Accueillir les migrants : pas une option mais une obligation !

Accueillir les migrants : pas une option mais une obligation !

De même lorsqu’on accepte un héritage on reçoit également les dettes, ici nous nous devons d’assumer la conduite « coloniale » de nos ancêtres. L’empire colonial Français, de même que le Britannique ont largement profité à l’expansion économique, culturel, de nos pays au dépend de la population et des richesses territoriales des pays « envahis ». Sur place en « échange » nous y avons laissé une empreinte : la langue pour les deux empires avec en plus pour nous Français (je l’espère) un sens des droits de l’homme, et pour les Anglais un sens du pragmatisme législatif et comportemental.
Si les personnes ne peuvent plus vivre dans ces anciennes colonies évidemment elles viennent vers nous : elles ont une langue commune, nous leur avons transmis le sens de l’humanité, du droit et du pragmatisme.
Nos voisins et cousins Britanniques habitent une ile, ils sont plutôt conservateurs dans leur ensemble, néanmoins nous partageons avec eux beaucoup plus de ressemblance que de différence, et ce n’est pas en remettant les migrants à la mer qu’ils arrêteront la vague migratoire et nous ce n’est pas en écoutant la « sirène » qui veut transformer la France en camp retranché que cela changera grand-chose.
Cependant si nous mettons en place une vraie politique d’accueil, d’assimilation (je ne dis pas d’intégration), nous résoudrons la réalité de ce qui nous attend.
Les réfugiés sont dynamiques, divers et non aucune envie de retrouver les problématiques de ce qu’ils ont fuis. Bien évidemment il faut respecter leur différence comme ils respecterons la nôtre. La vie est faite de contrats sociaux. Arrêtons d’avoir peur, ne laissons pas les « dirigeants » nous radicaliser pour mieux nous diviser et nous asservir. Car des deux maux c’est bien de leur projet sociétal dont il faut se méfier. Face à la vraie menace que représente le réchauffement climatique que proposent-ils ? Face à la vraie menace de notre éclatement sociétal par l’exclusion de quartiers, de personnes (travailleurs pauvres, agriculteurs, banlieusards, jeunes sans formation, etc, problématiques dont les migrants sont absents) que proposent-ils ?
Ils agitent des chiffons rouges : immigration, terrorisme, épidémie, crise économique pour nous détourner des vrais sujets.
Qui a renfloué les banques responsables de la crise économique, qui a fait venir de la main d’œuvre « « bon marché pour faire tourner ses usines et casser les mouvements de grève, qui a financé des dictateurs corrompus pour une rétrocession d’honoraires et beaucoup d’autres « basses manœuvres inavouables » …
Il est temps de nous réveiller et de recentrer nos réflexions non pour détruire mais bâtir ensemble en coopération un avenir vivable. En aurons-nous le temps ? C’est la vraie question, mais elle ne fera pas dans l’exclusion des autres.
N’hésitez pas à me répondre, ne me laissez pas délirer, partager vos solutions, pour nous c’est de la confrontation d’idées que nous nourrissons le débat.