« The new frontier » ou « les bonnes barrières font les bons voisins » !
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« The new frontier » ou « les bonnes barrières font les bons voisins » !
Voici deux injonctions antinomiques : l’une prononcée par JF Kennedy pour repousser les limites d’un territoire, l’autre un dicton populaire Français pour la quiétude du voisinage…
Ces affirmations entre tragiquement en résonnance avec notre actualité locale ou des « migrants » jeunes, à la tête pleine de rêves, viennent de perdre tragiquement la vie à la recherche d’un monde meilleur ; mais aussi avec l’actualité internationale ou un dirigeant (Mr Poutine) veut repousser les limites de son pays en envahissant son voisin pour agrandir son territoire national avec des prétextes fallacieux comme seul savent l’inventer les dictateurs. (Idem pour Mr Netanyahou).
Parallèlement nous voyons notre « sphère privée » envahie par les réseaux sociaux, la collecte de nos data et même notre champ émotionnel. Nous n’arrivons plus à nous isoler pour une quiétude de l’esprit nécessaire à notre équilibre mental.
La résultante de tout ceci : les maladies mentales semblent en recrudescence et les malades passent de plus en plus à l’acte. On « met le feu à des églises », les impliquant dans tous les scandales, on « trucide au couteau » des passants au hasard sous d’autres prétextes religieux ou politiques. La perte des repères engendre une angoisse névrotique nous entraînant dans des comportements instinctuels agressifs de « défense du territoire » du cerveau primitif qui nous habite.
Il entraîne même les peuples vers les extrêmes mettant en péril tous les progrès réalisés par des siècles de la pensée « des lumières ».
Mais alors que faire ? D’abord ne pas se précipiter mais réfléchir. Les « larmes de crocodile » versées par les politiques sur les dépouilles d’exilés ne laveront pas l’indignité d’une situation ubuesque : on dépense des sommes colossales , on mobilise l’énergie de milliers d’hommes pour « sécuriser une frontière » sans aucun résultat sinon des morts, encore des morts, toujours des morts. Ne serait-il pas moins coûteux, plus efficace de transporter tous ces « candidats à une vie meilleure » là où ils veulent aller par des moyens de transports publics (autobus via le tunnel ou les ferries – le train nous fait trop référence à la « rafle du vel d’hiv » et à la déportation) vers leurs destinations, d’examiner au cas par cas leur situation avec humanité et compétence, de les insérer légalement dans une société, car de toute façon c’est ce qu’ils arrivent à faire de façon illégale avec un « coût humain » inacceptable.
Cela suppose d’exposer clairement la situation. Oui le monde change comme il a toujours fait. Oui les humains ont toujours migré et changé de territoires. Oui nos pays se sont construits en envahissant et pire en tuant, en massacrant, ce que ne fait pas cette vague migratoire. (On peut nier ce fait, mais rappelons-nous : notre richesse nationale s’est faite sur le « dos de nos colonies », nos victoires guerrières se sont faites avec « le sang de ces mêmes colonisés » - il suffit de visiter les cimetières militaires).
Que faire ? D’abord un constat : on ne parle des émigrés que pour une fraction minime d’entre eux. Ce sont ceux qui font l’actualité. La grande majorité ceux qui se sont intégrés on n’en parle pas et pour cause : ils sont intégrés.
Voire même ceux que l’ont « a parqué dans des ghettos sub urbains » se sont intégrés : ils font le commerce de substances illicites que hypocritement nous refusons de voir qu’elles font l’objet d’une demande importante de nos concitoyens et que nous n’arrivons pas à prendre en compte par des réponses appropriées : tolérance de l’usage récréatif, création de lieux adaptés à des comportements de dépendance avec possibilité de prise en charge de soins de désintoxication, lutte contre la pauvreté (par un=>salaire universel), meilleure prise en charge de toutes les souffrances psychologiques et psychiatriques par notre système de santé (bien en déshérence).
Nous le voyons cette « crise migratoire » n’est qu’une petite partie du sommet visible de l’iceberg, exposé à notre vue, du changement de notre monde : le réchauffement climatique, l’importance excessive de la mondialisation de la valeur « argent », la surconsommation des biens (pas seulement de nourriture) d’une partie de l’humanité, et la sous consommation de l’autre, l’influence de la surstimulation de nos systèmes informatifs et la non maitrise de leurs isolements (l’on peut s’en rendre compte par le fleurissement de toutes ces propositions de bien être qui correspondent à autant de demandes, voire même à la consommation de stupéfiants soit pour s’hyper connecter (amphétamine cocaïne…), soit pour s’en déconnecter (haschich, tranquillisants, héroïne, crack…)
Voilà le constat des faits, le constat des réponses c’est l’impuissance des politiques en charge de la nation de mettre en place des réponses. Est-ce le fait des politiques en eux-mêmes, du système politique ?
Nous le voyons les systèmes centralisés ont de plus en plus de mal à répondre à la périphérie. N’est-il pas le moment de fonctionner en réseau plutôt qu’en système pyramidal ? Les politiciens locaux (en particulier les maires) sont souvent plus à même de répondre aux problèmes de leurs administrés. Les associations sont souvent les seules à répondre aux problèmes hors des champs administratifs. Nous (en France) sommes en attente d’une « figure patriarcal » capable de répondre à nos attentes mais peut-être le système patriarcal n’est plus la réponse aux problèmes de ce monde individualisé, décentralisé, incapable qu’il est de créer du « lien ». Seules les femmes savent créer ce lien permettant à une famille de rester unie malgré les différences de ses constituants. Les pères c’est « sous mon toit, sous ma loi !», les mères c’est « qu’est ce qui te tracasse ? ». Nous le voyons : un système impératif face à un système interrogatif. Or qu’est ce qui est à même de résoudre au mieux les problèmes ? C’est bien évidemment d’en comprendre l’énoncé, donc de s’interroger sur ce problème.
Nous le voyons ce monde en crise, il nous faut d’abord le comprendre mais en même temps comme le font toutes les mères, prendre soin en même temps de tous ces composants. Le « en même temps » qui a fait élire un dirigeant, lui fait cruellement défaut car il a été délaissé pour « il faut d’abord ! » au défaut de « comment puis-je ? ».
En effet une interrogation questionne et demande des réponses qui doivent déboucher sur un consensus ou personne ne dit « non » même si chacun n’y trouve pas la réponse qu’il avait préconisé.
Il est toujours facile de diriger par « diktat », mais cela mène inévitablement à la perte. Il est plus difficile de gouverner par consensus même si cela débouche plus lentement sur des solutions pérennes.
Il nous faut donc écouter le monde, s’interroger, trouver des consensus et bien évidemment nous continuerons d’évoluer vers le bonheur individuel partagé sinon c’est du plaisir et comme le dit la chanson « plaisir ne dure qu’un moment, chagrin dure toute une vie… ».
Bien évidemment tout ceci est un décousu mais c’est le propre d’un billet d’humeur : laisser vagabonder ses pensées. Bonne journée ! (Ah, encore un impératif : non un souhait impératif…)
Ces affirmations entre tragiquement en résonnance avec notre actualité locale ou des « migrants » jeunes, à la tête pleine de rêves, viennent de perdre tragiquement la vie à la recherche d’un monde meilleur ; mais aussi avec l’actualité internationale ou un dirigeant (Mr Poutine) veut repousser les limites de son pays en envahissant son voisin pour agrandir son territoire national avec des prétextes fallacieux comme seul savent l’inventer les dictateurs. (Idem pour Mr Netanyahou).
Parallèlement nous voyons notre « sphère privée » envahie par les réseaux sociaux, la collecte de nos data et même notre champ émotionnel. Nous n’arrivons plus à nous isoler pour une quiétude de l’esprit nécessaire à notre équilibre mental.
La résultante de tout ceci : les maladies mentales semblent en recrudescence et les malades passent de plus en plus à l’acte. On « met le feu à des églises », les impliquant dans tous les scandales, on « trucide au couteau » des passants au hasard sous d’autres prétextes religieux ou politiques. La perte des repères engendre une angoisse névrotique nous entraînant dans des comportements instinctuels agressifs de « défense du territoire » du cerveau primitif qui nous habite.
Il entraîne même les peuples vers les extrêmes mettant en péril tous les progrès réalisés par des siècles de la pensée « des lumières ».
Mais alors que faire ? D’abord ne pas se précipiter mais réfléchir. Les « larmes de crocodile » versées par les politiques sur les dépouilles d’exilés ne laveront pas l’indignité d’une situation ubuesque : on dépense des sommes colossales , on mobilise l’énergie de milliers d’hommes pour « sécuriser une frontière » sans aucun résultat sinon des morts, encore des morts, toujours des morts. Ne serait-il pas moins coûteux, plus efficace de transporter tous ces « candidats à une vie meilleure » là où ils veulent aller par des moyens de transports publics (autobus via le tunnel ou les ferries – le train nous fait trop référence à la « rafle du vel d’hiv » et à la déportation) vers leurs destinations, d’examiner au cas par cas leur situation avec humanité et compétence, de les insérer légalement dans une société, car de toute façon c’est ce qu’ils arrivent à faire de façon illégale avec un « coût humain » inacceptable.
Cela suppose d’exposer clairement la situation. Oui le monde change comme il a toujours fait. Oui les humains ont toujours migré et changé de territoires. Oui nos pays se sont construits en envahissant et pire en tuant, en massacrant, ce que ne fait pas cette vague migratoire. (On peut nier ce fait, mais rappelons-nous : notre richesse nationale s’est faite sur le « dos de nos colonies », nos victoires guerrières se sont faites avec « le sang de ces mêmes colonisés » - il suffit de visiter les cimetières militaires).
Que faire ? D’abord un constat : on ne parle des émigrés que pour une fraction minime d’entre eux. Ce sont ceux qui font l’actualité. La grande majorité ceux qui se sont intégrés on n’en parle pas et pour cause : ils sont intégrés.
Voire même ceux que l’ont « a parqué dans des ghettos sub urbains » se sont intégrés : ils font le commerce de substances illicites que hypocritement nous refusons de voir qu’elles font l’objet d’une demande importante de nos concitoyens et que nous n’arrivons pas à prendre en compte par des réponses appropriées : tolérance de l’usage récréatif, création de lieux adaptés à des comportements de dépendance avec possibilité de prise en charge de soins de désintoxication, lutte contre la pauvreté (par un=>salaire universel), meilleure prise en charge de toutes les souffrances psychologiques et psychiatriques par notre système de santé (bien en déshérence).
Nous le voyons cette « crise migratoire » n’est qu’une petite partie du sommet visible de l’iceberg, exposé à notre vue, du changement de notre monde : le réchauffement climatique, l’importance excessive de la mondialisation de la valeur « argent », la surconsommation des biens (pas seulement de nourriture) d’une partie de l’humanité, et la sous consommation de l’autre, l’influence de la surstimulation de nos systèmes informatifs et la non maitrise de leurs isolements (l’on peut s’en rendre compte par le fleurissement de toutes ces propositions de bien être qui correspondent à autant de demandes, voire même à la consommation de stupéfiants soit pour s’hyper connecter (amphétamine cocaïne…), soit pour s’en déconnecter (haschich, tranquillisants, héroïne, crack…)
Voilà le constat des faits, le constat des réponses c’est l’impuissance des politiques en charge de la nation de mettre en place des réponses. Est-ce le fait des politiques en eux-mêmes, du système politique ?
Nous le voyons les systèmes centralisés ont de plus en plus de mal à répondre à la périphérie. N’est-il pas le moment de fonctionner en réseau plutôt qu’en système pyramidal ? Les politiciens locaux (en particulier les maires) sont souvent plus à même de répondre aux problèmes de leurs administrés. Les associations sont souvent les seules à répondre aux problèmes hors des champs administratifs. Nous (en France) sommes en attente d’une « figure patriarcal » capable de répondre à nos attentes mais peut-être le système patriarcal n’est plus la réponse aux problèmes de ce monde individualisé, décentralisé, incapable qu’il est de créer du « lien ». Seules les femmes savent créer ce lien permettant à une famille de rester unie malgré les différences de ses constituants. Les pères c’est « sous mon toit, sous ma loi !», les mères c’est « qu’est ce qui te tracasse ? ». Nous le voyons : un système impératif face à un système interrogatif. Or qu’est ce qui est à même de résoudre au mieux les problèmes ? C’est bien évidemment d’en comprendre l’énoncé, donc de s’interroger sur ce problème.
Nous le voyons ce monde en crise, il nous faut d’abord le comprendre mais en même temps comme le font toutes les mères, prendre soin en même temps de tous ces composants. Le « en même temps » qui a fait élire un dirigeant, lui fait cruellement défaut car il a été délaissé pour « il faut d’abord ! » au défaut de « comment puis-je ? ».
En effet une interrogation questionne et demande des réponses qui doivent déboucher sur un consensus ou personne ne dit « non » même si chacun n’y trouve pas la réponse qu’il avait préconisé.
Il est toujours facile de diriger par « diktat », mais cela mène inévitablement à la perte. Il est plus difficile de gouverner par consensus même si cela débouche plus lentement sur des solutions pérennes.
Il nous faut donc écouter le monde, s’interroger, trouver des consensus et bien évidemment nous continuerons d’évoluer vers le bonheur individuel partagé sinon c’est du plaisir et comme le dit la chanson « plaisir ne dure qu’un moment, chagrin dure toute une vie… ».
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PatrickB- Messages : 680
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
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Re: « The new frontier » ou « les bonnes barrières font les bons voisins » !
patrick a écrit: Il est plus difficile de gouverner par consensus même si cela débouche plus lentement sur des solutions pérennes.
Cette phrase résume à elle seule les pensées qui me viennent à l'esprit dans ce monde chaotique après avoir lu tes très intéressantes réflexions, Patrick . Après le chaos, heureusement, renait un nouveau monde. J'espère qu'il fonctionnera de manière à ce que chacun puisse exprimer le potentiel qui lui est propre mais en tenant compte de celui des autres. Comme dit le proverbe « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». Chacun pourra alors renoncer à son égo personnel pour fonctionner en collaboration et en coopération. Notre but commun se dessine précisément: L'écologie c'est à dire le bien vivre ensemble dans une nature respectée.Le proverbe africain « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » résume à lui seul le concept de l’intelligence collective : réunir des personnes autour d’un but commun en s’appuyant sur l’émulation du groupe et la créativité de chacun pour trouver une solution à un problème parfois complexe1. Cette expression souligne l’importance de la collaboration et de la coopération pour atteindre des objectifs communs2.
_________________
La langue c'est Le Lien,
Language is The Link,
La Lengua es el Nexo de unión,
Sprache ist die Verbindung,
Il Linguaggio è Il Legame,
La Lingvo estas La Ligilo etc.
MurielB- Admin
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Lieu : Calais
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