans les aliments, le sel dans les aliments comme pour l’alcool et le tabac = moins de sucre, moins de sel = moins de maladie (plus de bien être) et plus de rentrée fiscale pour les retraites…
Donc les solutions existent et beaucoup plus que dans ma petite tête d’anarcho-bourgeois-bohème à la limite du raisonnable ou carrément border-line (mais je n’aime pas les termes anglais susceptible d’être de la novlangue donc je dirais barge et vivable)
P.S. Il roule pour qui notre Président ? Les Français ? La Finance ? La science cornucopienne ?
Le monde équitable ? La pérennité de notre espèce dans sa totalité ou la pérennité de certains nantis dans des paradis bunkérisés ? Pourquoi pas rêver : La France lumière du monde, ben quoi faut pas être modestes : la guerre on n’est pas très bon on les perd, la rhétorique on est super bon, on va les enfumer (pas écolo) non on va les (les autres pays) mettre au parfum (ça on connait). Vive la France ! Que vive le monde : les crises on en viendra à bout mon gars … Vous connaissez la chanson et en plus janvier n’est pas terminé on a encore le droit de présenter ses vœux (santé, propérité, espérance).
Les Français ne sont pas babaches ! La retraite par répartition c’est une idée merveilleuse, la manifestation de l’égalité et de la fraternité. Tant qu’il y a 5 actifs pour 2 retraités que ces retraités ont la bonne idée de ne pas mourir trop vieux et qu’il y a du boulot. Ça roule ma poule, tout va bien.
Mais voilà la pyramide s’inverse 2,5 cotisants pour 5 retraités, des vieux qui n’en finissent pas de mourir et pour certains 100 ans au compteur c’est possible et du boulot qu’on ne trouve plus après 50 balais, l’équilibre des comptes tient de l’illusionniste. Bon voilà si pour un prestidigitateur on veut bien faire entorse à notre bon sens quand il prétend découper sa partenaire en 2 dans une caisse pour la ressortir entière après. Ne pas fier à son bon sens pour croire des politiciens, faudrait quand même pas nous prendre pour des billes !
On allonge le temps de travail et voilà l’équilibre des comptes. Mais oui on tiendra compte de la pénibilité du taf..
On n’est pas sot. La pénibilité : doit y avoir beaucoup de travaux abrutissants vu le nombre d’abrutis au volant ; doit y avoir beaucoup travaux éreintants vu le nombre de rééducation chez les kinés pour les gens qui en ont plein le dos. Donc définir la pénibilité, ça va être définir son contraire : le nombre de gens qui sont contents d’exercer leur métier ? Ah si une catégorie se détache dans ce cas : les politiciens, vu le nombre qui s’accroche à leurs postes jusqu’à un âge avancé (on parlait d’éléphant) ça doit être super sympa…
L’allongement du temps du temps de travail : bonne idée pour équilibrer les comptes. Sur le papier ça fonctionne : tu travailles 50 ans et t’es en retraite 10 ans. Bingo ça marche !
Sauf que de 50 à 70 ans pour trouver un job, va falloir en traverser des rues… Pas grave y’a le chômage ! mais oui mais au chômage on cotise moins donc moins de retraite. Et alors tout bénéf pour l’État, moins de retraite, moins de déficit et en plus au chômage : tu déprimes, tu bois, tu fumes, bref tu diminues ton espérance de vie. Et alors tout bénéf pour l’État : des retraites à payer moins longtemps !
Alors vous voyez pourquoi ça coince : les Français ne sont pas tous des truffes ! (Des champignons qui valent chers et qui coûtent rien à produire, qui sont bons mais qui sont rares)
Alors c’est sans solution ?
Ben non : d’abord les vieux on va leur autoriser le suicide assisté comme ça plus (dans le sens moins) de neuneus dans les EPAD (mouroirs institutionnalisés heureusement en cours d’inspections)
Oui je vous l’accorde c’est pas humain mais c’est quand même plus humain que d’envoyer les jeunes à la guerre pour réduire la population et relancer la machine industrielle, et en plus ça pollue moins (maintenant la mode n’est plus à la crémation mais au compostage des cadavres (compostage au sens compost écologique pas au sens compostage de la poste pour les certifier)
Les autres solutions : permettre aux gens de se constituer une partie de leur retraite (là, les assurances privées vont sponsorisé ma publication) mais pour ça il faut qu’on puisse épargner donc que les salaires soient plus élevés ce qui réduit la compétitivité (féroce dans ce monde de brutes hypermondialisées qui préfèrent donner du travail à des gamins affamés payés en ronds de carottes – c’est bon pour la vue)
Ah moins que on donne un salaire universel, fiscalisé, à tout le monde… On réduit les coûts salariaux, ce qui augmente la compétitivité, ce qui relocalise les entreprises et en plus, moins de pollution car moins de transport. Pas mal mais où trouve-t-on les sous ?
Oh certains syndicats ont de bonnes idées : pourquoi ce sont uniquement les gens qui gagnent du blé en travaillant qui financent les charges sociales, pourquoi pas ceux qui gagnent des pépètes sans rien faire qui ne seraient pas imposés. (J’ai des mauvaises pensées envers tous ces financiers qui se goinfrent sur les pauvres gens). Ben oui ! Va falloir revenir à un État fort ! Oui mais pas nationaliste ! Un état qui relance l’économie par des grands travaux, qui crée des grands projets entrepreneuriaux. Pourquoi laisser aux marchés la politique de transition énergétique ? Pourquoi laisser aux marchés le bien-être de la population ? Pourquoi laisser aux marchés diriger l’économie sans intervention de l’État ?
Un exemple me vient à l’esprit : l’industrie agro-alimentaire a besoin de sucre. Ici le sucre provient des betteraves. Pour produire plus des solutions : des engrais, des pesticides : azote et glyphosate. Tant pis si les nappes phréatiques contiennent des nitrates et des dérivés du glyphosate.
Eh ben oui tout est bénéf pour l’industrie : nourriture plus sucrée = plus (dans le sens d’avantage) de diabète = plus de boissons + plus de médicaments = plus de bénef et en plus dans les boissons je rajoute du sucre, dans les médicaments j’essaye de rentre les gens dépendants et plus fragiles = ++++ de bénéfices. Mais heureusement notre état si elle taxait le sucre dans les aliments, le sel dans les aliments comme pour l’alcool et le tabac = moins de sucre, moins de sel = moins de maladie (plus de bien être) et plus de rentrée fiscale pour les retraites…
Donc les solutions existent et beaucoup plus que dans ma petite tête d’anarcho-bourgeois-bohème à la limite du raisonnable ou carrément border-line (mais je n’aime pas les termes anglais susceptible d’être de la novlangue donc je dirais barge et vivable)
P.S. Il roule pour qui notre Président ? Les Français ? La Finance ? La science cornucopienne ?
Le monde équitable ? La pérennité de notre espèce dans sa totalité ou la pérennité de certains nantis dans des paradis bunkérisés ? Pourquoi pas rêver : La France lumière du monde, ben quoi faut pas être modestes : la guerre on n’est pas très bon on les perd, la rhétorique on est super bon, on va les enfumer (pas écolo) non on va les (les autres pays) mettre au parfum (ça on connait). Vive la France ! Que vive le monde : les crises on en viendra à bout mon gars … Vous connaissez la chanson et en plus janvier n’est pas terminé on a encore le droit de présenter ses vœux (santé, propérité, espérance).
PatrickB- Messages : 694
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Réforme des retraites : après la colère, l'entendement et peut-être le consentement
Réforme des retraites : après la colère, l’entendement et peut-être le consentement.
Bien évidemment nous avons conscience de la nécessité d’une réforme des retraites. L’important voire le mythe, les points d’achoppement, et la méthode pour décider.
Le mythe : une méthode par répartition où chacun cotise pour payer la retraite de ce qui nous ont précédé au travail. Difficile en ces temps où le paradigme n’est plus à la croissance mais à la suffisance et du fait de l’inversion de la pyramide des âges : plus de vieux, moins de jeunes. Il nous faut donc un nouveau mythe et pourquoi pas : liberté, égalité, fraternité, voilà au moins 3 mots qui devraient rallier une majorité sur le mythe.
La méthode (tirée d’un article trouvé sur le net, auteur ?) pour décider : ne cherchons plus le consensus mais le consentement. « Décider c’est choisir et choisir, c’est renoncer. Vraiment… ? Et si, au lieu d’un accord total, c’était le consentement de tous qui était recherché… ? C’est la méthode de prise de décision par consentement »
(« une décision aura plus de chance d’être efficace si elle dispose d’une large adhésion. Or la position autocratique d’une minorité pour une question qui concerne la majorité, a peu de chance d’être adopté facilement. A l’inverse quand la décision est prise à la majorité de façon plus démocratique, elle ne sera pas pour autant forcément acceptée par des groupes minoritaires. En même temps il serait illusoire d’attendre, avant de prendre une décision, que tout le monde soit d’accord… C’est un changement de paradigme - de façon de faire - : la prise de décision par consentement se différencie de la prise de décision par consensus : en consensus tout le monde dit « oui », en consensus personne ne dit « non ». Un groupe qui s’engage dans ce type de démarche est conscient qu’il n’existe pas de « solution parfaite » et accepte de travailler sur base d’une proposition apportée par l’un des membres de façon à l’améliorer collectivement jusqu’à ce que tout le monde puisse y trouver son compte. En consentement, aucune décision ne sera prise si l’un des membres y oppose une objection raisonnable. Cette règle permet d’explorer les limites et les tolérances de ceux et celles qu’elle risque d’affecter »
Au cours de cette méthode on voie se dégager les « pierres d’achoppement » en cours de discussion. Mais revenons sur notre mythe (Liberté, Égalité, Fraternité) et en quoi il peut fédérer – rassembler - pour trouver une solution pour la réforme des retraites.
D’abord c’est un mythe fort dans l’inconscient collectif des Français et pour le coup il fait consensus.
La liberté : c’est ce que chacun cherche dans la retraite. Ne plus être assujetti à la contrainte de travailler pour avoir de quoi vivre (premier point d’achoppements le « de quoi vivre » qui est extrêmement variable pour chacun. Exemples : un camping-car pour visiter les alentours ou plus loin, ou faire des voyages lointains en avion pour rencontrer le monde, ou posséder un lopin de terre pour faire son potager, ou pouvoir rassembler sa famille de temps en temps. Donc là les gens doivent s’entendre sur un minimum vital, c’est-à-dire une retraite minimum qui permette de manger, se vêtir, avoir un toit, se chauffer, se soigner (en dehors de la santé qui normalement doit être prise en charge à 100% pour les maladies graves (principe de la sécurité sociale), se soigner c’est donc prendre soin de son corps (le lavage, une nourriture saine, l’exercice physique, et combler le besoin culturel de l’esprit, j’y ajouterai : pouvoir avoir une activité à rôle social). Donc il reste à se mettre d’accord sur ce minimum et sur la façon dont il est versé : entièrement retraite ou retraite avec complément de l’état.
L’égalité : en tant que Français nous y sommes très attaché. Une retraite par répartition suppose que tous y contribuent et si possible à la mesure de ses revenus. Le mot est lâché une retraite par répartition égalitaire ne doit pas être une retraite par répartition basé sur le prélèvement sur le travail mais sur les revenus de tous et en proportions de ses revenus.
Donc les revenus sur le capital, à la casserole. Les exonérations diverses concoctées par les fiscalistes, à la casserole. Etcetera.
(il ne me gêne pas d’envisager un tel système car je pense faire partie d’un système de retraite ou chacun cotise d’une même proportion en fonction de ses revenus mais où la pension est égalitaire). Plus vous êtes « riches » plus vous payez, mais à la fin vous toucherez la même chose que celui qui a moins cotisé parce qu’il était « pauvre ». Rien n’empêche lorsque vous êtes riches de faire un choix dans vos dépenses et de prendre une « assurances complémentaires retraites » qui vous est fiscalisée à l’entrée et à la sortie donc de participer par l’imposition au moins 3 fois (oui vous êtes fiscalisé déjà sur vos revenus) à l’enrichissement du patrimoine commun de l’État. C’est un bon ruissellement. (en tous cas moins inégalitaires qu'une TVA qui touche tout le monde mais a beaucoup moins d'importance sur les portes monnaie gonflés que sur ceux dont on compte les pièces et non les billets qui n'y sont plus)
Fraternité : tout le monde cotise en fonction de ses revenus et tout le monde perçoit une retraite de base décente… (là déjà on entend des grincements de dents « il est coco ce type »). Non ce type n’est pas « coco » il est en train de changer de paradigme (de façon de faire) : le but dans la vie n’est pas d’amasser, le but dans la vie c’est de se contenter et de désirer ce que l’on a. (vaste programme, mais qui a le mérite d’être vertueux pour la planète et de préserver les générations futures. Arrêtons le « tout pour ma g…le, ma pomme et redécouvrons les bonheurs « futiles » : un sourire, une rencontre, un verre d’eau quand on a soif, etc… (remplaçons le pain et le jeux par le pain et le lien social)
Bien évidemment nous avons conscience de la nécessité d’une réforme des retraites. L’important voire le mythe, les points d’achoppement, et la méthode pour décider.
Le mythe : une méthode par répartition où chacun cotise pour payer la retraite de ce qui nous ont précédé au travail. Difficile en ces temps où le paradigme n’est plus à la croissance mais à la suffisance et du fait de l’inversion de la pyramide des âges : plus de vieux, moins de jeunes. Il nous faut donc un nouveau mythe et pourquoi pas : liberté, égalité, fraternité, voilà au moins 3 mots qui devraient rallier une majorité sur le mythe.
La méthode (tirée d’un article trouvé sur le net, auteur ?) pour décider : ne cherchons plus le consensus mais le consentement. « Décider c’est choisir et choisir, c’est renoncer. Vraiment… ? Et si, au lieu d’un accord total, c’était le consentement de tous qui était recherché… ? C’est la méthode de prise de décision par consentement »
(« une décision aura plus de chance d’être efficace si elle dispose d’une large adhésion. Or la position autocratique d’une minorité pour une question qui concerne la majorité, a peu de chance d’être adopté facilement. A l’inverse quand la décision est prise à la majorité de façon plus démocratique, elle ne sera pas pour autant forcément acceptée par des groupes minoritaires. En même temps il serait illusoire d’attendre, avant de prendre une décision, que tout le monde soit d’accord… C’est un changement de paradigme - de façon de faire - : la prise de décision par consentement se différencie de la prise de décision par consensus : en consensus tout le monde dit « oui », en consensus personne ne dit « non ». Un groupe qui s’engage dans ce type de démarche est conscient qu’il n’existe pas de « solution parfaite » et accepte de travailler sur base d’une proposition apportée par l’un des membres de façon à l’améliorer collectivement jusqu’à ce que tout le monde puisse y trouver son compte. En consentement, aucune décision ne sera prise si l’un des membres y oppose une objection raisonnable. Cette règle permet d’explorer les limites et les tolérances de ceux et celles qu’elle risque d’affecter »
Au cours de cette méthode on voie se dégager les « pierres d’achoppement » en cours de discussion. Mais revenons sur notre mythe (Liberté, Égalité, Fraternité) et en quoi il peut fédérer – rassembler - pour trouver une solution pour la réforme des retraites.
D’abord c’est un mythe fort dans l’inconscient collectif des Français et pour le coup il fait consensus.
La liberté : c’est ce que chacun cherche dans la retraite. Ne plus être assujetti à la contrainte de travailler pour avoir de quoi vivre (premier point d’achoppements le « de quoi vivre » qui est extrêmement variable pour chacun. Exemples : un camping-car pour visiter les alentours ou plus loin, ou faire des voyages lointains en avion pour rencontrer le monde, ou posséder un lopin de terre pour faire son potager, ou pouvoir rassembler sa famille de temps en temps. Donc là les gens doivent s’entendre sur un minimum vital, c’est-à-dire une retraite minimum qui permette de manger, se vêtir, avoir un toit, se chauffer, se soigner (en dehors de la santé qui normalement doit être prise en charge à 100% pour les maladies graves (principe de la sécurité sociale), se soigner c’est donc prendre soin de son corps (le lavage, une nourriture saine, l’exercice physique, et combler le besoin culturel de l’esprit, j’y ajouterai : pouvoir avoir une activité à rôle social). Donc il reste à se mettre d’accord sur ce minimum et sur la façon dont il est versé : entièrement retraite ou retraite avec complément de l’état.
L’égalité : en tant que Français nous y sommes très attaché. Une retraite par répartition suppose que tous y contribuent et si possible à la mesure de ses revenus. Le mot est lâché une retraite par répartition égalitaire ne doit pas être une retraite par répartition basé sur le prélèvement sur le travail mais sur les revenus de tous et en proportions de ses revenus.
Donc les revenus sur le capital, à la casserole. Les exonérations diverses concoctées par les fiscalistes, à la casserole. Etcetera.
(il ne me gêne pas d’envisager un tel système car je pense faire partie d’un système de retraite ou chacun cotise d’une même proportion en fonction de ses revenus mais où la pension est égalitaire). Plus vous êtes « riches » plus vous payez, mais à la fin vous toucherez la même chose que celui qui a moins cotisé parce qu’il était « pauvre ». Rien n’empêche lorsque vous êtes riches de faire un choix dans vos dépenses et de prendre une « assurances complémentaires retraites » qui vous est fiscalisée à l’entrée et à la sortie donc de participer par l’imposition au moins 3 fois (oui vous êtes fiscalisé déjà sur vos revenus) à l’enrichissement du patrimoine commun de l’État. C’est un bon ruissellement. (en tous cas moins inégalitaires qu'une TVA qui touche tout le monde mais a beaucoup moins d'importance sur les portes monnaie gonflés que sur ceux dont on compte les pièces et non les billets qui n'y sont plus)
Fraternité : tout le monde cotise en fonction de ses revenus et tout le monde perçoit une retraite de base décente… (là déjà on entend des grincements de dents « il est coco ce type »). Non ce type n’est pas « coco » il est en train de changer de paradigme (de façon de faire) : le but dans la vie n’est pas d’amasser, le but dans la vie c’est de se contenter et de désirer ce que l’on a. (vaste programme, mais qui a le mérite d’être vertueux pour la planète et de préserver les générations futures. Arrêtons le « tout pour ma g…le, ma pomme et redécouvrons les bonheurs « futiles » : un sourire, une rencontre, un verre d’eau quand on a soif, etc… (remplaçons le pain et le jeux par le pain et le lien social)
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