Brexit : le malaise
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Brexit : le malaise
Brexit : le malaise
Participant à une réunion zoom polyglottes de différentes personnes d’Europe pour présenter ses vœux le jour de l’An, l’un des citoyens Britanniques a laissé s’exprimer sa joie du Brexit accompli créant un malaise généralisé parmi les participants.
Le sujet fut clos par une participante rappelant les règles de ces rencontres où la bienséance veut que l’on n’exprime ni opinions politiques ni religieuses susceptibles de « choquer » les autres participants.
Il était clair que le malaise persista quelques instants les autres « européens » ne pouvant partager sa joie car eux ils étaient tristes de ce Brexit (d’autres Britanniques compris).
Personne n’a le monopole d’avoir raison, d’être dans le bon droit, d’être dans la bonne morale. Comme le rappelait un chronique paru dans le Sunday Times, James Marriot nous expliquait qu’il est impossible de savoir si on est du « bon » ou « mauvais » côté de l’histoire.
Cependant la fracture du Brexit nous montre en ces temps de crise la profonde division des opinions. D’un côté les « Euro-philes » qui bien que reconnaissant que les lourdeurs de l’administration Européenne et les effets néfastes de la Mondialisation montrent que l’union pense que la seule voie pour lutter contre les fléaux qui nous menacent : réchauffement climatique, pandémie, guerres économiques et les Britanniques « Euro-septiques »qui pensent que libérés des contraintes d’une union ils pourront « s’en sortir mieux seul qu’unis ».
Nous serions plus sereins si le vote du Brexit dans l’U.K. n’était pas entaché d’une campagne sous-jacente à travers les réseaux sociaux par le piratage de données, la diffusion de fake-news, bref d’une vraie campagne d’influence menée par un groupe informatique au financement obscure et d’un leader aussi peu responsable que Bo-Jo.
Personnellement la communauté européenne a apporté dans mon foyer une vraie réconciliation avec le peuple allemand (nos arrières-grands-parents, nos grands-parents nos parents ayant subi les conflits de 1870, 1914, 1940 avec à chaque génération des pertes humaines, des pertes matérielles entrainant des destins brisés). Une vraie dimension européenne à mes enfants puisqu’ils ont pu suivre des cursus universitaires dans les pays « étrangers » à tel points outre qu’ils sont polyglottes. Ils se considèrent avant tout comme « citoyens » du monde ayant des attaches personnelles dans différents pays.
Il me semble que l’UK préjuge de sa capacité de conquête qui auparavant lui avait permis de se tailler un empire. C’était du temps où les frontières étaient physiques mais à l’heure actuelles nous sommes dans un monde hyper connecté où justement les frontières ne sont plus que virtuelles, que ce monde est devenu un système complexe que seule la comparaison avec la physique quantique permet d’appréhender une démarche aussi linéaire que le Brexit ne me paraît pas être un bon choix et que de ce fait ayant un attachement sentimental avec les habitants de l’UK je me sens triste de cette situation. Mais comment l’expliquer de vive voix par visioconférence ? Nous voyons les limites de l’image et les bienfaits de l’écrit qui demeure l’expression privilégiée de l’intellect.
Participant à une réunion zoom polyglottes de différentes personnes d’Europe pour présenter ses vœux le jour de l’An, l’un des citoyens Britanniques a laissé s’exprimer sa joie du Brexit accompli créant un malaise généralisé parmi les participants.
Le sujet fut clos par une participante rappelant les règles de ces rencontres où la bienséance veut que l’on n’exprime ni opinions politiques ni religieuses susceptibles de « choquer » les autres participants.
Il était clair que le malaise persista quelques instants les autres « européens » ne pouvant partager sa joie car eux ils étaient tristes de ce Brexit (d’autres Britanniques compris).
Personne n’a le monopole d’avoir raison, d’être dans le bon droit, d’être dans la bonne morale. Comme le rappelait un chronique paru dans le Sunday Times, James Marriot nous expliquait qu’il est impossible de savoir si on est du « bon » ou « mauvais » côté de l’histoire.
Cependant la fracture du Brexit nous montre en ces temps de crise la profonde division des opinions. D’un côté les « Euro-philes » qui bien que reconnaissant que les lourdeurs de l’administration Européenne et les effets néfastes de la Mondialisation montrent que l’union pense que la seule voie pour lutter contre les fléaux qui nous menacent : réchauffement climatique, pandémie, guerres économiques et les Britanniques « Euro-septiques »qui pensent que libérés des contraintes d’une union ils pourront « s’en sortir mieux seul qu’unis ».
Nous serions plus sereins si le vote du Brexit dans l’U.K. n’était pas entaché d’une campagne sous-jacente à travers les réseaux sociaux par le piratage de données, la diffusion de fake-news, bref d’une vraie campagne d’influence menée par un groupe informatique au financement obscure et d’un leader aussi peu responsable que Bo-Jo.
Personnellement la communauté européenne a apporté dans mon foyer une vraie réconciliation avec le peuple allemand (nos arrières-grands-parents, nos grands-parents nos parents ayant subi les conflits de 1870, 1914, 1940 avec à chaque génération des pertes humaines, des pertes matérielles entrainant des destins brisés). Une vraie dimension européenne à mes enfants puisqu’ils ont pu suivre des cursus universitaires dans les pays « étrangers » à tel points outre qu’ils sont polyglottes. Ils se considèrent avant tout comme « citoyens » du monde ayant des attaches personnelles dans différents pays.
Il me semble que l’UK préjuge de sa capacité de conquête qui auparavant lui avait permis de se tailler un empire. C’était du temps où les frontières étaient physiques mais à l’heure actuelles nous sommes dans un monde hyper connecté où justement les frontières ne sont plus que virtuelles, que ce monde est devenu un système complexe que seule la comparaison avec la physique quantique permet d’appréhender une démarche aussi linéaire que le Brexit ne me paraît pas être un bon choix et que de ce fait ayant un attachement sentimental avec les habitants de l’UK je me sens triste de cette situation. Mais comment l’expliquer de vive voix par visioconférence ? Nous voyons les limites de l’image et les bienfaits de l’écrit qui demeure l’expression privilégiée de l’intellect.
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