De la venue D'Amal (Espoir) à Calais : "la petite géante qui voyage à travers l'Europe" pour nous sensibiliser aux sorts des réfugiés
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PatrickB- Messages : 694
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Re: De la venue D'Amal (Espoir) à Calais : "la petite géante qui voyage à travers l'Europe" pour nous sensibiliser aux sorts des réfugiés
Une géante pour représenter les mi-grands, est-ce bien raisonnable ?
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Gb
PatrickB aime ce message
Répression, Intégration, Fermeté, Humanité, Instrumentalisation, Radicalisation. À Calais tout ceci est possible : politique du "en même temps"
Des Réfugiés entre Fermeté et Humanité existe-t-il une politique ?
Calais est la porte de l’Europe, passage naturel et obligé pour le Royaume-Uni. Sa situation peut faire sa fortune ou son malheur. L’équilibre est fragile un peu comme pour l’éducation d’un enfant entre fermeté (cadrage) et tolérance (permission) mais avec comme point commun chez l’enfant l’amour de ses parents et pour les réfugiés l’humanité que l’on doit à son semblable (deux sentiments qui me semblent appartenir à notre espèce : homo sapiens).
Pour les personnes en charge de la gestion communautaire il importe de répondre à la demande de ses électeurs tout en ne dérogeant pas à son éthique. Quadrature du cercle pas toujours évidente à tracer. Soit : vous êtes populaire et la pente vers le populisme vous guette, soit : vous êtes ferme et rigide. Trop d'humanité et c’est la porte de sortie qui vous attend avec une dérive inévitable pour les suivants vers l’ostracisme et la basse satisfaction des instincts. Une fermeté excessive et vous devenez nauséabond (odeur dont Papon avait le secret, ce « salaud » de l’histoire à qui l’on a laissé la bride sur le cou sachant qu’il s’apparentait plus au nazi Klaus Barbie plus qu’à l’Abbé Pierre ou Sœur Emmanuelle). Toujours bien pratique d’avoir quelqu’un qui se salit les mains (une pensée pour notre préfet qui a un rôle difficile chez nous, qu’est-ce que l’histoire retiendra de lui ?)
Le passé nous a montré que l’accueil sans contrôle sur place entraîne la création de rassemblements de populations d’origines diverses et les inévitables problèmes que cela entraine. Développement de mafias, de trafics, de prostitution, d’incivilités, de rixes inter ethniques, de désordres publics avec entraves à la circulation, de problèmes sanitaires qui à court terme engendrent une radicalisation d’une partie de la population locale face à cet envahissement et bien vite l’appel à des comportements racistes, extrémistes tout autant qu’à des actions caritatives.
Le tout très politisé par des mouvements extrêmes favorisant le chaos et l’éclosion de leur ferment révolutionnaire en instrumentalisant les réfugiés et les locaux. Sans oublier les humanitaires œuvrant pour leur « salut personnel » dans la légende qu’ils se créent et leur permet d’inscrire leur « destin personnel » dans une foi ou un mouvement politique donnant ainsi « un but et un sens à leur vie ». Tout ceci bien évidemment en dehors d’un champ de conscience clair pour leurs acteurs.
Et dans tout cela les réfugiés et leur espérance d’un mieux vivre encouragés par la situation dans l’U.K. (pas de papiers, du travail au noir facile, une communauté où se fondre et être accueillis, la connaissance de la langue « résidu » de colonialisme)
Nous pensons qu’il existe des solutions raisonnables, c’est à dire accessibles à une compréhension intellectuelle des problèmes en dehors de toute polémique.
D’abord un changement de paradigme
- l’abrogation de lois absurdes obligeant les réfugiés à des allers et retours vers le lieu de leur « dublination »
- l’arrêt de croire qu’une frontière physique (murs, grillages, drones, cameras, douaniers, policiers) arrêteront l’exode de pays où règnent la terreur, la faim, la désertification bref la bêtise humaine et le changement climatique.
- un vrai courage politique porteur d’un projet d’accueil et d’intégration dans le respect du droit des pays et de l’« union différenciante » des personnes.
L’expérience nous montre que l’on ne peut pas contenir la force par la simple discipline de ses effecteurs mais que seuls des observateurs indépendants peuvent rendre cette action acceptable. Nous préconisons que les actions de démantèlements de squats nocturnes ne puissent se faire sans les humanitaires voire des acteurs de services civils et que ceux-ci aient la possibilité d’apporter un « en-cas » le matin et de veiller à ce que lors du démantèlement d’un abri la « confiscation » ne concerne que l’abri pas les effets personnels (vêtements, chaussures, papiers, souvenirs) de la personne déplacée avec pour elle la possibilité d’avoir accès à des sanitaires et éventuellement de soins. Avec cette fois la possibilité de vidéo-surveillance aux services des réfugiés…
La création d’un « no man’s land » bande de plusieurs kilomètres autour du littoral ne peut être possible que si l’accueil en dehors est réalisé avec un vrai souci d’intégration. Les associations depuis de nombreuses années préconisent la multiplication de petits centres éloignés de la côte avec possibilités d’apprentissages en tout genre. Nous voyons que la structure familiale est la meilleure solution pourquoi ne pas aider tous ceux qui accueillent et les rémunérer pour ce travail formidable qu’ils accomplissent ?
Les solutions ne manquent pas, mais laisser les différents acteurs nous radicaliser pour nous discréditer et nous manipuler cela s’appelle du « machiavélisme ». Bien sûr le « Prince » est un bon traité d’instrumentalisation du peuple, mais est-ce éthique ? Qu’ils lisent Sénèque c’est quand même plus profitable à autrui. A moins que pour vous la fin justifie les moyens ? L’histoire vous jugera, bien sûr vous serez mort et ceux que vous aurez laissé tuer ou se tuer aussi, mais sachez que vous avez toujours la possibilité d’écouter votre conscience à moins d’être un psychopathe confirmé. Est-ce que les fous nous gouvernent ? Est-ce que nous le « méritons » ou est-ce notre nature de Sapiens ?
Calais est la porte de l’Europe, passage naturel et obligé pour le Royaume-Uni. Sa situation peut faire sa fortune ou son malheur. L’équilibre est fragile un peu comme pour l’éducation d’un enfant entre fermeté (cadrage) et tolérance (permission) mais avec comme point commun chez l’enfant l’amour de ses parents et pour les réfugiés l’humanité que l’on doit à son semblable (deux sentiments qui me semblent appartenir à notre espèce : homo sapiens).
Pour les personnes en charge de la gestion communautaire il importe de répondre à la demande de ses électeurs tout en ne dérogeant pas à son éthique. Quadrature du cercle pas toujours évidente à tracer. Soit : vous êtes populaire et la pente vers le populisme vous guette, soit : vous êtes ferme et rigide. Trop d'humanité et c’est la porte de sortie qui vous attend avec une dérive inévitable pour les suivants vers l’ostracisme et la basse satisfaction des instincts. Une fermeté excessive et vous devenez nauséabond (odeur dont Papon avait le secret, ce « salaud » de l’histoire à qui l’on a laissé la bride sur le cou sachant qu’il s’apparentait plus au nazi Klaus Barbie plus qu’à l’Abbé Pierre ou Sœur Emmanuelle). Toujours bien pratique d’avoir quelqu’un qui se salit les mains (une pensée pour notre préfet qui a un rôle difficile chez nous, qu’est-ce que l’histoire retiendra de lui ?)
Le passé nous a montré que l’accueil sans contrôle sur place entraîne la création de rassemblements de populations d’origines diverses et les inévitables problèmes que cela entraine. Développement de mafias, de trafics, de prostitution, d’incivilités, de rixes inter ethniques, de désordres publics avec entraves à la circulation, de problèmes sanitaires qui à court terme engendrent une radicalisation d’une partie de la population locale face à cet envahissement et bien vite l’appel à des comportements racistes, extrémistes tout autant qu’à des actions caritatives.
Le tout très politisé par des mouvements extrêmes favorisant le chaos et l’éclosion de leur ferment révolutionnaire en instrumentalisant les réfugiés et les locaux. Sans oublier les humanitaires œuvrant pour leur « salut personnel » dans la légende qu’ils se créent et leur permet d’inscrire leur « destin personnel » dans une foi ou un mouvement politique donnant ainsi « un but et un sens à leur vie ». Tout ceci bien évidemment en dehors d’un champ de conscience clair pour leurs acteurs.
Et dans tout cela les réfugiés et leur espérance d’un mieux vivre encouragés par la situation dans l’U.K. (pas de papiers, du travail au noir facile, une communauté où se fondre et être accueillis, la connaissance de la langue « résidu » de colonialisme)
Nous pensons qu’il existe des solutions raisonnables, c’est à dire accessibles à une compréhension intellectuelle des problèmes en dehors de toute polémique.
D’abord un changement de paradigme
- l’abrogation de lois absurdes obligeant les réfugiés à des allers et retours vers le lieu de leur « dublination »
- l’arrêt de croire qu’une frontière physique (murs, grillages, drones, cameras, douaniers, policiers) arrêteront l’exode de pays où règnent la terreur, la faim, la désertification bref la bêtise humaine et le changement climatique.
- un vrai courage politique porteur d’un projet d’accueil et d’intégration dans le respect du droit des pays et de l’« union différenciante » des personnes.
L’expérience nous montre que l’on ne peut pas contenir la force par la simple discipline de ses effecteurs mais que seuls des observateurs indépendants peuvent rendre cette action acceptable. Nous préconisons que les actions de démantèlements de squats nocturnes ne puissent se faire sans les humanitaires voire des acteurs de services civils et que ceux-ci aient la possibilité d’apporter un « en-cas » le matin et de veiller à ce que lors du démantèlement d’un abri la « confiscation » ne concerne que l’abri pas les effets personnels (vêtements, chaussures, papiers, souvenirs) de la personne déplacée avec pour elle la possibilité d’avoir accès à des sanitaires et éventuellement de soins. Avec cette fois la possibilité de vidéo-surveillance aux services des réfugiés…
La création d’un « no man’s land » bande de plusieurs kilomètres autour du littoral ne peut être possible que si l’accueil en dehors est réalisé avec un vrai souci d’intégration. Les associations depuis de nombreuses années préconisent la multiplication de petits centres éloignés de la côte avec possibilités d’apprentissages en tout genre. Nous voyons que la structure familiale est la meilleure solution pourquoi ne pas aider tous ceux qui accueillent et les rémunérer pour ce travail formidable qu’ils accomplissent ?
Les solutions ne manquent pas, mais laisser les différents acteurs nous radicaliser pour nous discréditer et nous manipuler cela s’appelle du « machiavélisme ». Bien sûr le « Prince » est un bon traité d’instrumentalisation du peuple, mais est-ce éthique ? Qu’ils lisent Sénèque c’est quand même plus profitable à autrui. A moins que pour vous la fin justifie les moyens ? L’histoire vous jugera, bien sûr vous serez mort et ceux que vous aurez laissé tuer ou se tuer aussi, mais sachez que vous avez toujours la possibilité d’écouter votre conscience à moins d’être un psychopathe confirmé. Est-ce que les fous nous gouvernent ? Est-ce que nous le « méritons » ou est-ce notre nature de Sapiens ?
PatrickB- Messages : 694
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
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Visite de la Préfète aux grévistes de la faim et proposition. Les lignes bougent, les gens se parlent. Bravo à la Préfète pour son humanisme.
Article de la Voix du Nord du 20 Octobre 2021
CALAIS.
Depuis une dizaine de jours, Anaïs Vogel, Ludovic Holbein et le père Philippe Demeestère, aumônier du Secours catholique, ont engagé une grève de la faim pour protester contre la politique de « non-accueil » des autorités envers les migrants. Ils ont trois revendications : la fin des expulsions, la fin des « confiscations » des effets personnels lors des démantèlements et un dialogue citoyen. La sous-préfète de Calais, Véronique Deprez-Boudier, leur a rendu visite samedi. Elle a répondu à ces requêtes. « Je prévois de voir plusieurs associations ce vendredi mais cette réunion était déjà programmée, explique la sous-préfète. J’ai donc réaffirmé mon envie de dialoguer et me suis engagée à organiser des réunions plus régulièrement. »
En revanche, Véronique Deprez-Boudier a réfuté la possibilité de mettre un terme aux démantèlements quasi quotidiens durant la trêve hivernale. Ce qui favoriserait, selon elle, l’installation de réseaux de passeurs. « La population a considérablement baissé et c’est notamment grâce à ces démantèlements, qui je le rappelle sont faits sur une base légale. Et puis les migrants ont la possibilité chaque jour de se rendre dans des centres d’accueil et d’examen des situations (CAES), précise la sous-préfète. Si on arrête ces opérations, ça fera prospérer les passeurs : c’est notre principale lutte. »
NOUVEAU PROTOCOLE POUR RÉCUPÉRER LES EFFETS PERSONNELS
Les hangars de la zone industrielle des Dunes, utilisés à quelques reprises chaque hiver dans le cadre du plan Grand Froid, ne seront pas non plus mis à contribution pour ne pas créer « un hébergement pérenne pour les migrants à Calais ». Ils le seront uniquement en cas d’urgence.
Autre annonce de la sous-préfète : le protocole de Ressourcerie, consistant à récupérer les affaires des migrants, les trier, les sécher et les mettre à disposition dans des conteneurs, va être modifié. « Tout ce qui est abîmé n’est pas pris mais pour le reste, ces objets ne sont pas volés, ni confisqués, insiste-elle. Je l’avoue, ce n’est pas simple de récupérer ces affaires. Le protocole sera plus simple, plus sécurisé pour le personnel de la Ressourcerie et permettra de mieux isoler les effets personnels qui, habituellement, sont rassemblés. » Ce dispositif adapté sera présenté plus en détail vendredi après-midi aux associations.
ADRIEN BOUSSEMART (journaliste de la voix du nord, quotidien "nordiste" d'informations locales et générales d'une grande qualité rédactionnelle indépendante permettant de suivre l'actualité avec le nécessaire détachement de l'émotionnel télévisuel)
CALAIS.
Depuis une dizaine de jours, Anaïs Vogel, Ludovic Holbein et le père Philippe Demeestère, aumônier du Secours catholique, ont engagé une grève de la faim pour protester contre la politique de « non-accueil » des autorités envers les migrants. Ils ont trois revendications : la fin des expulsions, la fin des « confiscations » des effets personnels lors des démantèlements et un dialogue citoyen. La sous-préfète de Calais, Véronique Deprez-Boudier, leur a rendu visite samedi. Elle a répondu à ces requêtes. « Je prévois de voir plusieurs associations ce vendredi mais cette réunion était déjà programmée, explique la sous-préfète. J’ai donc réaffirmé mon envie de dialoguer et me suis engagée à organiser des réunions plus régulièrement. »
En revanche, Véronique Deprez-Boudier a réfuté la possibilité de mettre un terme aux démantèlements quasi quotidiens durant la trêve hivernale. Ce qui favoriserait, selon elle, l’installation de réseaux de passeurs. « La population a considérablement baissé et c’est notamment grâce à ces démantèlements, qui je le rappelle sont faits sur une base légale. Et puis les migrants ont la possibilité chaque jour de se rendre dans des centres d’accueil et d’examen des situations (CAES), précise la sous-préfète. Si on arrête ces opérations, ça fera prospérer les passeurs : c’est notre principale lutte. »
NOUVEAU PROTOCOLE POUR RÉCUPÉRER LES EFFETS PERSONNELS
Les hangars de la zone industrielle des Dunes, utilisés à quelques reprises chaque hiver dans le cadre du plan Grand Froid, ne seront pas non plus mis à contribution pour ne pas créer « un hébergement pérenne pour les migrants à Calais ». Ils le seront uniquement en cas d’urgence.
Autre annonce de la sous-préfète : le protocole de Ressourcerie, consistant à récupérer les affaires des migrants, les trier, les sécher et les mettre à disposition dans des conteneurs, va être modifié. « Tout ce qui est abîmé n’est pas pris mais pour le reste, ces objets ne sont pas volés, ni confisqués, insiste-elle. Je l’avoue, ce n’est pas simple de récupérer ces affaires. Le protocole sera plus simple, plus sécurisé pour le personnel de la Ressourcerie et permettra de mieux isoler les effets personnels qui, habituellement, sont rassemblés. » Ce dispositif adapté sera présenté plus en détail vendredi après-midi aux associations.
ADRIEN BOUSSEMART (journaliste de la voix du nord, quotidien "nordiste" d'informations locales et générales d'une grande qualité rédactionnelle indépendante permettant de suivre l'actualité avec le nécessaire détachement de l'émotionnel télévisuel)
PatrickB- Messages : 694
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
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Les associations, les Migrants, les Autorités
Les Associations, les Migrants, les Autorités…
Les associations ont décidés de pratiquer la politique de « la chaise vide » lors d’une réunion organisée par la Sous-Préfète. Au-delà des prétextes invoqués est-ce une « bonne chose » pour les migrants ? Comment nous interprétons cela ?
Actuellement deux jeunes d’associations et un prêtre font une grève de la faim au sein d’une Église à Calais pour protester contre le traitement de démantèlement de « squats » de personnes migrantes au sein de l’agglomération de Calais et de ses environs.
Ils refusent une réunion de concertation organisée par la Sous-Préfète « main tendue » pour un dialogue.
Comment nous nous proposons une lecture de ces événements ? Bien évidemment il en existe d’autres toutes aussi valables, avec cette question leur attitude (des associations) bénéficie-t-elle aux migrants ?
D’abord l’immense majorité de la population de notre agglomération ne souhaite pas l’implantation d’un camp de réfugiés sur place. Non pas de réfugiés cherchant à s’intégrer mais simplement à « squatter » le territoire puis à le quitter. Leurs motivations (des migrants) leur sont propres mais ils réveillent un instinct primitif de défense du territoire « ici, c’est chez nous » pour beaucoup d’habitants. Si d’autres voudraient mettre en place des solutions plus « humaines » ils ne sont pas majoritaires. C’est un fait nous sommes en démocratie et nous devons tenir compte des aspirations des uns et des autres. Les actions actuelles des associations nous poussent à la radicalisation, peut-être est-ce leurs souhaits inconscients ?
D’abord il y a ces jeunes qui font la grève de la faim. Ils sont pleins d’idéaux, mais au final que veulent-ils ? Nous forcer à tenir compte de leurs opinions sans même nous interroger sur nous (habitants) ce que nous voulons, ce que depuis plus de 20 ans nous subissons entre humanité et respect de nos identités et de notre territoire. Ils arrivent depuis un an et comme des « enfants gâtés » ils disent « je veux, vous devez ». Bien sûr leur idéal est beau mais « les gars » « bienvenue » sur terre dans le monde réel. Tout n’est pas binaire comme dans votre monde virtuel. La démocratie ce n’est pas « je veux, j’exige » ! Si non je détruis (moi-même en l’occurrence dans une grève de la faim) ou les structures dans des actions plus violentes. La solution : c’est un engagement politique qui pourra vous compromettre, qui vous épuisera psychologiquement à moins d’un ego surdimensionné, qui ne sera jamais parfaite et qui sera souvent « la moins mauvaise possible » ou vous conduira au despotisme (à l’opposé de votre point de départ).
Quant au prêtre. C’est indéniablement un « brave homme ». Depuis de nombreuses années il fait preuve d’humanité vis à vis des plus démunis, parfois même sans aucun soutien de sa hiérarchie. Mais là entamer une grève de la faim en entraînant des plus jeunes il se doit d’être rappelé à la raison ou tout du moins à voir un autre point de vue sur ses actions. Nous pouvons imaginer que son action s’inscrive dans le « sacrifice » et qu’il puisse s’identifier à son leader charismatique « le christ » qui à « sacrifié » sa vie pour nous racheter. (Permettant au passage à l’église de développer une culpabilisation de facto de tout humain « le péché originel » et donc d’asseoir son autorité sur « nos âmes faibles »). Personnellement nous dénonçons ce mode d’éducation culpabilisante en tant que professionnel de l’enfant.
Par ailleurs l’Église Catholique prête son « local » pour cette « action politique ». En cette période où elle est « mise en examen » pour des faits de pédophilie « cachée institutionnellement » cela lui permet de « redorer son blason ». Bien évidemment ce prêtre n’en a pas une conscience claire, c’est un pur et en plus il est dans les « directives papales » de son chef : le changement de paradigme (une plus grande cohérence entre la doctrine et les actions de ses ministres).
Là encore nous voyons que l’Église s’invite dans le débat public s’emparant du débat politique. Dans notre État il y a clairement une séparation religion-état depuis plus d’un siècle. On voit bien une offensive des dogmes à s’inviter à la gestion publique que ce soit par exemple pour l’Islam dans sa partie « islamiste » ou Catholique dans sa « dimension historico-culturelle » dans notre pays.
Voilà comment nous pouvons interpréter les actions des associations et de ses membres. Qu’en est-il des migrants et des habitants dans tout cela ?
La politique de la « chaise » vide ne permet pas de trouver des solutions humaines et humanitaires, elle permet une radicalisation des uns et des autres. Que ce soient les migrants ou les habitants nous sommes instrumentalisés par des acteurs. Quand on instrumentalise les autres c’est une psychopathologie pouvant s’intégrer dans un registre « pervers-manipulateur ».
Cette chronique n’est pas tendre… C’est le moins que l’on puisse dire mais elle traduit le ras le bol d’être témoin de la bêtise et ma crainte de voir le sort des migrants au sein d’élection qui ne les concerne pas et dont ils vont faire les frais. Car que vont faire les autorités : renforcer leurs actions défensives pour ne pas perdre leur électorat pour une fuite vers l’extrême droite. Bien sûr cela fait le jeu de l’autre extrême. Qu’il est difficile d’être raisonnable dans cette mondialisation et ces manipulations de masse. Heureusement il nous reste la philosophie et tous ces religieux modérés de toutes croyance qui perpétuent l’espoir d’un monde meilleur fait de réflexions partagées. Il est temps : « notre planète brule ».
CALAIS.
Depuis le 11 octobre, à l’église Saint-Pierre de Calais, l’aumônier du Secours catholique et deux militants ont entamé une grève de la faim pour protester contre la politique de « non-accueil » et la « violence » des autorités envers les migrants.
LA FAIM
AUX FRONTIÈRES
Ils invitent ceux qui souhaitent soutenir leur action à participer, dès demain midi, à un jeûne solidaire de vingt-quatre heures ou de quarante-huit heures. « Afin que le mouvement soit diffusé, partagez sur les réseaux sociaux une photo ou un post, le nom de votre ville, votre message de soutien et la mention #faimauxfrontieres », peut-on lire sur leur page Facebook.
Les trois militants encouragent aussi à interpeller le gouvernement en mentionnant les personnalités politiques lors de la publication.
Par cette grève de la faim, Anaïs, Ludovic et Philippe demandent « l’arrêt des expulsions quotidiennes des migrants et des confiscations de leurs affaires personnelles » ainsi que « la fin des humiliations par des forces de l’ordre ».
Par ailleurs, une pétition en ligne circule pour les soutenir. Hier après-midi, elle avait recueilli plus de 18 500 signatures. DARIANNA MYSZKA
Les associations ont décidés de pratiquer la politique de « la chaise vide » lors d’une réunion organisée par la Sous-Préfète. Au-delà des prétextes invoqués est-ce une « bonne chose » pour les migrants ? Comment nous interprétons cela ?
Actuellement deux jeunes d’associations et un prêtre font une grève de la faim au sein d’une Église à Calais pour protester contre le traitement de démantèlement de « squats » de personnes migrantes au sein de l’agglomération de Calais et de ses environs.
Ils refusent une réunion de concertation organisée par la Sous-Préfète « main tendue » pour un dialogue.
Comment nous nous proposons une lecture de ces événements ? Bien évidemment il en existe d’autres toutes aussi valables, avec cette question leur attitude (des associations) bénéficie-t-elle aux migrants ?
D’abord l’immense majorité de la population de notre agglomération ne souhaite pas l’implantation d’un camp de réfugiés sur place. Non pas de réfugiés cherchant à s’intégrer mais simplement à « squatter » le territoire puis à le quitter. Leurs motivations (des migrants) leur sont propres mais ils réveillent un instinct primitif de défense du territoire « ici, c’est chez nous » pour beaucoup d’habitants. Si d’autres voudraient mettre en place des solutions plus « humaines » ils ne sont pas majoritaires. C’est un fait nous sommes en démocratie et nous devons tenir compte des aspirations des uns et des autres. Les actions actuelles des associations nous poussent à la radicalisation, peut-être est-ce leurs souhaits inconscients ?
D’abord il y a ces jeunes qui font la grève de la faim. Ils sont pleins d’idéaux, mais au final que veulent-ils ? Nous forcer à tenir compte de leurs opinions sans même nous interroger sur nous (habitants) ce que nous voulons, ce que depuis plus de 20 ans nous subissons entre humanité et respect de nos identités et de notre territoire. Ils arrivent depuis un an et comme des « enfants gâtés » ils disent « je veux, vous devez ». Bien sûr leur idéal est beau mais « les gars » « bienvenue » sur terre dans le monde réel. Tout n’est pas binaire comme dans votre monde virtuel. La démocratie ce n’est pas « je veux, j’exige » ! Si non je détruis (moi-même en l’occurrence dans une grève de la faim) ou les structures dans des actions plus violentes. La solution : c’est un engagement politique qui pourra vous compromettre, qui vous épuisera psychologiquement à moins d’un ego surdimensionné, qui ne sera jamais parfaite et qui sera souvent « la moins mauvaise possible » ou vous conduira au despotisme (à l’opposé de votre point de départ).
Quant au prêtre. C’est indéniablement un « brave homme ». Depuis de nombreuses années il fait preuve d’humanité vis à vis des plus démunis, parfois même sans aucun soutien de sa hiérarchie. Mais là entamer une grève de la faim en entraînant des plus jeunes il se doit d’être rappelé à la raison ou tout du moins à voir un autre point de vue sur ses actions. Nous pouvons imaginer que son action s’inscrive dans le « sacrifice » et qu’il puisse s’identifier à son leader charismatique « le christ » qui à « sacrifié » sa vie pour nous racheter. (Permettant au passage à l’église de développer une culpabilisation de facto de tout humain « le péché originel » et donc d’asseoir son autorité sur « nos âmes faibles »). Personnellement nous dénonçons ce mode d’éducation culpabilisante en tant que professionnel de l’enfant.
Par ailleurs l’Église Catholique prête son « local » pour cette « action politique ». En cette période où elle est « mise en examen » pour des faits de pédophilie « cachée institutionnellement » cela lui permet de « redorer son blason ». Bien évidemment ce prêtre n’en a pas une conscience claire, c’est un pur et en plus il est dans les « directives papales » de son chef : le changement de paradigme (une plus grande cohérence entre la doctrine et les actions de ses ministres).
Là encore nous voyons que l’Église s’invite dans le débat public s’emparant du débat politique. Dans notre État il y a clairement une séparation religion-état depuis plus d’un siècle. On voit bien une offensive des dogmes à s’inviter à la gestion publique que ce soit par exemple pour l’Islam dans sa partie « islamiste » ou Catholique dans sa « dimension historico-culturelle » dans notre pays.
Voilà comment nous pouvons interpréter les actions des associations et de ses membres. Qu’en est-il des migrants et des habitants dans tout cela ?
La politique de la « chaise » vide ne permet pas de trouver des solutions humaines et humanitaires, elle permet une radicalisation des uns et des autres. Que ce soient les migrants ou les habitants nous sommes instrumentalisés par des acteurs. Quand on instrumentalise les autres c’est une psychopathologie pouvant s’intégrer dans un registre « pervers-manipulateur ».
Cette chronique n’est pas tendre… C’est le moins que l’on puisse dire mais elle traduit le ras le bol d’être témoin de la bêtise et ma crainte de voir le sort des migrants au sein d’élection qui ne les concerne pas et dont ils vont faire les frais. Car que vont faire les autorités : renforcer leurs actions défensives pour ne pas perdre leur électorat pour une fuite vers l’extrême droite. Bien sûr cela fait le jeu de l’autre extrême. Qu’il est difficile d’être raisonnable dans cette mondialisation et ces manipulations de masse. Heureusement il nous reste la philosophie et tous ces religieux modérés de toutes croyance qui perpétuent l’espoir d’un monde meilleur fait de réflexions partagées. Il est temps : « notre planète brule ».
CALAIS.
Depuis le 11 octobre, à l’église Saint-Pierre de Calais, l’aumônier du Secours catholique et deux militants ont entamé une grève de la faim pour protester contre la politique de « non-accueil » et la « violence » des autorités envers les migrants.
LA FAIM
AUX FRONTIÈRES
Ils invitent ceux qui souhaitent soutenir leur action à participer, dès demain midi, à un jeûne solidaire de vingt-quatre heures ou de quarante-huit heures. « Afin que le mouvement soit diffusé, partagez sur les réseaux sociaux une photo ou un post, le nom de votre ville, votre message de soutien et la mention #faimauxfrontieres », peut-on lire sur leur page Facebook.
Les trois militants encouragent aussi à interpeller le gouvernement en mentionnant les personnalités politiques lors de la publication.
Par cette grève de la faim, Anaïs, Ludovic et Philippe demandent « l’arrêt des expulsions quotidiennes des migrants et des confiscations de leurs affaires personnelles » ainsi que « la fin des humiliations par des forces de l’ordre ».
Par ailleurs, une pétition en ligne circule pour les soutenir. Hier après-midi, elle avait recueilli plus de 18 500 signatures. DARIANNA MYSZKA
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