L'immigration un fléau comme le débarquement du covid dans nos sociétés?
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L'immigration un fléau comme le débarquement du covid dans nos sociétés?
Dans ces temps où l’individualisme n’a jamais été aussi prégnante dans nos sociétés, la gestion des personnes est devenue une variable d’ajustement économique sans que nous nous rebellions.
De tous temps il semble que nos sociétés d’organisation pyramidale privilégient la gestion du plus faible comme un simple quantum économique sans vie propre.
Les Égyptiens construisaient leurs monuments avec leurs esclaves et dont le symbole la pyramide ont peut faire l’alpha et l’oméga de leur société (témoin visible de leur puissance et indice de leur mortalité dans la glorification de l’immortalité…). Analytiquement le type même de leur organisation politique était mortifère.
Les Romains au fait de leur puissance employaient des esclaves et des mercenaires pour toutes les tâches rebutantes ou fatigantes et ce fut leur déclin…
Mais où nous même ces histoires ? Quel rapport avec l’immigration et le covid ?
D’abord pour vous montrer que ce ne sont pas des migrants qu’est venue la pandémie mais de la libération à outrance de l’économie laissant « au marché » de tout réguler sans souci des personnes. Délocalisations à outrance, libre circulation des capitaux, des matières et surtout des personnes liées à l’augmentation du profit. D’où vient le covid, pas d’Afrique, ni du Moyen orient mais de Chine terre de profit économique. Ce ne sont pas les migrants qui ont apporté le covid mais l’argent… Et à qui profite le crime ? Au capital bien sûr, celui détenu par une poignée d’actionnaire des laboratoires, du numérique, des mafias…
Là je vous entraîne peut-être dans le début d’un polar paranoïde, excusez-moi je vais en revenir à notre sujet.
Mon but est d’éclairer que l’immigration a toujours subi une gestion financière des personnes non une gestion humanitaire au service de la société.
Nos arrière-grands-parents, nos grands-parents, nos parents (bien sûr pas les nôtres directement, mais ceux des autres bien évidemment nous comme dirait l’un de mes amis : « nous sommes innocents comme le serpent qui vient de naître et qui tête encore sa mère ») ont « importés des gens pour faire leurs guerres, tourner leurs usines textiles, leurs mines de charbons, leurs usines de constructions sidérurgiques » ont-ils mis en place des structures d’accueil pour tous ces gens et pour leurs descendants ? Que nenni ce n’était leur problème, eux ne faisaient pas de politiques que du business. « Aux politiques de gérer, de toute façon grâce à notre argent c’est nous qui les élisons, nous les tenons par les c…, à eux de nettoyer la m… ».
Ce petit exposé, bien tendancieux, n’a pour démonstration que porter un éclairage sur la dichotomie du mouvement migratoire. Il est aussi structurel que conjoncturel.
Le conjoncturel est bien connu : chaque homme (ou femme) cherche un ailleurs plus radieux quand il a faim, persécuté (bref quand il souffre dans sa chair) ou qu’il est brimé, muselé en raison de ses idées ou de sa parole, voire de sa différence comportementale (bref quand il souffre dans son esprit). Que lui importe les difficultés, le coût, l’espoir le fait vivre « I have a dream ».
Le structurel me semble méconnu. L’immigration n’est « structuralisée » qu’en fonction de ce qu’elle rapporte. (Nous retrouvons ici « les ressources humaines » marchandisation de la « gestion du personnel »). Et elle rapporte l’immigration : aux marchands de sécurité, aux mafias et comble du comble parfois même au « humanitaires structuralistes », et bien évidemment aux politiques qui agitent le « chiffon rouge » devant le troupeau de « beaufs » qui se prennent pour des « couillus » alors qu’ils ne sont que des « couillons ». Pardonnez mon langage populaire mais nous sommes ici dans un « forum de langues » et ce sont les expressions imagées bien de chez nous indépendante de la « novlangue » qu’ils importent d’employer pour comprendre les tribuns.
Il existe une autre façon d’envisager structurellement l’immigration.
Ce matin un article de la voix du nord du 12/11/2020 mettait en avant un livre « on a tous un ami noir » de chez Fayard écrit par François Gemenne enseignant et chercheur sur les politiques du climat et des migrations décrivant cet ouvrage en forme d’outil pour répondre au idées trop vites convenues, dans le débat sur l’immigration » article d’Éric Dussart.
C’est la lecture du journal qui a entrainé mon esprit confiné à divaguer sur ce que serait une immigration structurellement orientée vers les personnes migrantes. On pourrait imaginer que nous ouvrions « nos frontières » à toutes les sortes de migrants qu’ils soient réfugiés de guerre, réfugiés politiques, réfugiés climatiques, réfugiés économiques. Bien évidemment avec des structures pour les accueillir. Bien sûr il faudra dans un premier temps les soigner, les nourrir, les loger et puis après ces soins corporels leur fournir une nourriture intellectuelle : les enseigner, une nourriture de libération en les formants. Tout cela dans une dynamique d’échanges et de respects mutuels bref une vraie gestion personnelle de chaque individu. Que croyez-vous qu’il adviendra ? Que nous serons envahis ? Gommés de la surface de notre pays ? Que nous serons assimilés ? Avez-vous si peur de votre culture, de vos capacités personnelles pour croire qu’elle pourrait disparaître ? Regardez les civilisations qui ont disparues : ce sont celles qui se sont recroquevillées sur leurs acquis, qui n’on pas sut s’adapter aux circonstances nouvelles. Croyez-vous que ce soit en retournant au labour à cheval ou en épandant moult pesticides et engrais que nous nourrirons l’humanité non c’est en envisageant d’autres formes de cultures employant plus de main d’œuvre sur des surfaces plus petites avec un gain de productivité. C’est possible mais bien sur la richesse sera partagée. Les actionnaires d’usines d’engrais (qui avant produisaient des explosifs : le nitrate) ne feront plus fortunes. Mais les agriculteurs seront plus nombreux dans nos villages qui deviendrons de nouveau des lieux de vie et d’échange. (à propos c’est un immigré qui nous a ouvert l’esprit sur une agriculture différente. Merci Pierre Rabhi (Rabah Rabhi) pour l’agroécologie). Les immigrés ne vous prendront pas votre travail ils vous en donneront du boulot pour les comprendre, les intégrer et ce boulot ne sera pas délocalisable. Bien mieux notre pays s’enrichira nous exporterons plus car croyez qu’il adviendra quand notre intelligence collective s’enrichit et bien les solutions pour l’avenir elle viendront de France et non de Pékin, San Francisco, Moscou, Londres….
Sans immigration pas de Marie Curie, pas d’Albert Einstein, pas de Charlie Chaplin la liste est trop longue et trop diverse pour être citée, d’autant que je ne vous écrirai pas non plus car je suis certainement aussi un immigré : le Nord c’est une terre d’accueil dont nous sommes fiers et dont je suis issu et mes enfants aussi de cette diversité.
De tous temps il semble que nos sociétés d’organisation pyramidale privilégient la gestion du plus faible comme un simple quantum économique sans vie propre.
Les Égyptiens construisaient leurs monuments avec leurs esclaves et dont le symbole la pyramide ont peut faire l’alpha et l’oméga de leur société (témoin visible de leur puissance et indice de leur mortalité dans la glorification de l’immortalité…). Analytiquement le type même de leur organisation politique était mortifère.
Les Romains au fait de leur puissance employaient des esclaves et des mercenaires pour toutes les tâches rebutantes ou fatigantes et ce fut leur déclin…
Mais où nous même ces histoires ? Quel rapport avec l’immigration et le covid ?
D’abord pour vous montrer que ce ne sont pas des migrants qu’est venue la pandémie mais de la libération à outrance de l’économie laissant « au marché » de tout réguler sans souci des personnes. Délocalisations à outrance, libre circulation des capitaux, des matières et surtout des personnes liées à l’augmentation du profit. D’où vient le covid, pas d’Afrique, ni du Moyen orient mais de Chine terre de profit économique. Ce ne sont pas les migrants qui ont apporté le covid mais l’argent… Et à qui profite le crime ? Au capital bien sûr, celui détenu par une poignée d’actionnaire des laboratoires, du numérique, des mafias…
Là je vous entraîne peut-être dans le début d’un polar paranoïde, excusez-moi je vais en revenir à notre sujet.
Mon but est d’éclairer que l’immigration a toujours subi une gestion financière des personnes non une gestion humanitaire au service de la société.
Nos arrière-grands-parents, nos grands-parents, nos parents (bien sûr pas les nôtres directement, mais ceux des autres bien évidemment nous comme dirait l’un de mes amis : « nous sommes innocents comme le serpent qui vient de naître et qui tête encore sa mère ») ont « importés des gens pour faire leurs guerres, tourner leurs usines textiles, leurs mines de charbons, leurs usines de constructions sidérurgiques » ont-ils mis en place des structures d’accueil pour tous ces gens et pour leurs descendants ? Que nenni ce n’était leur problème, eux ne faisaient pas de politiques que du business. « Aux politiques de gérer, de toute façon grâce à notre argent c’est nous qui les élisons, nous les tenons par les c…, à eux de nettoyer la m… ».
Ce petit exposé, bien tendancieux, n’a pour démonstration que porter un éclairage sur la dichotomie du mouvement migratoire. Il est aussi structurel que conjoncturel.
Le conjoncturel est bien connu : chaque homme (ou femme) cherche un ailleurs plus radieux quand il a faim, persécuté (bref quand il souffre dans sa chair) ou qu’il est brimé, muselé en raison de ses idées ou de sa parole, voire de sa différence comportementale (bref quand il souffre dans son esprit). Que lui importe les difficultés, le coût, l’espoir le fait vivre « I have a dream ».
Le structurel me semble méconnu. L’immigration n’est « structuralisée » qu’en fonction de ce qu’elle rapporte. (Nous retrouvons ici « les ressources humaines » marchandisation de la « gestion du personnel »). Et elle rapporte l’immigration : aux marchands de sécurité, aux mafias et comble du comble parfois même au « humanitaires structuralistes », et bien évidemment aux politiques qui agitent le « chiffon rouge » devant le troupeau de « beaufs » qui se prennent pour des « couillus » alors qu’ils ne sont que des « couillons ». Pardonnez mon langage populaire mais nous sommes ici dans un « forum de langues » et ce sont les expressions imagées bien de chez nous indépendante de la « novlangue » qu’ils importent d’employer pour comprendre les tribuns.
Il existe une autre façon d’envisager structurellement l’immigration.
Ce matin un article de la voix du nord du 12/11/2020 mettait en avant un livre « on a tous un ami noir » de chez Fayard écrit par François Gemenne enseignant et chercheur sur les politiques du climat et des migrations décrivant cet ouvrage en forme d’outil pour répondre au idées trop vites convenues, dans le débat sur l’immigration » article d’Éric Dussart.
C’est la lecture du journal qui a entrainé mon esprit confiné à divaguer sur ce que serait une immigration structurellement orientée vers les personnes migrantes. On pourrait imaginer que nous ouvrions « nos frontières » à toutes les sortes de migrants qu’ils soient réfugiés de guerre, réfugiés politiques, réfugiés climatiques, réfugiés économiques. Bien évidemment avec des structures pour les accueillir. Bien sûr il faudra dans un premier temps les soigner, les nourrir, les loger et puis après ces soins corporels leur fournir une nourriture intellectuelle : les enseigner, une nourriture de libération en les formants. Tout cela dans une dynamique d’échanges et de respects mutuels bref une vraie gestion personnelle de chaque individu. Que croyez-vous qu’il adviendra ? Que nous serons envahis ? Gommés de la surface de notre pays ? Que nous serons assimilés ? Avez-vous si peur de votre culture, de vos capacités personnelles pour croire qu’elle pourrait disparaître ? Regardez les civilisations qui ont disparues : ce sont celles qui se sont recroquevillées sur leurs acquis, qui n’on pas sut s’adapter aux circonstances nouvelles. Croyez-vous que ce soit en retournant au labour à cheval ou en épandant moult pesticides et engrais que nous nourrirons l’humanité non c’est en envisageant d’autres formes de cultures employant plus de main d’œuvre sur des surfaces plus petites avec un gain de productivité. C’est possible mais bien sur la richesse sera partagée. Les actionnaires d’usines d’engrais (qui avant produisaient des explosifs : le nitrate) ne feront plus fortunes. Mais les agriculteurs seront plus nombreux dans nos villages qui deviendrons de nouveau des lieux de vie et d’échange. (à propos c’est un immigré qui nous a ouvert l’esprit sur une agriculture différente. Merci Pierre Rabhi (Rabah Rabhi) pour l’agroécologie). Les immigrés ne vous prendront pas votre travail ils vous en donneront du boulot pour les comprendre, les intégrer et ce boulot ne sera pas délocalisable. Bien mieux notre pays s’enrichira nous exporterons plus car croyez qu’il adviendra quand notre intelligence collective s’enrichit et bien les solutions pour l’avenir elle viendront de France et non de Pékin, San Francisco, Moscou, Londres….
Sans immigration pas de Marie Curie, pas d’Albert Einstein, pas de Charlie Chaplin la liste est trop longue et trop diverse pour être citée, d’autant que je ne vous écrirai pas non plus car je suis certainement aussi un immigré : le Nord c’est une terre d’accueil dont nous sommes fiers et dont je suis issu et mes enfants aussi de cette diversité.
PatrickB- Messages : 694
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
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